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Guatémala

(es) República de Guatemala

Drapeau
Drapeau du Guatemala
Blason
Armoiries du Guatemala
Devise Libertad
Hymne Guatemala Feliz
Description de l'image Guatemala (orthographic projection).svg.
Administration
Forme de l'État République
Président Otto Pérez Molina
Vice-présidente Roxana Baldetti
Capitale Guatemala

14° 37′ N, 90° 31′ O

Géographie
Plus grande ville Guatemala
Superficie totale 108 890 km2
(classé 104e)
Superficie en eau 0,4 %
Fuseau horaire UTC -6
Histoire
Entités précédentes
Indépendance De l'Espagne
Date
Démographie
Gentilé Guatémaltèque
Population totale (2012) 14 099 032[1] hab.
(classé 69e)
Densité 127 hab./km2
Économie
Monnaie Quetzal[2] (GTQ)
Développement
IDH (2004) 0,673 (moyen ; 117e)
Divers
Code ISO 3166-1 GTM, GT
Domaine Internet .gt
Indicatif téléphonique +502

Le Guatemala ou Guatémala[3], en forme longue la République du Guatemala ou la République du Guatémala, en espagnol República de Guatemala, est un pays d'Amérique centrale entouré par le Mexique, le Belize, la mer des Caraïbes, le Honduras, le Salvador et l'océan Pacifique. Il fait partie de l'Amérique latine (la langue officielle est l'espagnol). Son nom vient du mot nahuatl Cuauhtēmallān, qui peut se traduire par « Lieu rempli d'arbres[4]» et signifie peut-être « Pays des K'iche' ». Sa monnaie nationale est le quetzal, faisant référence à l’oiseau sacré dont les Mayas utilisaient les longues plumes de la queue comme objets de luxe.

Histoire[modifier | modifier le code]

La civilisation maya est apparue environ 1 000 ans avant l'ère chrétienne. Elle s'est développée dans presque tout le Guatemala actuel. Pedro de Alvarado, un conquistador espagnol, détruisit et soumit brutalement les peuples mayas d'Amérique centrale entre 1523 et 1527.

Indépendance du Guatemala[modifier | modifier le code]

Le Guatemala a obtenu son indépendance au fil d'un long processus. Voici un résumé de celui-ci :

Entre 1807 et 1808, l’Espagne est envahie par Napoléon et est annexée à l’empire de ce dernier. Les effets sont tels que la royauté est retirée à Charles IV ainsi qu’à son successeur légitime, Ferdinand VII. Bonaparte remit plutôt le pouvoir de l’Espagne entre les mains de son frère, Joseph Bonaparte.

L’heure est grave pour les habitants d’Amérique. Soucieux de continuer de prêter allégeance à leur véritable souverain, Ferdinand VII, et inquiets devant la menace de Napoléon, qui ne cache pas ses intentions d’étendre son pouvoir sur les colonies espagnoles d’Amérique, une vaste campagne contre l’occupation française voit le jour dans le royaume.

Les colons espagnols d’Amérique décidèrent de destituer les autorités espagnoles en les remplaçant par des gouvernements substituts dans le but de refréner les envies de Bonaparte et d’exercer le pouvoir pendant l’absence du roi légitime. À ce moment-ci, certains Latino-Américains parlaient d’indépendance, mais cet avis n’était pas partagé par tous. « Plusieurs se seraient contentés d’une plus grande autonomie à l’intérieur de l’empire » [5].

Même si l’Espagne se retrouvait sous le contrôle de l’empire français, une ville au sud du pays y échappait, Cadix. Cette ville était dominée par des libéraux, désireux de mettre un terme à l’absolutisme. Ces dirigeants provoquèrent des élections à Cadix pour former un congrès qui serait constitué de députés en provenance de tous les territoires espagnols, y compris ceux situés en Amérique [6]. «Les députés hispano-américains participèrent activement aux débats, contribuant à rédiger la constitution de 1812» [7]. La constitution de Cadix s’inspirait des grands principes de la Révolution française de 1789, tels que la souveraineté nationale, la séparation des pouvoirs, la division administrative du pays en provinces et le droit de propriété ou l’égalité [8]. On voit grâce à cela apparaître la première forme de démocratie en Amérique, où le droit de vote est accordé à tous les hommes, y compris les indigènes [7].

