Pascal Quéneau

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pascal Quéneau
Pascal Quéneau dans Jusqu’à ce que Dieu soit détruit par l’extrême exercice de la beauté de Vera Mantero au Festival d'automne à Paris 2006
Biographie
Naissance
(66 ans)
Nationalité
Formation
Atelier Blanche Salant (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
comédien, danseur
Autres informations
A travaillé pour

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Pascal Quéneau Dessainces, dit Pascal Quéneau est un comédien, danseur et performeur français[1] né le à Nantes[réf. nécessaire].

Tout d'abord interprète, il développe un travail pédagogique durant de nombreuses années. En parallèle, il accompagne des projets artistiques comme collaborateur à la conception, à l’écriture, au son et au travail d’interprétation.

Biographie[modifier | modifier le code]

Débuts et formation[modifier | modifier le code]

Pascal Quéneau suit une formation d’art dramatique auprès de Blanche Salant au Centre américain à Paris.

Il travaille au théâtre dès 1986, il apparaitra également au cinéma et à la télévision.

Carrière[modifier | modifier le code]

Son intérêt pour la danse se précise au fil du temps en participant à des ateliers avec Philippe Adrien, Georges Appaix et Mark Tompkins.

Dès lors, il travaille en tant que danseur[2] ou collaborateur artistique avec de nombreux chorégraphes dont Boris Charmatz[3], Emmanuelle Huynh[4], Olivia Grandville, Michel Schweizer, Maguy Marin, François Chaignaud, Julyen Hamilton, Nathalie Collantès, Vera Mantero, Christian Rizzo[5], Cécile Proust[6], Lisa Nelson[7], ou encore Simone Forti[8]...

Sa rencontre avec le Quatuor Albrecht Knust (Dominique Brun, Anne Collod[9], Simon Hecquet, Christophe Wavelet)[10] l'emmène à participer à la re-création des œuvres C.P.A.D. d’Yvonne Rainer[11] et Satysfying Lovers de Steve Paxton[12].

En 2009, il danse dans le film Coco Chanel et Igor Stravinsky[13] de Jan Kounen, dirigé par Dominique Brun.

Bruno Couderc l'invite à créer un court solo chorégraphique mêlant le mouvement à la parole. Assisté par Gaëlle Bourges, il l'intitule Fatigueness, y témoignant de la fatigue de l’existence. Couderc analyse la création et réalise des interviews de Pascal Quéneau dans son ouvrage L'improvisation en danse : une présence à l'instant.[1]

Il donne de nombreux ateliers de danse autour de l'improvisation dans des écoles d'art, centres chorégraphiques, mais aussi au CND, au Centre Pompidou ou à La Ménagerie de Verre[14]... En 2006, il accompagne la promotion Essai du CNDC d’Angers en coordination et tutorat artistique.

Après une précédente collaboration dans Primitifs[15], il participe au spectacle Cheptel de Michel Schweizer se retrouvant face à un groupe de huit adolescents[16], communiquant à travers la danse, la parole et le chant[17].

Avec Anne Lenglet, il organise un travail de recherche autour du Tuning Score de Lisa Nelson avec des étudiants de Paris 7 et Paris 8. Ce travail donne lieu à un séminaire en présence de Lisa Nelson, en décembre 2019 au CND[18].

Engagement[modifier | modifier le code]

Il a fait partie des "Signataires du 20 août", collectif de danseurs formé en 1997[19].

Il est signataire d'une tribune dans Libération intitulée « Centre national de danse contemporaine d’Angers : pour une école du XXIe siècle »[20].

Spectacles[modifier | modifier le code]

Théâtre[21][modifier | modifier le code]

