Utilisateur:Mathious Ier/Histoire de l'Australie

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L'Histoire de l'Australie remonte aux premières migrations vers le continent australien, qui débutèrent dans le nord vers 60 000 ans avant notre ère.

Peuplée probablement pendant plus de 50 000 ans par des populations indigènes, l'Australie voit, à partir du xviie siècle, des équipages et des explorateurs européens reconnaître ses côtes. En 1788, la colonisation britannique a commencé par la fondation d’un camp pénitentiaire à Sydney. Dans les années 1850, les colonies australiennes sont devenues des démocraties parlementaires autonomes, et le 1er janvier 1901, elles se fédérèrent et formèrent le Commonwealth d’Australie.

L'Australie envoya des soldats pour lutter aux côtés de la Grande-Bretagne pendant les deux Guerres mondiales. En Australie, on se souvient de la bataille des Dardanelles en 1915 connue en Australie sous le nom de bataille de Gallipoli comme le « baptême du feu » de la nouvelle nation et pendant la Seconde Guerre mondiale, la population sentit la menace d'une invasion japonaise peser sur le pays.

L'après-guerre fut une période de prospérité pour l'Australie. Au cours de cette période une alliance avec les États-Unis a été formalisée et le commerce avec l'Asie s'est accru considérablement.

Préhistoire[modifier | modifier le code]

La première présence humaine attestée sur le continent serait âgée de 40 000 à 60 000 ans avant notre ère, suivant les estimations de différents chercheurs. Jusqu'à l'arrivée des premiers explorateurs européens, attestée en 1606, on parle donc de préhistoire plutôt que d'histoire, en l'absence de toutes traces écrites des événements humains advenus durant cette période.

À cette époque, huit détroits séparaient Java de l'Australie. Le détroit le moins large aurait fait 80 km environ, et il n'y avait donc aucune continuité terrestre, ce qui implique une arrivée de populations par traversée maritime. Par contre, la Nouvelle-Guinée et Australie - y compris la Tasmanie - étaient alors en contact. Les premiers hommes et femmes arrivant sur ces territoires avaient donc employé des embarcations ou des radeaux, à la découverte d'horizons inconnus. Ces populations ont pu ensuite se déplacer progressivement vers le sud du continent, et certains arrivèrent enfin en Tasmanie. Il y a environ 13 000 ans, à la fin de la période glaciaire, le niveau des mers remonta, la Nouvelle-Guinée et la Tasmanie se sont retrouvées séparées, mais surtout l'agrandissement des distances dans les détroits séparant l'Australie de l'actuelle Indonésie impliqua pour les Aborigènes australiens le début d'une longue période d'isolement, à l'abri de toute influence extérieure.

L'homme de Mungo, découvert dans le Sud de la Nouvelle-Galles du Sud de 1969 à 1974, au bord du lac Mungo, à 3 000 kilomètres de la côte nord de l'Australie, aurait vécu il y a environ 40 000 ans, au Pléistocène. On a trouvé près de lui des outils en pierre, et des os d'espèces disparues de wombats et de kangourous géants.

On a dit que l'art indigène australien est la tradition artistique continue la plus ancienne au monde. Les Aborigènes nous ont laissé des peintures remarquables, travaillées sur écorces dans le nord des Territoires du Nord, sur tissu et toile dans la partie centrale du désert.

Les Aborigènes ont conservé nombre de chants ancestraux et développé des instruments très particuliers. Le yidaki ou didgeridoo est considéré comme l'instrument le plus représentatif des Aborigènes, certains avancent qu'il serait le plus ancien des instruments à vent, et pourrait remonter à l'âge de la pierre (20 000 ans). Le « temps du rêve » explique les origines de leur monde, de l’Australie et de ses habitants. Un corroboree est une réunion commémorative des Aborigènes d'Australie. La coutume physique la plus célèbre des Aborigènes d'Australie est la pratique du boomerang.