La constitution fut acclamée par les patriotes libéraux d’Amérique centrale [7], mais José de Bustamante y Gerra, gouverneur du Guatemala et président de l’audience, ainsi que Ramon Casaus y Torres, le nouvel évêque, y étaient farouchement opposés. Le gouverneur tenta de l’entraver d’ailleurs du mieux qu’il put. En revanche, lorsqu’en mars 1814 le roi Ferdinand VII récupéra le pouvoir, il décida par la suite d’abolir la constitution qui créa une vague répressive contre les libéraux. Ainsi, les événements de Cadix n’arrêtèrent pas la marche vers l’indépendance.

En effet, en 1820, une rébellion libérale, dirigée par le général Riego, menaça sérieusement l'absolutisme de Ferdinand VII et le contraignit à annuler l’abolition de la constitution de 1812 [9]. La restauration de la constitution en 1820 permit à la politique centraméricaine d’être plus populaire auprès du peuple et fit émerger différentes factions qui par la suite formèrent les bases des pouvoirs libéraux et conservateurs qui se succédèrent au fil de l’histoire de l’Amérique centrale [10].

Réunion qui décida de l'indépendance le 15 septembre 1821.

C’est l’instabilité de la métropole qui poussa les anciennes colonies américaines à revendiquer leur autonomie face à l’Espagne en 1808 [11]. Le capitaine général Gabino Gaínza devint l’un des atouts majeurs dans l’indépendance. En effet, il agit comme un pont entre les pouvoirs en place et les indépendantistes. C’est lui qui organisa le 15 septembre 1821 un séminaire pour parler avec les autorités de la possibilité d’indépendance qui s’offrait à la Capitainerie générale du Guatemala. À force de débats portant sur l’indépendance immédiate ou le statu quo en attendant le résultat de l’indépendance mexicaine, la décision fut prise et concrétisée par la signature de la déclaration d’Indépendance d’Amérique centrale. L’Amérique centrale obtint alors son indépendance [12].

La déclaration d'indépendance de l'Amérique centrale rédigée le 15 septembre 1821.

[8]. Par la suite, en 1821, alors que le Mexique vient d’obtenir son indépendance, Gabino Ganza insiste auprès des autorités pour que les territoires qui formaient la Capitainerie générale du Guatemala avant l’indépendance s’intègrent dans l’empire mexicain d’Iturbide [12]. Il se laisse convaincre par les arguments d'Iturbide, « un général de l’armée espagnole qui devint plus tard empereur du Mexique » [13]. Ces arguments montrent que « l’Amérique centrale n’est pas encore prête à former une république indépendante » [12]. Il y eut consultation des différentes provinces et villes pendant cette opération. Puis, malgré quelques refus de certaines d’entre elles, l’annexion à l’empire mexicain fut décidée [12]. C’est ainsi que, « [moins] de quatre mois plus tard, le 5 janvier 1822, Gainza et un groupe d’aristocrates décrètent de leur propre chef l’annexion de l’Amérique centrale à l’empire mexicain d’Augustin Iturbide» [14].

Iturbide se révèle être un incapable dans son rôle d’empereur et vide les caisses du Trésor public. En 1823, Iturbide est finalement renversé par Santa Anna et est condamné à l’exil [15]. « [Sous] la pression des libéraux, Fisola[, un général mexicain] convoque le Congrès. Le 1er juillet 1823, c’est la proclamation de la seconde indépendance de l’Amérique centrale» [16] et c’est ainsi que nait la Fédération de l’Amérique centrale.

Une charte appelée Constitution fédérale des Provinces-Unies, qui touche le Guatemala, le Salvador, le Honduras, le Costa Rica et le Nicaragua, est instaurée le 22 novembre 1824. Elle explique quelques formalités, dont la façon que les différents pouvoirs sont distribués au sein de la Fédération [16]. Selon cette charte, « la Fédération est gouvernée par un président, mais le chef de chaque État conserve une grande liberté d’action » [16].

