Sacoglottis gabonensis
Sacoglottis gabonensis
| Règne | Plantae |
|---|---|
| Sous-règne | Tracheobionta |
| Division | Magnoliophyta |
| Classe | Magnoliopsida |
| Sous-classe | Rosidae |
| Ordre | Linales |
| Famille | Humiriaceae |
| Genre | Sacoglottis |
| Ordre | Malpighiales |
|---|---|
| Famille | Humiriaceae |
Sacoglottis gabonensis est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Humiriaceae, qui a pour nom vernaculaire bidou en français. C'est un arbre dont l'aire de répartition s’étend du Sénégal et de la Gambie jusqu’en Centrafrique et en Angola[1].
Description[modifier | modifier le code]
- Stature
- C'est un arbre de taille moyenne à assez grande, pouvant atteindre 40 m de haut. Son fût est généralement tordu et noueux, avec un diamètre de 180-450 cm, dépourvu de branches sur une hauteur de 20 m. La cime est très étalée et ramifiée, de forme arrondie et ouverte[1].
- Écorce et bois
- L’écorce externe est plutôt lisse chez les jeunes arbres, de couleur brune à brun foncé chez les spécimens âgés, et écailleuse[1].
- Feuilles
- Les feuilles sont alternes et simples[1].
- Fleurs et fruits
- L’inflorescence fait jusqu’à 5 cm de long, et comporte des fleurs bisexuées, régulières, avec des pétales d’environ 7 mm de long, de couleur blanche. Le fruit est une drupe de 3-4 cm sur 2,5-3,5 cm, de couleur verte à jaune. Il contient de 1 à 3 graines[1].
Reproduction[modifier | modifier le code]
La dissémination de ses graines est facilitée par les éléphants, celles-ci étant capables de germer dans les excréments d'éléphant[2].
Utilisation[modifier | modifier le code]
- Usages médicinaux
- L’écorce est utilisée pour traiter la fièvre, la gonorrhée, le diabète, entre autres[1].
- Usages alimentaires et culinaires
- Le fruit, au goût sucré, est comestible. Il permet la fabrication d’une boisson alcoolisée. Au Cameroun, les graines sont rôties puis consommées par les pygmées[1].
- Usages domestiques, artisanaux et industriels
- Le bois est couramment utilisé au niveau local, notamment pour la construction hydraulique, la charpenterie, la construction navale, l’ébénisterie[1].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Lemmens, R.H.M.J., Louppe, D. & Oteng-Amoako, A.A., Bois d’œuvre 2, Volume 2, PROTA, 2008 - 197 pages.
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Lemmens, R.H.M.J., Louppe, D. & Oteng-Amoako, A.A. Bois d’œuvre 2, Volume 2, PROTA, 2008 - 197 pages
- D.-Y. Alexandre, « Le rôle disséminateur des éléphants en forêt de Taï, Côte-d'Ivoire », Revue d'Écologie, no 1, , p. 47–72 (lire en ligne
[PDF], consulté le ).