En 1770, l'explorateur britannique James Cook a noté ses impressions sur les Aborigènes de Nouvelle-Hollande dans son journal : « en réalité ils sont bien plus heureux que nous les Européens… Ils vivent dans la tranquillité qui n'est pas troublée par l'inégalité de la condition. La terre et la mer leur fournissent toutes les choses nécessaires pour vivre… Ils vivent dans un climat agréable et ont un air très sain… ils n'ont aucune abondance ».

Le 26 janvier 1788, au moment de l'arrivée de la First Fleet britannique à Sydney, l'Australie était peuplée par 250 tribus, réparties sur tout le continent, chacune avec sa propre langue, ses lois et ses frontières tribales : on peut dire que c'est sans doute la plus longue culture ayant survécu sur Terre jusqu'à nos jours.

Histoire de l'Australie avant 1901[modifier | modifier le code]

Découvertes et exploration[modifier | modifier le code]

La fin de la période glaciaire a alors isolé la Nouvelle-Guinée et la Tasmanie du continent et les Aborigènes australiens ont commencé une longue période d'isolement sans influence extérieure. Les premiers visiteurs étrangers de l'Australie sont des marins bajau, bugis et makassar qui venaient chaque année pêcher l'holothurie ou "concombre de mer" sur la côte nord-ouest de l'Australie, qu'ils appellent Marege. Ils la revendaient à des commerçants chinois de la ville de Makassar (Indonésie). On sait que les peuples du sud de Sulawesi sillonnent les mers de la région depuis bien avant. Ces marins indonésiens ont laissé des traces de leur passage, mais n'ont jamais créé d'établissements permanents, car ils rentraient chez eux une fois la saison terminée.

La première découverte fut faite par le navigateur hollandais Willem Janszoon qui, à bord du Duyfken, navigua jusqu'au golfe de Carpentarie et débarqua en 1606 sur la côte ouest de la péninsule du cap York. D'autres grands voyageurs du xviie siècle (surtout hollandais mais aussi français et anglais) suivirent, et au début du xviiie siècle, les côtes ouest et nord du continent, connu sous le nom de « Nouvelle-Hollande », étaient cartographiées, mais aucune tentative pour établir des colonies n'avait été faite. Dans un récit postérieur, un Néerlandais décrivit le territoire qu'il avait vu « comme non cultivé et peuplé par de sauvages barbares noirs et cruels, qui ont massacré certains de nos marins ». Le Hollandais Dirk Hartog sera en mission en 1616, Jan Carstenszoon en 1623 et Abel Tasman en 1642. Ce dernier a donné son nom à l’île de Tasmanie mais lui-même l’avait nommée d’après le nom de l'amiral et gouverneur Antonio van Diemen : « van Diemenslandt ».

Environ 150 ans avant l'arrivée des colons britanniques à Botany Bay, un groupe de marins néerlandais ont été les premiers habitants européens d'Australie quand leur bateau, le Batavia, s'est brisé sur des îlots coralliens de l'Australie-Occidentale en 1629. Cette affaire est connue sous le nom de l'horreur du Batavia.

1770 : L'expédition de Cook[modifier | modifier le code]

En 1768, le lieutenant britannique James Cook fut envoyé en expédition depuis l'Angleterre dans l'océan Pacifique pour observer le transit de Vénus depuis Tahiti. Il voyagea vers l'ouest avec son navire l'Endeavour, passa par le cap Horn et arriva à Tahiti en 1769. Sur le chemin du retour, il continua à explorer le Pacifique Sud, à la recherche d'un continent dénommé « Terra Australis ». Il atteignit tout d'abord la Nouvelle-Zélande, puis navigua encore vers l'ouest et aperçut le sud-est de l'Australie, le 20 avril 1770. C'était la première expédition documentée européenne à atteindre l'Australie par la côte est. Il remonta vers le nord en longeant la côte est, cartographiant et reportant de nombreux renseignements pratiques en cours de route. Il identifia Botany Bay comme un bon port et un endroit susceptible de convenir pour un point de peuplement et c'est là qu'il fit son premier débarquement sur le sol australien le 29 avril. Continuant sa route vers le nord le long de la côte, l’Endeavour s'échoua par la suite sur des hauts-fonds de la grande barrière de corail (près de l'actuel site de Cooktown où il s'installa pour faire les réparations). Une fois le bateau réparé, le voyage reprit pour, finalement, atteindre le détroit de Torres et de là, Batavia, aux Indes orientales néerlandaises. L'expédition retourna enfin en Angleterre en passant par l'océan Indien et le cap de Bonne-Espérance.