Du fait que cette Fédération présente différentes idéologies politiques, il s’ensuit de nombreux conflits. Il y a d’ailleurs à cet effet plusieurs conflits entre les autorités fédérales et provinciales qui ont eu lieu, prenons par exemple l’emprisonnement du chef d’État du Guatemala, Burrundia, en 1825 par le président Arce, qui amena beaucoup de tensions, suivie de la prise d’armes du Salvador au nom de la légalité [17]. « La Fédération centraméricaine reposait sur une Constitution relativement déséquilibrée qui ne laissait que très peu de moyens financiers et d’autorité à son Président. Surtout, les pouvoirs respectifs des États membres et de la Fédération n’étaient pas clairement définis » [18].

En 1839, une rébellion orchestrée par Rafael Carrera contre le président du Honduras Francisco Morazán renverse le gouvernement en place. C’est à la fin du mandat du président en 1839 et en 1842, à la mort de Morazán, qui fut tué à cause de sa politique autoritaire, que la Fédération se disloqua pour donner lieu à cinq pays bien indépendants, soit le Guatemala, le Honduras, le Salvador, le Nicaragua et le Costa Rica [17],[19].

Durant près d'un siècle, nombre de dictateurs se succédèrent et favorisèrent les immigrants européens et les intérêts nord-américains. Les Amérindiens se virent spoliés de leurs exploitations et durent se réfugier vers les terres arides du nord.

Le Guatemala était le premier producteur de bananes et de fruits tropicaux des Caraïbes, son unique ressource, mais toutes ses terres, toute son économie, furent aux mains de la United Fruit Company, qui s'installa en 1901 dans le pays.[réf. nécessaire]

En 1945, Juan José Arévalo, le président nouvellement élu, instaure une nouvelle ère d'investissements sociaux, ainsi qu'un code du travail et le droit de grève. En juin 1954, son successeur Jacobo Arbenz Guzmán instaure une taxe sur les exportations et décide une réforme agraire (le Décret 900) qui oblige entre autres la United Fruit Company à céder une partie importante de ses terres en friche.

Un coup d'État est mis sur pied lors d’une réunion entre le Président Eisenhower et les frères Dulles. Allen Dulles est le numéro un de la CIA, son frère John Foster Dulles dirige le Département d'État. Par ailleurs, les frères Dulles sont actionnaires de United Fruit et ont travaillé pour un cabinet qui représentait les intérêts de cette société. Ainsi, la CIA renverse Arbenz Guzman et installe à sa place une junte militaire dirigée par le général Carlos Castillo Armas.

Durant les années suivantes, la résistance paysanne tentera tant bien que mal de s'organiser. Dans les années 1960, un mouvement de guérilla s'organise, regroupant idéologues de gauche, plusieurs officiers rebelles ainsi que de nombreux paysans.

En 1982, le général Efraín Ríos Montt fait un coup d'État. Peu de temps après son arrivée au pouvoir, il met en place les patrouilles d'autodéfense civiles (PAC), miliciens recrutés de force par l'armée et ayant comme objectif d'éradiquer la guérilla. Le général met en action sa politique de la « terre brûlée » : ainsi, 440 villages seront complètement rasés, près de 200 000 Mayas seront massacrés[20]> ou encore jetés d'hélicoptères dans l'océan Pacifique. 40 000 réfugiés fuient vers le Mexique. La guérilla réagit en fondant un mouvement armé, l'URNG (Union révolutionnaire nationale guatémaltèque). Le conflit prend alors des allures de guerre civile (voir conflit armé guatémaltèque). Il est renversé par un autre militaire, Óscar Humberto Mejía Victores, en 1983.

Le lac Atitlán, dans le département de Sololá au Guatemala, considéré comme l'un des plus beaux au monde.

En 1985, l'élection du président démocrate-chrétien Vinicio Cerezo Arévalo remet le pouvoir aux mains des citoyens. Son successeur, Jorge Serrano, fomente un nouveau coup d'État mais est finalement destitué peu de temps après et remplacé par Ramiro de León Carpio, qui à ce moment-là occupait la charge d'ombudsman et qui est nommé par le Parlement pour compléter la période présidentielle de M. Serrano. Cette procédure n'était pas parfaitement constitutionnelle, mais le pays était tombé dans un vide juridique car la Constitution ne prévoyait pas la situation dans laquelle ni le président ni le vice-président (tous les deux s'étant enfuis du pays après l'échec du coup en démissionnant de leurs postes) n'était en mesure de prendre en charge la présidence.

