Saïd-Baldas
Saïd-Baldas | ||
Administration | ||
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Pays | Soudan du Sud | |
Démographie | ||
Population | 0 hab. | |
Géographie | ||
Coordonnées | 8° 27′ 24″ nord, 24° 53′ 54″ est | |
Altitude | 725 m |
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Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Soudan du Sud
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Saïd-Baldas est un ancien village, sultanat du Soudan du Sud dans le Bahr el-Ghazal[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Aujourd'hui abandonné, il s'agissait d'un important camp frontalier au XIXe siècle entre l'Oubangui et le Chari. Pierre Prins le visite en 1901 et le décrit comme une ville close fortifiée par « un mur circulaire d'argile limoneuse, épais de 5 mètres à la base et de 1 mètre au sommet... »[2], unique dans la région, peuplée d'environ 5 000 habitants. Elle disparait peu après le passage de Prins vraisemblablement à cause d'une épidémie de variole[3].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierre Prins, Observations géographiques et physiques. Voyage de Raphaï à Saïd-Baldas et dans le bassin de la Haute-Kotto (Kotta), février-, avec quatre cartes imprimées, compris dans le volume relié contenant aussi, du même auteur, L'Islam et les musulmans étrangers dans les sultanats du Haut-Oubangui, publié dans le Bulletin du Comité de l'Afrique française, 1901, p. 136-142, 163-172.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Saïd Baldas (Soudan du Sud) sur Anom : Institut de recherche en ligne
- Pierre Prins, Relation du voyage de l'administrateur P. Prins à Saïd-Baldas et dans le bassin de la Haute-Kotto (1901), Bulletin de la société des recherches congolaises, no 6, 1925, p. 138-140
- Politique africaine no 85, « Réfugiés, exode et politique », Karthala, 2002, p. 22