L'expédition de Cook avait avec elle le botaniste britannique Joseph Banks, à qui un grand nombre de sites géographiques australiens et au moins un genre de plantes doivent leur nom.

Naissance des colonies britanniques[modifier | modifier le code]

La colonie de Nouvelle-Galles du Sud (en anglais : Colony of New South Wales) est une ancienne colonie britannique qui a existé de 1788 à 1901. À l'origine, la colonie était beaucoup plus étendue que l'actuel État de Nouvelle-Galles du Sud .

La colonisation britannique de Nouvelle-Galles du Sud commença par la fondation d’un camp pénitentiaire de 1 030 personnes à Port Jackson (Sydney) par le capitaine Arthur Phillip le 26 janvier 1788. Plus tard, on fit du 26 janvier la fête nationale australienne, appelée « Australia Day ». Le voyage depuis l'Angleterre est le plus long jamais réalisé par un groupe aussi nombreux. Les premiers temps sont marqués par une mortalité importante parmi les arrivants. Ces premières années sont surnommées « les années de famine », causées principalement par le manque de compétences en agriculture, la mauvaise qualité des outils et les faibles quantités de nourritures disponibles. En 80 ans, la Grande-Bretagne exila 160 000 prisonniers dans les divers pénitenciers d'Australie.

Le gouverneur Phillip avait été chargé de nouer des relations avec les Aborigènes et de vivre dans "l'amitié et la bonté" avec eux mais les maladies européennes, l'alcool et l'expansion coloniale ont rapidement exercé un effet destructeur sur la population indigène. Bennelong (1764-1813) était un Aborigène d'Eora de Sydney, qui a été enlevé par les colons - lui et un de ses compagnons sont devenus les premiers Australiens à voyager en Europe. Mais il y eut aussi des résistants comme Pemulwuy. À partir de 1792, il mena des attaques répétées contre des colons. Il fut finalement abattu le 2 juin 1802. La population aborigène, estimée à 350 000 personnes au moment de l'arrivée des premiers Européens déclina rapidement dans les 150 ans qui suivirent cette arrivée.

En 1808, la Révolte du rhum (1808-1810) fut le seul cas dans l'histoire de l'Australie de renversement d'un gouvernement par les militaires. William Bligh, alors gouverneur de la Nouvelle-Galles du Sud (1806-1808) fut à l'origine de cette rébellion lorsqu'il tenta de normaliser les échanges commerciaux en interdisant l'usage des spiritueux comme monnaie d'échange pour le paiement de produits. Le New South Wales Corps, un corps d'infanterie installé dans la région et qui était impliqué dans ce commerce n'accepta pas son intervention et la querelle dégénéra en rébellion militaire. Bligh fut arrêté par le New South Wales Corps qui prit le contrôle de la colonie. Bligh fut détenu pendant plus d'une année, jusqu'à ce qu'il accepte de repartir pour l'Angleterre. En 1809, le gouvernement britannique le remplaça par Lachlan Macquarie, gouverneur de 1810 à 1821, et qui joua un grand rôle dans la transformation de cette colonie pénitentiaire en une nouvelle base de peuplement civil. Il décida que les bagnards ayant terminé leur peine devaient être réintégrés dans la société au rang qui était le leur avant leur condamnation. Des échanges profitables des laines sont établis avec l'Europe et de grands édifices publics sont construits par l'architecte britannique Francis Greenway.

La Terre de Van Diemen, appelée aujourd'hui Tasmanie, fut colonisée pour la première fois en 1803, et devint une colonie distincte en 1825. Le Royaume-Uni revendiqua la partie occidentale de l'Australie en 1829. À partir du territoire de la Nouvelle-Galles du Sud, trois nouvelles colonies furent fondées : l'Australie-Méridionale en 1836, le Victoria en 1851 et le Queensland en 1859. Le Territoire du Nord fut créé en 1863 à partir de la province d'Australie-Méridionale. Le Victoria et l'Australie-Méridionale furent fondés avec le statut de « colonies libres » - c'est-à-dire qu'elles n'ont jamais été des colonies pénitentiaires, même si le Victoria avait accueilli des bagnards de Tasmanie. L'Australie-Occidentale fut également créée en tant que « colonie libre », mais plus tard accepta d'accueillir des bagnards.