Rigoberta Menchú a reçu le prix Nobel de la paix en 1992, « en reconnaissance de son travail pour la justice sociale et la réconciliation ethno-culturelle basées sur le respect pour les droits des peuples autochtones ».

Le , un accord historique est signé avec la guérilla et le conflit prend fin. Alvaro Arzu devient président en 1996. Des élections démocratiques sont organisées en 1999. Le mandat présidentiel d'Alfonso Portillo débute le . Óscar Rafael Berger Perdomo accède au pouvoir dès 2004, à la tête d'un parti conservateur.

En 2008, Álvaro Colom prend la tête de l'État face au général Otto Pérez Molina qui sera finalement élu le 6 novembre 2011 avec 53,76 % des voix.

Politique[modifier | modifier le code]

Otto Pérez Molina, président du Guatemala depuis 2012.

Le Guatemala est une République présidentielle démocratique[21]. Les élections législatives et présidentielles ont lieu tous les 4 ans en même temps. Le président est à la fois le chef de l'État et le chef du gouvernement. Le président et les ministres qu'il nomme sont à la tête du pouvoir exécutif. Le législatif n'est composé que d'une seule chambre comptant 113 députés.

Subdivisions[modifier | modifier le code]

Carte des départements du Guatemala.

Le Guatemala est divisé en 22 départements :

  1. Alta Verapaz
  2. Baja Verapaz
  3. Chimaltenango
  4. Chiquimula
  5. El Petén
  6. El Progreso
  7. Quiché
  8. Escuintla
  9. Guatemala
  10. Huehuetenango
  11. Izabal
  12. Jalapa
  13. Jutiapa
  14. Quetzaltenango
  15. Retalhuleu
  16. Sacatepéquez
  17. San Marcos
  18. Santa Rosa
  19. Sololá
  20. Suchitepéquez
  21. Totonicapán
  22. Zacapa

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte du Guatemala.

Le Guatemala est un pays montagneux, sauf le long de côtes où l'on trouve des plaines. Le climat est tropical, quoique plus tempéré en altitude. La plupart des grandes villes sont situées dans le sud. Parmi elles, citons Guatemala, Antigua, Quetzaltenango et Escuintla. Le grand lac Izabal est situé près de la côte de la mer des Caraïbes.

  • Données géographiques :
    • Superficie : 108 890 km2
    • Densité : 125,6 hab./km2
    • Littoral : 400 km
    • Altitude minimale : 0 m (océans Atlantique et Pacifique)
    • Altitude maximale : 4 211 m (volcan Tajumulco)

Frontières terrestres et maritimes[22][modifier | modifier le code]

Le Guatemala possède 1 687 km de frontières (classé 95e), dont :

  • À l'ouest et au nord : 962 km avec le Mexique
  • À l'est : 266 km avec le Belize
  • Au sud-est : 256 km avec le Honduras
  • Au sud-est : 203 km avec le Salvador
  • À l'est : mer des Caraïbes
  • Au sud : océan Pacifique

Villes principales[modifier | modifier le code]

Ville de Guatemala la nuit.

Climat[modifier | modifier le code]

Situé entre les 16e et 13e parallèles nord, le Guatemala a un régime tropical dans le Petén (à l'ouest de Belize) et dans les plaines côtières, plus larges en bordure de l'Atlantique que le long du Pacifique. Les régions montagneuses couvrent environ la moitié du territoire et bénéficient d'un climat tempéré, variant en fonction de l'altitude.
La pluviosité est variable due à la proximité de deux océans, avec une saison sèche bien marquée de novembre à avril. De mai à novembre, des pluies torrentielles s'abattent sur le pays.

