Utilisateur:Aymane isfi/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sommaire


Introduction 6 SECTION 1 : Assainissement et Réseaux d’Assainissement 7 a. L’assainissement : 7 b. Les types de branchements : 7 c. Canalisation de branchement 9 SECTION 2 : Les ouvrages d’assainissement : Les galeries 10 a. Les galeries 10 b. Géométrie et caractéristiques 11 c. Techniques de construction des galeries d’assainissement 11 SECTION 3 : Le projet 19

Introduction

  L’eau est essentielle pour l’homme. Cependant, elle subit de nombreuses dégradations causées précisément par le fonctionnement des sociétés humaines ce qu’on appelle les activités entropiques ; d’où la nécessité d’assainir l’ensemble des agglomérations en collectant puis en transportant des eaux usées ou pluviales à travers des ouvrages d’assainissement ; par exemple les galeries techniques.











a. L’assainissement : L’assainissement des agglomérations a pour but d’assurer la collecte, le transit, au besoin la rétention de l’ensemble des eaux pluviales et usées, et de procéder aux traitements avant leur rejet dans le milieu naturel, par des modes compatibles avec les exigences de la santé publique et de l’environnement. b. Les types de branchements : Il existe différents types de branchements d’assainissement que l’on regroupe en deux grandes catégories : les filières traditionnelles et les filières agréées. 1. Les filières traditionnelles : Parmi les filières traditionnelles les plus connues, on peut citer la fosse toutes-eaux suivie d’un épandage. Pour ce système d’assainissement, les bactéries présentes naturellement dans les eaux usées domestiques peuvent digérer les matières polluantes.  Les fosses septiques :

Une fosse septique est une cavité creusée par homme pour servir de réceptacle pour les eaux usées. Son rôle est de collecter toutes ces eaux jusqu’à leur évacuation par une vidange, à une station de traitement des eaux. Cette mesure est prise pour empêcher la pollution du sol.


 Les fosses chimiques :

Elles sont un cas spécial de fosses qui fonctionnement sans eau. En ce cas la dissolution se faite dans une partie de la fosse sous l’action d’un produit spécial dont il est versé une petite quantité de temps à autre par la cuvette, comme sur le schéma suivant :




L’inconvénient des filières traditionnelles est qu’elles requièrent un cout d’installation et d’entretien important. De plus, leur emprise au sol peut aller jusqu’à une centaine de mètres carrés. 2. Les filières agréées  Le filtre compact

Ce dispositif fonctionne comme une filière traditionnelle, c’est-à-dire qu’elle traite les eaux via une double épuration (physique et bactérienne).

 La microstation d’épuration : C’est un système très compact qui reprend le fonctionnement des stations d’épuration municipales, mais à petite échelle.  Le filtre plante : Il utilise des plantes pour épurer l’eau en guise de traitement après une fosse toutes eaux.

c. Canalisation de branchement On appelle canalisation de branchement, les conduites de raccordement utilisées pour relier le regard de façade au réseau public. 1. Dimensions possibles et tolérances :

Selon La Norme internationale ISO 6708 qui a été élaborée par le comité technique ISO/TC 5, Tuyauteries en métaux ferreux et raccords métalliques, sous-comité SC 10, Brides métalliques et leurs assemblages  DN (diamètre nominale) minimal (raccordement des eaux usées) : 200mm  DN minimal (raccordement des eaux pluviales ou unitaires) : 300mm  Angle de raccordement : incliné de 45° à 60° par rapport à l’axe du réseau public et dans le sens d’écoulement.







Les ouvrages d’assainissement ont pour objet la prise en charge des eaux usées et pluviales au mieux de confort de l’usager, et selon des modes divers adaptés au contexte et aux caractéristiques de l’urbanisation : rétention, résorption, transport et traitement D’habitude, tous les réseaux de canalisations sont enterrés, donc invisible, et leur entretien dans ce cas doit être réduit au strict minimum. Aussi la conception de ces types des ouvrages, est-elle basée sur des impératifs techniques et d’exploitation, dans lesquels l’esthétique n’a aucune part.

2.1 Les galeries :

   Une galerie est constituée par un tube enterré en béton armé d’une longueur importante, et d’une section permettant la circulation d’une personne. A l’intérieur sont placés les canalisations de distribution des fluides et les réseaux d’évacuation, comme sur le schéma : 




2.2 Géométrie et caractéristiques : Les galeries sont en béton armé et présente les caractéristiques suivantes : • Les voiles ont une épaisseur de 30 cm. Ils sont parfaitement étanches. Les parties extérieures enterrées sont recouvertes d’un produit bitumineux d’étanchéité sur les faces en contact avec le confortement avant remblaiement. • Le radier est constitué d’une dalle en béton armé de 30 cm d’épaisseur. La dalle de couverture est en béton armé. Son épaisseur est de 30 cm.  Ces galeries sont implantées sous trottoir ou sous chaussée, certaines sur plusieurs niveaux et à profondeur variable. Les galeries techniques comportent de nombreux équipements ou aménagements.








