Lucien Douillard

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Lucien Douillard
Fonctions
Architecte diocésain
Diocèse de Tulle
à partir de
Architecte diocésain
Diocèse d'Orléans
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Lucien Louis Marie Michel Douillard
Nationalité
Français
Formation
Activité
Père
Mère
Justine Crucy
Fratrie
Conjoint
Aline Siffait (1839-1863)
Enfant
Marie-Françoise Guyot d'Asnières de Salins (1862-1951)
Autres informations
Propriétaire de
Membre de
Société centrale des architectes français (d) ()
Société des artistes françaisVoir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Distinctions
Archives conservées par
Œuvres principales
signature de Lucien Douillard
Signature

Lucien Douillard est un architecte français né le à Nantes et mort le à Paris 6e.

Biographie[modifier | modifier le code]

Lucien Louis Marie Michel Douillard est le fils de Louis-Prudent Douillard et le petit-neveu de Mathurin Crucy. Il complète une lignée de cinq générations d'architectes de la famille Douillard à la suite de son père, ainsi que son oncle Constant Douillard et son grand-père Julien-François Douillard, également député sous le Directoire et maire de Nantes en 1798.

Élève de Guillaume Abel Blouet et de Prosper Morey, il fait l'École des beaux-arts en 1848.

Il obtient le second grand Prix de Rome en architecture en 1852.

Il est inspecteur des travaux de l'Assistance publique de 1856 à 1858, puis inspecteur des travaux du Louvre et des Tuileries de 1857 à 1862[2].

Il se marie le avec Aline Siffait, fille d'Oswlad Siffait, botaniste des Folies Siffait, et de Rosalie Lorette, fille du maire de Clisson. Cette dernière le laisse veuf en 1863 avec une petite-fille de moins d'un an, Marie.

Lors du concours du Sacré-Cœur de Montmartre, il obtient la quatrième place.

Le , il est nommé architecte diocésain à Orléans, à la place de Devrez puis, le , architecte diocésain de Tulle en remplacement de Wilbrod Chabrol.

Le , il achète le château de Beauregard à Saint-Avé (Morbihan) à la famille Aubert et y effectue de nombreux travaux de réaménagement avant de céder la propriété à son gendre Louis, marquis Guyot d'Asnières de Salins en 1883.

Il meurt à Paris le à son domicile 11, rue d'Assas[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Douillard a construit beaucoup de bâtiments religieux et de bâtiments sociaux à Paris en tant qu'architecte de l'Assistance publique[4] :

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur Réalisations Lucien Douillard.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Vers 1860, Bertrand de Langle, marquis et pair de France, entreprend d'importants travaux. [...] M. Bertrand Marie Fidèle marquis de Langle, marié à Mlle de la Briffe, possède et habite le Plessix (L'Ouest aux Croisades, II, 99)[1]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_050281/c-7qoibkr78--12k2m942edlau »
  2. « Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle : Douillard Lucien, Marie, Michel », sur elec.enc.sorbonne.fr (consulté le )
  3. « Acte de décès n°1874 de Lucien Douillard », sur archives.paris.fr (consulté le ), p. 15/31.
  4. « Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle », sur elec.enc.sorbonne.fr (consulté le )
  5. « Hospices : Petites sœurs des Pauvres. Rue N-D des Champs N° 45 », sur parismuseescollections.paris.fr (consulté le )
  6. « cloître des barnabites. Démoli en 1862 », sur parismuseescollections.paris.fr (consulté le )
  7. « Capucins : capucins rue de la santé n°13 », sur parismuseescollections.paris.fr (consulté le )
  8. « Anciens bâtiments de la rue de Vaugirard appartenant à l'hôpital Necker-Enfants malades, 15ème arrondissement, Paris », sur parismuseescollections.paris.fr (consulté le )
  9. « Habitations des personnages célèbres / P.J.David d'Angers, statuaire (membre de l'Institut.) / à Paris, (rue d'Assas, N°14) », sur parismuseescollections.paris.fr (consulté le )
  10. « Franciscains de Paris », sur franciscains-paris.org (consulté le )
  11. Jacques Benoist 1992.
  12. « Musée de la guerre de 1870 : L’église et la chapelle », sur museedelaguerre1870.fr (consulté le )
  13. « Château de Bagneux », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  14. Cet incroyable cadeau de l’impératrice Eugénie aux chrétiens d’Irak A la suite de l’accord formel de l’Ordre Dominicain, l’UNESCO lance la stabilisation et la réhabilitation de l’église du couvent Notre-Dame de l’Heure à Mossoul (Irak)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]