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Rue Sesquières

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Rue Sesquières
Image illustrative de l’article Rue Sesquières
La rue Sesquières vue depuis la rue Furgole.
Situation
Coordonnées 43° 35′ 43″ nord, 1° 26′ 51″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 1 - Centre
Quartier(s) Saint-Étienne
Début no 12 rue Théodore-Ozenne
Fin no 9 rue Furgole
Morphologie
Longueur 120 m
Largeur entre 4 et 5 m
Odonymie
Anciens noms Rue des Brassiers (milieu du XVe siècle)
Rue des Bordes (milieu du XVIe siècle)
Rue de Lasesquières ou de la Sesquières (XVIIe – XVIIIe siècle)
Nom actuel après le XVIIIe siècle
Nom occitan Carrièra Tolosani de las Sesquièras
Histoire et patrimoine
Création avant le XIIIe siècle
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315556617658
Chalande 170
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Sesquières
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Sesquières

La rue Sesquières (en occitan : carrièra Tolosani de las Sesquièras) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

La rue Sesquières est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier Saint-Étienne, dans le secteur 1 - Centre.

Large de seulement 4 à 5 mètres, elle naît perpendiculairement à la rue Furgole. Elle suit un parcours rectiligne, orienté au nord-ouest, puis oblique à 90°, au nord-est, et rejoint la rue Théodore-Ozenne au croisement de laquelle elle se termine, presque au niveau de la rue Caminade.

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile. Elle appartient à une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas d'aménagement cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées[modifier | modifier le code]

La rue Sesquières rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :

  1. Rue Théodore-Ozenne
  2. Rue Furgole

Odonymie[modifier | modifier le code]

Plaques de rue en français et en occitan.

Le nom de la rue lui vient d'une importante famille toulousaine qui y possédait un hôtel particulier (actuels no 14 et 16), qui avait cependant son entrée principale rue des Coffres (actuel no 9), les Tolosany de Lasesquières. On peut citer, parmi les membres éminents de cette famille, Guillaume Tolosany, seigneur de Lasesquières, docteur et avocat, capitoul en 1630-1631 ; Philippe Tolosany de Lasesquières, capitoul en 1645-1646 ; Olivier de Tolosany, capitoul en 1653-1654 et chef du consistoire en 1662-1663 ; Antoine de Tolosany, capitoul en 1656-1657[1].

À la fin du Moyen Âge, au milieu du XVe siècle, cette ruelle portait le nom de rue des Brassiers : ces brassiers étaient les paysans qui louaient leurs bras pour travailler. Au milieu du siècle suivant, son nom change pour celui de rue des Bordes, dont le nom désigne une petite métairie (bòrda en occitan). La rue ne prit le nom de Lasesquières ou la Sesquières qu'au cours du XVIIIe siècle. Il ne faut cependant pas la confondre avec d'autres rues toulousaines qui portèrent jusqu'au XVIIe siècle un nom similaire : la rue Sesquières-Vieilles, devenue la rue du Coq-d'Inde, et la rue Sesquières-Neuve, nom que partagèrent la rue Maletache et la rue des Quatre-Billards[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge et période moderne[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, la rue Sesquières dépend du capitoulat de Saint-Barthélémy. La plupart des maisons de cette rue ne sont alors que des dépendances des immeubles ou maisons qui donnent sur les rues voisines, particulièrement la rue d'Escaffre (actuelle rue des Coffres), la rue de la Souque-d'Albigès (actuelle grande-rue Nazareth) et la rue de la Porte-Montgaillard (actuelle rue Théodore-Ozenne). Sa population est variée et on y trouve peut-être des brassiers, paysans habitués à louer leurs bras pour les travaux des champs, qui donnent leur nom à la rue au milieu du XVe siècle[1].

À partir du siècle suivant, les hommes de loi, et particulièrement les parlementaires, se font plus nombreux. Au XVIIe siècle, la famille Tolosany de Lasesquières y avait l'arrière de son hôtel particulier (actuels no 14 et 16)[2].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Patrimoine et lieux d'intérêt[modifier | modifier le code]

  • no  6 : hôtel Davisard.
    Cette maison bâtie au XVIe siècle formait l'arrière de l'hôtel de la famille Davisard, dont l'entrée principale se trouve no 24 grande-rue Nazareth sur le cadastre de 1680. L'édifice est surprenant par sa façade irrégulière et sa porte décentrée. Le mur de façade conserve deux vestiges de culots sculptés de style Renaissance[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », Mémoires de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse, 11e série, tome VI, Toulouse, 1918, p. 207-208.
  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]