Le xixe siècle fut une période d'explorations éprouvantes pour des Européens en Australie. La première circumnavigation du continent a été accomplie par Matthew Flinders, accompagné d'un aborigène de Sydney, appelé Bungaree, en 1803. C'était Flinders qui suggéra que le nom d'Australie soit appliquée à ce continent. Vers la même époque, Napoléon Bonaparte envoya Nicolas Baudin relever le tracé des côtes australiennes pour la France. John McDouall Stuart a atteint le centre géographique du continent en 1860.

Le premier européen connu pour avoir exploré les côtes de l'Australie-Méridionale est le hollandais François Thijssen.

Résistance aborigène[modifier | modifier le code]

Le premier gouverneur, Arthur Phillip, a été chargé d'établir des rapports avec les Aborigènes et de vivre dans l'amitié et la bonté avec eux mais les maladies européennes, l'alcool et l'expansion coloniale ont rapidement exercé un effet destructif sur la population indigène. Les réactions des Aborigènes furent variées, mais inévitablement hostiles lorsque la présence des colons généra une compétition pour des ressources naturelles vitales et l'occupation de terres aborigènes par les Britanniques. L'occupation de terres, accompagnée de leur accaparement ou de la destruction des ressources alimentaires, provoqua des famines. Aucun traité ne fut signé avec les Aborigènes, qui n'autorisèrent jamais la colonisation. Depuis les années 1980, l'emploi du terme « invasion » pour décrire la colonisation de l'Australie se généralise.

En 1790, Pemulwuy de Sydney devint le premier aborigène à tuer un colon anglais (qu'il accusait d'avoir tué des Aborigènes). À partir de 1792, il mena des attaques répétées contre des colons. Il fut finalement abattu le 2 juin 1802. Sa tête fut tranchée et envoyée à Londres, accompagnée d'une lettre du gouverneur Philip King soulignant sa bravoure. Les Anglais traversent les Blue Montains et entrent sur le territoire des Wiradjuri en 1813 et un conflit s'ensuit. Windradyne, un guerrier wiradjuri, mène la résistance contre les colons blancs, avant de chercher à faire la paix avec le gouverneur.

En Tasmanie, la « Guerre noire » fut un phénomène de la première moitié du xixe siècle. L'histoire des relations interraciales en Tasmanie demeure sujet de controverse pour les historiens mais on sait qu'au moins 307 personnes sont mortes de violences de 1803 à 1834. La population aborigène, estimée à 6 000 personnes au moment de l'arrivée des premiers Européens décline rapidement à environ 300 en 1833. Charles Darwin visite Hobart en 1836.

En Australie-Occidentale, Yagan, un homme du peuple noongar, mena une série d'attaques meurtrières contre des colons, et sa tête fut mise à prix par les autorités. Il fut tué par un colon en 1833.

Le massacre de Myall Creek fut un massacre commis à l'encontre de 28 Aborigènes d'Australie par douze colons blancs en 1838, sur les terres d'un éleveur de moutons à Myall Creek, près d'Inverell, dans le nord de la Nouvelle-Galles du Sud. De tels massacres n'étaient pas inhabituels, mais celui de Myall Creek eut ceci de particulier que sept des meurtriers furent reconnus coupables, condamnés à mort et exécutés par pendaison. Ce fut la première fois que des Blancs furent exécutés pour avoir assassiné des Aborigènes pour des questions de propriété (vol de bétail). En l'an 2000, un mémorial fut érigé en souvenir des victimes.

Histoire de l'Australie de 1901 à 1945[modifier | modifier le code]

Cette période va de la création d'un État indépendant (1er janvier 1901), à la fin de la Seconde Guerre mondiale, à laquelle l'Australie participa de façon importante. Pendant cette période, l'Australie va rester encore très proche du Royaume-Uni. Elle se rapprochera des États-Unis à la fin de la guerre.

