Philippe Dubreuil-Chambardel
Pour les articles homonymes, voir Dubreuil-Chambardel et Dubreuil.
| Secrétaire perpétuel Académie des sciences, arts et belles-lettres de Touraine | |
|---|---|
| - | |
Jean-Mary Couderc (d) | |
| Bâtonnier Barreau de Tours (d) |
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nom de naissance |
Philippe Henri Georges Louis Dubreuil-Chambardel |
| Nationalité | |
| Activités | |
| Père |
| Parti politique | |
|---|---|
| Distinction |
Philippe Dubreuil-Chambardel, né le à Tours et mort le dans la même ville, est un avocat et écrivain français, secrétaire général de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Touraine, qu'il refonde avec son ami le professeur Émile Aron.
Biographie[modifier | modifier le code]
Philippe Dubreuil-Chambardel est le fils de Louis Dubreuil-Chambardel, médecin, et de Geneviève Deribéré-Desgardes, fille du député Paul Deribéré-Desgardes ; la famille Dubreuil-Chambardel est connue dans le Poitou depuis cinq siècles[1].
Son père meurt en 1927 lorsqu'il a 5 ans. Après avoir obtenu une licence de lettres, il est inscrit comme avocat au barreau de Tours dont il est le bâtonnier[2].
Adulte, il découvre les travaux de son père et décide de lui rendre hommage au travers de deux ouvrages[1]. Outre ses propres écrits[3], il fera publier ceux de son père et rédigea également la postface de la publication des Lettres parisiennes d'un révolutionnaire poitevin écrites par Pierre Dubreuil-Chambardel et rassemblées par Marie-Luce Llorca[4]. Il publie également des articles dans La Touraine républicaine sous le pseudonyme de Docteur Raoul Leclerc[1].
Avec son ami Émile Aron, il refonde en 1988 l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Touraine dont il devient alors secrétaire général[5]. Il est en outre membre de plusieurs sociétés savantes et s'implique dans de nombreuses œuvres sociales. Il est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national du Mérite[6].
En 1992, il est candidat malheureux aux élections sénatoriales sous l'étiquette de l'Union pour la démocratie française[7].
Références[modifier | modifier le code]
- Aron 2001, p. 19.
- « Séances solennelles », sur le site de l'Académie du Berry (consulté le ).
- Liste de publications de Philippe Dubreuil-Chambardel sur le site de la BnF.
- Philippe Dubreuil-Chambardel, « Postface », dans Marie-Luce-Llorca, Lettres parisiennes d'un révolutionnaire poitevin, Presses universitaires François-Rabelais, , 227 p. (ISBN 978-2-8690-6071-5, lire en ligne), p. 213-215.
- « Académie de Touraine », sur www.inter-academies.fr (consulté le ).
- Aron 2001, p. 20.
- « Élections sénatoriales en Indre-et-Loire », Le Monde, (lire en ligne).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Émile Aron, « In memoriam à Phlippe Dubreuil-Chambardel », mémoires de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Touraine, t. XIV, , p. 19-21.
- Catherine Réault-Crosnier, « Hommage à Philippe Dubreuil-Chambardel », Publications de l'Académie berrichone, (lire en ligne).