Danse[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • 2009 : L'improvisation en danse : une présence à l'instant de Bruno Couderc
  • 2017 : Poétiques et politiques des répertoires : Les danses d'après, I d'Isabelle Launay[38]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « Pascal Quéneau », sur Evene.fr (consulté le )
  2. ↑ « Pascal Quéneau », sur data.bnf.fr (consulté le )
  3. ↑ « Roman Photo », sur Boris Charmatz (consulté le )
  4. ↑ « Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Nantes - - Emmanuelle Huynh - Plateforme Mua », sur www.ciemua.fr (consulté le )
  5. ↑ « christian rizzo chorégraphe l'association fragile », sur www.lassociationfragile.com (consulté le )
  6. ↑ « Prononcer FenanOQ », sur Atelier de Paris / CDCN (consulté le )
  7. ↑ « Université Paris Diderot | Culture | Le Tuning Score de Lisa Nelson », sur culture.u-paris.fr (consulté le )
  8. ↑ « Pascal Queneau | Gift », sur gift.museedeladanse.org (consulté le )
  9. ↑ « Le Cabaret discrépant | La Colline théâtre national », sur www.colline.fr (consulté le )
  10. ↑ « Les faunes éclatés du Quatuor Albrecht Knust », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. ↑ « les carnets bagouet », sur www.lescarnetsbagouet.org (consulté le )
  12. ↑ Marie-Christine Vernay, « Festival Montpellier Danse. Steve Paxton revient sur son parcours, des années 50 à aujourd'hui. «Nous opposions la logique aux conventions». Festival Montpellier Danse, jusqu'au 7 juillet. 67 60 83 06. Quatuor Knust: aujourd'hui à 14h avec «Chair and Pillows», à la Bibliothèque Gutenberg, à 18h «Continuous Project/Altered daily» au Kiosque Bosc.. «Excavations continued» de Steve Paxton à 22h (Théâtre Grammont) les 27 et 28. », sur Libération (consulté le )
  13. ↑ « Pascal Queneau », sur IMDb (consulté le )
  14. ↑ « Pascal Queneau | Centre Pompidou », sur www.centrepompidou.fr (consulté le )
  15. ↑ « "Primitifs" : le théâtre radioactif de Michel Schweizer », sur Télérama (consulté le )
  16. ↑ admin_lili, « Cheptel », sur LA COMA (consulté le )
  17. ↑ « Cheptel, Spectacle - Michel Schweizer • MC93 – maison de la culture de Seine-Saint-Denis à Bobigny », sur MC93 – maison de la culture de Seine-Saint-Denis à Bobigny, (consulté le )
  18. ↑ « Exposés de recherche et de notation et de création », sur Centre national de la danse (consulté le )
  19. ↑ « Les « Signataires du 20 août » secouent la danse contemporaine », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. ↑ « Centre national de danse contemporaine d’Angers : pour une école du XXIe siècle », sur Libération.fr, (consulté le ).
  21. ↑ « Pascal Quéneau », sur Les Archives du Spectacle (consulté le )
  22. ↑ « ON THE EDGE », univ-fcomte,‎ (lire en ligne)
  23. ↑ « marseille objectif dansE [centre de ressources]: Carte blanche : Libro », sur www.marseille-objectif-danse.org (consulté le )
  24. ↑ « Steve Paxton - Satisfyin Lover (1967) par Dominique Brun, Martha Moore, Julie Salgues », sur Centre Pompidou (consulté le )
  25. ↑ « Espaces Pluriels », sur www.espacespluriels.fr (consulté le )
  26. ↑ « Dossier Spectacle » Accès libre, sur lassociationfragile
  27. ↑ « Theatre of Operations / an observatory », sur Centre Pompidou (consulté le )
  28. ↑ « May B », sur La Fonderie, (consulté le )
  29. ↑ « Le Cabaret discrépant », sur @lacollinetheatrenational (consulté le )
  30. ↑ « Zorba, solo pour Saint-Nazaire - - Emmanuelle Huynh - Plateforme Mua », sur ciemua.fr (consulté le )
  31. ↑ « Riens du tout - Cédric Klapisch (1992) », sur www.thelin.net (consulté le )
  32. ↑ Pascal Queneau, Ugo Dehaes et Michiel Reynaert, Ice tea, Nicolas Boucher Le Fresnoy [prod.], (lire en ligne)
  33. ↑ (en) « Fumier - Installation de Takako Yabuki », sur Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains (consulté le )
  34. ↑ « Italie - France (suite) », sur Centre Pompidou (consulté le )
  35. ↑ « Clandestine », sur www.polygone-etoile.com (consulté le )
  36. ↑ « Condorcet Condorcet A, B, C | Film », sur kinematoscope.org (consulté le )
  37. ↑ « Pascal Queneau », sur IMDb (consulté le )
  38. ↑ Isabelle Launay, Poétiques et politiques des répertoires : Les danses d'après, I, Centre National de la Danse, (ISBN 978-2-914124-96-6, lire en ligne)
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Pascal_Quéneau&oldid=208111042 ».