Indépendance[modifier | modifier le code]

Le début du xxe siècle va voir aboutir près de deux décennies de négociations entre les dirigeants des différentes colonies australiennes et la Nouvelle-Zélande pour la création d'un État fédéral (auquel la Nouvelle-Zélande n'adhérera pas) avec l'approbation d'une constitution par l'ensemble des six colonies australiennes et sa ratification par le parlement britannique en 1900. Le nouvel État fédéral voit le jour le 1er janvier 1901.

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le croiseur HMAS Sydney sera coulé au large des côtes de l'Australie-Occidentale le 19 novembre 1941.

L’invasion de la Pologne par les nazis entraîne les déclarations de guerre de la Grande-Bretagne et de l’Australie le 3 septembre 1939. L'armée australienne deviendrait la première pour arrêter l'avance des armées allemandes et japonaises : arrêtant la Deutsches Afrikakorps d'Erwin Rommel à Tobrouk en 1941, et l'avance japonaise vers la baie de Milne (Papouasie-Nouvelle-Guinée), en 1942.

Lorsqu'éclate la Seconde Guerre mondiale, l'Australie envoie de nouveau ses forces armées pour combattre aux côtés de la Grande-Bretagne. Le 15 septembre 1939, le premier ministre Robert Menzies annonça la formation de la Seconde force impériale australienne.

En 1941, Menzies passa plusieurs mois au Royaume-Uni pour discuter de stratégie avec Winston Churchill et d'autres hommes politiques alors que son image se dégradait en Australie. Quand Menzies revint au pays, il se rendit compte qu'il avait perdu tout appui et dut démissionner d'abord de son poste de Premier Ministre puis de son poste de chef de l'United Australia Party. Arthur Fadden devient Premier Ministre.

La guerre se rapproche du continent australien quand les croiseurs australien Sydney et allemand Kormoran se coulent l'un l'autre au large de l'Australie-Occidentale le 19 novembre 1941 ; les 645 hommes d'équipage périssent et le navire lui-même a été retrouvé le 16 mars 2008.

Après l'attaque de Pearl Harbor, John Curtin insiste pour que les forces australiennes soient rapatriées afin de lutter contre les forces japonaises.

Des prisonniers de guerre australiens et néerlandais à Tarsau, en Thaïlande en 1943.

Les services aériens de l'Armée et de la Marine impériales japonaises mènent une campagne de bombardements contre des objectifs civils et militaires dans le nord de l'Australie notamment le Bombardement de Darwin. La population australienne sent la menace d'invasion japonaise qui pèse sur le pays. Des sous-marins de la marine impériale japonaise portent une série d'attaques contre les villes de Sydney et de Newcastle. La campagne de mobilisation qui s'ensuit sera désignée sous le nom de bataille pour l'Australie. 22 000 Australiens ont été faits prisonniers par les Japonais. Environ 8 000 mourront des conditions de détention.

Du 4 au 8 mai 1942, lors de la bataille de la mer de Corail, au nord-est de l'Australie, une flotte d'invasion japonaise qui se dirige vers Port Moresby est repoussée par un navire américain. En mai 1942, des sous-marins de poche japonais coulent un transporteur de troupes lors d'un raid sur le port de Sydney. Le 8 juin 1942, un sous-marin japonais bombarde trois banlieues de Sydney. La cible était le pont du port de Sydney. Dix obus sont tirés en quatre minutes. Un seul explose et le plus grave dégât causé à la ville est la destruction d'une pile du pont. La menace d'invasion japonaise a été évitée par le succès des alliés dans les batailles de la mer de Corail et de Midway (1942).

L'alliance avec les États-Unis a par la suite été formalisée par le pacte de l'ANZUS (Australia, New Zealand, United States Security) signé à San Francisco en 1951.

Chronologie[modifier | modifier le code]

1500-1600[modifier | modifier le code]

1600-1700[modifier | modifier le code]

1800-1900[modifier | modifier le code]