Sana Dolsky

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Sana Dolsky
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Biographie
Naissance
Décès
(à 95 ans)
Etterbeek
Nom de naissance
Sanna Belenky
Activités

Sana Dolsky (née Sanna Belenky le à Kharkiv[1] et morte le à Etterbeek) est une danseuse et professeur de danse russe, épouse du danseur Nat Dolsky.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après avoir été soliste au Sadler's Wells Theatre de Londres, elle s'installe à Bruxelles et donne cours aux élèves avancés et aux professionnels, dans l'école de danse Jane Périphanos sise au sous-sol des Galeries Louise.

En 1958, elle règle la chorégraphie de Rigoletto sur des musiques de Verdi et Liszt pour Andrée Marlière au Berliner Ballett[2].

Durant la saison 1961-1962, elle chorégraphie Baba Yaga pour le Ballet du Hainaut créé par Hanna Voos.

Professorat[modifier | modifier le code]

Elle perpétue la Méthode Vaganova.

Il n'est pas rare de voir des artistes confirmés du théâtre de la Monnaie puis du Ballet du XXe siècle comme Jaleh Kerendi, Jean-Pierre Bras, Francine Cramer, Josiane Janvier, André Leclair, etc. mener la classe et entrainer dans leur aura d'assez jeunes élèves comme Nicole Hanot.

C'est chez elle que Boris Kniaseff vient présenter à Bruxelles la méthode de barre à terre qu'il a inventée.

C'est chez elle que Maurice Béjart envoie Lahcen Zinoun lors de son arrivée à Bruxelles car, dit-il, elle « redresse les corps. ». À cette époque (début des années 1960), Madame Dolsky a quitté l'école de Jane Périphanos, reprise par Emilio Altès. Elle donne cours dans un studio de la rue Royale : Lahcen Zinoun racontera qu'il « jette un œil à travers le hublot de la porte de madame Sana Dolsky et observe un cours « triste, sans lumière ni musique » donné par une « vieille Russe » qui marque la mesure en frappant le sol avec un bâton. « J’ai eu un choc. Je me suis demandé si j’allais oser affronter la danse. » »[3].

Postérité[modifier | modifier le code]

Ses héritiers font un important don de documents à l'asbl Contredanse, centre documentaire sur la danse sis dans la Maison de La Bellone[4]).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Moniteur belge du 24 février 2001, page 6001.
  2. Marcel Lobet, « Le ballet en Allemagne : Un entretien avec Andrée Marlière », Le Soir,‎ (lire en ligne).
  3. Émilien Hofman, « J’ai découvert la liberté grâce à la danse », Le Vif, hebdomadaire belge, numéro 41 du 14.10.2021.
  4. Annonce du décès et d'un don de documents parue dans le supplément trimestriel de NDD info, hiver 2002