Phare Evangelistas

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Phare Evangelistas
Le phare Evangelistas.
Localisation
Coordonnées
Localisation
Histoire
Architecte
Mise en service
Patrimonialité
Monument historique (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Gardienné
oui
Architecture
Hauteur
13 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Hauteur focale
58 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Équipement
Portée
30 NMVoir et modifier les données sur Wikidata
Feux
Fl W 10sVoir et modifier les données sur Wikidata
Racon
NVoir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
ARLHS
Amirauté
G1498Voir et modifier les données sur Wikidata
NGA
Géolocalisation sur la carte : Chili
(Voir situation sur carte : Chili)
Géolocalisation sur la carte : Patagonie australe
(Voir situation sur carte : Patagonie australe)

Le phare Evangelistas (en espagnol : faro Evangelistas ou faro Islotes Evangelistas) est un phare du Chili situé à l'embouchure occidentale du détroit de Magellan sur l'archipel Evangelistas. Il est rattaché administrativement à la région de Magallanes et de l'Antarctique chilien. La ville la plus proche est Punta Arenas. Il est destiné à la navigation du Pacifique et du détroit de Magellan.

Il est également appelé phare Pacheco[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Construit en 1895 et mis en service en 1896 par George Slight, c'est l'un des plus anciens phares du détroit de Magellan. Il a nécessité deux années de travail et 80 personnes. Il est équipé d'un transpondeur radar Racon (N). L'archipel Evangelistas est très isolé et exposé au Pacifique.

Au printemps 1913, le navire Yelcho venu approvisionner le phare avec 40 jours de retard à cause des conditions météorologiques, doit ramener le corps du gardien Alfredo Sillard, mort d'une maladie amplifiée par la disette. Le navire revient dans l’anse où il a dû demeurer jours et y enterre le gardien. A fil des années, le cimetière improvisé devient un lieu de pèlerinage, les marins déposant sur la tombe de Sillard des bougies pour que son esprit intercède en leur faveur lors des tempêtes[2].

Cette histoire a inspiré le poète Rolando Cárdenas pour son poème Le Fantôme du phare Evangelitas[2].

Caractéristique du feu maritime[modifier | modifier le code]

  • Fréquence u feu maritime : 10 secondes (W)
    • Lumière : 0,3 seconde
    • Obscurité : 9,7 secondes

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sepúlveda 1995, p. 18.
  2. a et b González Macías, Atlas des phares du bout du monde, Autrement, 2021, p. 16-19

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Luis Sepúlveda (trad. de l'espagnol), Le Monde du bout du monde : roman [« El Mundo del fin del mundo »], Paris, Ed. du Seuil, (1re éd. 1989), 122 p. (ISBN 2-02-021783-X). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (es) Patagonia Sur, Tierra del Fuego, Costa a Costa, Mapa 1 : 1 800 000, JLM Mapas Punta Arenas, Chile
  • (es) Carte Marine de Instituto Hidrográfico de la Armada de Chile, Boca Oriental del Estrecho de Magallanes A Islas Diego Ramirez, 1:50000, 1986-2009
  • (en) Patagonian & Fuegian Channels, Chilean Fjords, Cruise Chart, Zaguier & Urruty Publications, (ISBN 978-1-879568-96-9 et 1-879568-96-9)

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]