Démographie[modifier | modifier le code]

Deux jeunes filles à Chichicastenango.
  • Population : 13 824 463 (habitants (en 2011)[23]
    • 0-14 ans : 42,4 % (2005)
    • 15-64 ans : 54,2 % (2005)
    • 65 ans et + : 3,3 % (2005)
  • Espérance de vie :
    • Hommes : 67,37 ans (en 2005)
    • Femmes : 70,84 ans (en 2005)
  • Taux de croissance : 2,6 % (en 2001)
  • Taux de natalité : 34,61  (en 2001)
  • Taux de mortalité : 6,79  (en 2001)
  • Taux de mortalité infantile : 45,79  (en 2001)
  • Taux de fécondité : 3,6 enfants/femme (en 2008)
  • Taux de migration : - 1,63  (en 2005)

Près de la moitié (de 40 % à 55 %) des habitants sont d'ascendance maya. On appelle en espagnol ladinos les autochtones et les métis (de sang européen et autochtone) occidentalisés. La majorité des Guatémaltèques vit dans des zones rurales, même si l'urbanisation s'intensifie depuis plusieurs années. Les Garifunas représentent 2 % de la population. La principale religion est le catholicisme (les catholiques représentent entre 50 et 60 % de la population), mais de nombreux éléments des traditions locales y ont été introduits pour former ce que l'on appelle maintenant un syncrétisme maya. Environ 40 % des Guatémaltèques sont protestants et près de 1 % pratique toujours la religion ancestrale maya.

Langues[modifier | modifier le code]

Tissage traditionnel guatémaltèque.

Voir aussi Langues mayas

L'espagnol est la seule langue officielle au Guatemala ; cependant, les Amérindiens ne la comprennent pas tous.

Langues mayas

Depuis les accords de paix de décembre 1996, la Constitution est disponible dans les quatre langues les plus parlées après l'espagnol, soit le quiché, le mam, le cakchiquel et le kekchi. De plus, des documents officiels sont traduits dans certains des 23 dialectes :

Langues disparues

Langue caraïbe

Les Garifunas, qui descendent d'esclaves importés d'Afrique noire au moment de la colonisation, sont présents le long de la côte atlantique depuis le sud de la péninsule du Yucatan au Mexique jusqu'au Honduras, en passant par le Guatemala et le Belize.

Économie[modifier | modifier le code]

L'agriculture représente un quart du PIB, deux tiers des exportations. Ce secteur occupe aussi la moitié de la population active. Le café, le sucre et les bananes sont les principales exportations du pays. Les biens manufacturés et la construction représentent 20 % du PIB. La fin de la guerre civile fit disparaitre le plus grand obstacle aux investissements étrangers. Le président Alvaro Arzu mena une politique de modernisation de l'économie et de libéralisation.

Mais l'agriculture dans le pays est avant tout vivrière notamment chez les mayas. Dans les zones rurales moyennes, chaque famille souvent est contrainte d'envoyer un ou plusieurs de ses membres dans les fincas (grandes exploitation agricole comme la United Fruit Company) principalement situés sur les côtes où les terres sont plus fertiles afin de faire survivre la communauté. L'augmentation du prix du pétrole n'a fait qu'augmenter la crise économique que traverse la grande majorité de la population qui est à 60 % amérindienne.

L'ouragan Mitch, qui frappa le pays en 1998, causa des dégâts, toutefois moins graves que dans les pays voisins.

Le Guatemala est cosignataire, depuis mai 2004, de l'Accord de libre-échange d'Amérique centrale.Ses principaux fournisseurs sont les États-Unis, loin devant le Mexique et la Chine. Côté exportations, les premiers partenaires sont les États-Unis, le Salvador et le Honduras.

Culture[modifier | modifier le code]

La culture maya est toujours très présente au Guatemala, tout comme l'influence de la culture des colons espagnols. Ainsi, de nombreuses femmes portent toujours l'habit traditionnel, la corte la jupe traditionnelle, et le ouipil, la chemise. Plusieurs ruines mayas sont toujours visibles dans le pays à travers divers sites archéologiques, dont le temple du grand jaguar dans la célèbre cité de Tikal. L'architecture de nombreux bâtiments fut fortement influencée par les Espagnols, notamment dans les villes coloniales telles Antigua. La cuisine guatémaltèque, principalement à base de maïs, est très diversifiée, comprenant des mets tels les frijoles ou les tamales.

"La tombe d'une reine guerrière maya enfin découverte" http://www.maxisciences.com/maya/la-tombe-d-039-une-reine-guerriere-maya-enfin-decouverte_art26912.html

La découverte et diffusion de la musique guatémaltèque de la Renaissance et du Baroque par le compositeur et musicologue Dieter Lehnhoff est très importante pour la culture du Guatemala.