2.3 Techniques de construction des galeries d’assainissement : a. Le creusement d'une galerie : Il nécessite généralement la mise en place d'un soutènement d'importance variable selon la nature du terrain, la dimension de l'excavation et la méthode utilisée. Celui-ci peut être inexistant dans les cas les plus favorables (galerie forée dans une roche résistante homogène et peu fracturée) ou aller jusqu'à l'exécution d’un pré soutènement en avant du front de taille, voire jusqu'à l'utilisation d'un bouclier à front pressurisé en très mauvais terrain.





b. La ventilation des galeries La ventilation des galeries a pour but : - d’éviter la condensation susceptible de corroder certains réseaux ; - de limiter l’échauffement de l’atmosphère intérieure et la gêne apportée aux autres réseaux, notamment pour les galeries hébergeant des conduites de chauffage urbain ; La ventilation est organisée de façon naturelle, avec des grilles vers l’extérieur et des cloisons à l’intérieur. c. Mise à la terre Chaque exploitant de réseau est responsable de la qualité et de la fiabilité de la mise à la terre qu’il devra soumettre aux contrôles techniques périodiques prévus par la réglementation. d. Ferraillage coffrage Pour réaliser les tubes en béton on doit faire un coulage dans moules qui sont centrifugé, et pour agrandir leur résistance mécanique, les tubes sont renforcés avec des armatures d’acier.


e. Coulage et bétonnage :

 Le bétonnage par pompage des bétons offre de nombreux atouts en plus de son principal intérêt qui est de diminuer la pénibilité de la mise en œuvre du béton.

• Rapidité et continuité de mise en place du béton • Organisation optimale des chantiers • Mise en place en une seule coulée de quantités importantes de béton • Réduction des nuisances sonores • Accessibilités des chantiers urbains • Accessibilité aux coffrages - flèches de grandes portées : 15 à 60 mètres • Qualité du bétonnage - homogénéité des propriétés à l’état frais du béton - homogénéité des parements - réduction des reprises de bétonnage • Diminution de la pénibilité de la mise en œuvre du béton.


f. Décoffrage et finition Pour assurer une protection contre les fissurations de canalisation et l’infiltration des eaux usée on fait une finition avec une ciment dosée et du bitume.



g. Mise en service Un débit important








2.4 Les regards d’accès Les regards de visite peuvent assurer trois fonctions complémentaires :  Permettre de pénétrer dans le réseau si sa dimension est suffisante (ouvrage visitable) ;  Permettre de l'inspecter et d'assurer sa maintenance et son entretien (descente de matériel par exemple) ;  Permettre de l'aérer (dans ce cas les dimensions peuvent être réduites).


a. Le soutènement Des tôles métalliques pour cale le déboulement






b. Le ferraillage accrochage avec la galerie






c. Le coffrage et bétonnage







d. Tampon

Les couvertures en fente ductile



e. Protection civile : Les gardes corps et une dalle de 20cm au toure du regard pour bloquer les eaux









Le système proposé est un prototype de petite centrale hydraulique (P.C.H.) basé sur une vis d'Archimède et installé sur les galeries existant sur l avenu de ABDLKRIME EL KHATABI entre zitoune et le croisement avec la rue de lotissement Tazi.










Une P.C.H. est une installation de production énergétique d'une puissance inférieure à 10 MW, transformant l'énergie hydraulique d'un cours d'eau en énergie électrique. Il existe des petites chutes d'eau dans ces galeries Les objectifs de l'étude qui suit sont :

– de vérifier la pertinence de la mise en place d'une petite centrale de production sur un galerie de faible débit ;
– d'étudier les contraintes techniques d'exploitation (couplage au réseau et supervision de l'installation).









Le choix du type de turbine :

Dépend principalement du débit, de la hauteur de chute et de la vitesse de rotation. La figure 3 représente différentes solutions techniques adaptées aux microcentrales.


Les principaux constituants d'une petite centrale hydraulique : La figure au-dessous présente les principaux constituants d'une petite centrale hydraulique à vis d'Archimède. La vis est généralement constituée d’un cylindre, autour duquel s’enroulent en hélice, une, deux ou trois bandes métalliques. L’ensemble tourne dans une auge cylindrique en béton. Une vanne de régulation permet d'ajuster le débit d'eau dans la vis en fonction des conditions d'exploitation.





Intégration du système

On peut intégrer ce système dans les regards de visite 

Résultat :


Conclusion :

 L’assainissement est une démarche visant à améliorer la situation sanitaire globale de l'environnement dans ses différentes composantes. Il comprend la collecte, le traitement et l'évacuation des déchets liquides  par la réalisation de galeries d’assainissement avec des techniques spéciales. 

Et dans un souci de préservation de l’environnement et des ressources en eau, il y a lieu d’exploiter les turbines hydrauliques pour la production d’électricité.