L'une des nombreuses églises baroques construites par les Espagnols dans l'ancienne capitale du Guatemala, Antigua
Fêtes et jours fériés
Date Nom Remarques
1er janvier Nouvel An
1er mai Fête du travail
10 mai Fête des mères
17 juin Fête des pères
30 juin Jour de l'armée
15 août Jour de la Vierge de l'Assomption Seulement dans la capitale
15 septembre Jour de l'indépendance
20 octobre Jour de la révolution
1er novembre Toussaint
7 décembre Quema del Diablo
24 décembre Nochebuena
25 décembre Noël
31 décembre Nochevieja

Statistiques[modifier | modifier le code]

  • Lignes de téléphone : 1 450 000 (en 2005)
  • Téléphones portables : 4 640 000 (en 2005)
  • Postes de radio : 1 835 000 (en 2003)
  • Postes de télévision : 2,3 millions (en 2003)
  • Utilisateurs d'Internet : 165 000 (en 2003)
  • Nombre de fournisseurs d'accès internet : 9 (en 2003)
  • Routes : 13 856 km (dont 4 370 km goudronnés) (en 1998)
  • Voies ferrées : 884 km
  • Voies navigables : 990 km
  • Nombre d'aéroports : 477 (dont 11 avec des pistes goudronnées) (en 2000)
  • Nombre d'homicides :
    • 14 000 sous la présidence d'Alfonso Portillo (2000-2004)[24] ;
    • 21 509 en 2004-2007, soit une dizaine par jour, essentiellement par arme à feu[24].

Codes[modifier | modifier le code]

Guatemala a pour codes :

Et aussi :

  • LG, préfixe maintenant inusité, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Vers2333/Brouillon.

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Université de Sherbrook. Perspective Monde, Guatemala, En ligne
  2. Le dollar américain a également valeur légale.
  3. Terme recommandé par la Commission générale de terminologie et de néologie et publié au Journal officiel de la République française le 24 septembre 2008. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019509867&dateTexte=
  4. (es) Etimología de GUATEMALA
  5. (Del Pozo, 2008, p. 31)
  6. (Del Pozo, 2008, p. 31-32)
  7. a b et c (Del Pozo, 2008, p. 32)
  8. a et b (Mastor, 2008, web)
  9. (Del Pozo, 2008, p. 44)
  10. (Britannica, [s.d]a, web)
  11. (Universalis, [s.d]., web)
  12. a b c et d (Mendonça, 2010, web)
  13. (Dictionnaire Robert 2, 2006, p. 1094)
  14. (Buhrer & Levenson, 1980, p. 45)
  15. (Lancha, 2003, p. 71)
  16. a b et c (Buhrer et Levenson, 1980, p. 45)
  17. a et b (Mendonça, 2010b, web)
  18. (Belaubre, 2006, p. 89)
  19. (Buhrer et Levenson, 1980, p. 46-47)
  20. Courrier international no 1169 du 28 mars au 3 avril, p. 28
  21. Université Laval. www.tlfq.ulaval.ca/axl/amsudant/guatemala.htm
  22. http://www.google.ca/imgres?imgurl=http://www.dordogne-perigord- export.com/commun/images/atlas/cartes/carte_guatemala_fr.gif&imgrefurl=http://www.dordogne-perigord-export.com/fr/fiches-pays/guatemala/carte&h=542&w=460&sz=60&tbnid=PEMRoSTRIL8ojM:&tbnh=132&tbnw=112&prev=/search%3Fq%3Dcarte%2Bguatemala%26tbm%3Disch%26tbo%3Du&zoom=1&q=carte+guatemala&hl=fr&usg=__9t5MPoC-0ijhwe44ALmtvrnkUqo=&sa=X&ei=rn-5TbTMMKbx0gGD7-TBDQ&ved=0CB8Q9QEwAQ
  23. THE WORLD FACTBOOK.https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/gt.html/
  24. a et b Paulo A. Paranagua, « L'ONU s'implique dans la lutte contre l'insécurité au Guatemala », dans Le Monde du 24-01-2008

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