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La bibliopégie anthropodermique est la pratique qui consiste à relier des livres avec de la peau humaine. Demeuré rare et confidentiel tout au long de son histoire, cet usage, qui serait né dans les cercles médicaux européens, est attesté au moins depuis le XVIIIe siècle; il connaît son plein essor au siècle suivant avant de perdurer dans les premières décennies du XXe siècle et de disparaître avec la Seconde Guerre mondiale.

Une équipe multidisciplinaire américaine, l’Anthropodermic Book Project, a entrepris depuis 2015 de recenser et de tester les reliures conservées dans les collections institutionnelles auxquelles une origine humaine est attribuée. En date d'octobre 2018, sur les 49 volumes identifiés, 30 ont été testés : 18 d'entre eux se sont révélés être effectivement recouverts de cuir humain[1].

Étymologie et usage du terme[modifier | modifier le code]

Le mot bibliopégie, formé à partir des termes empruntés au grec ancien βιβλίον / biblion (« livre ») et πήγνυμι / pēgnumi (« réparer, renforcer »)[2], désigne l'art de la reliure[3]. L'adjectif anthropodermique, composé du préfixe ἄνθρωπος / ánthrôpos (« être humain ») et du suffixe δέρμα / derma, (« peau »)[2], signifie, littéralement, la peau humaine.

La locution « bibliopégie anthropodermique » ne semble pas avoir été d'usage dans la langue française avant le XXIe siècle. Il s'agit sans doute d'un emprunt à l'anglais anthropodermic bibliopegy, attesté au moins depuis les années 1940, en particulier dans les travaux du bibliographe américain Lawrence S. Thompson (en)[4] portant sur la bibliophilie, ou encore le folklore et les usages historiques de la peau humaine tannée[5].

Historique[modifier | modifier le code]

Lawrence S. Thompson, le premier chercheur à avoir consacré une étude académique à la question, ne trouve pas de traces de la pratique avant le XVIIIe siècle[6]; le premier témoignage plausible de l'utilisation de la peau humaine pour relier un ouvrage serait, selon lui, celui du voyageur Zacharias Conrad von Uffenbach, lors de sa visite de la bibliothèque du syndic de Maastricht à Brême en 1710[6] :

« Nous avons également vu un petit in-duodecimo, Molleri manuale præparationis ad mortem[Note 1]. Il ne semblait y avoir rien de remarquable à son sujet, et vous ne pouviez pas comprendre pourquoi il se trouvait là avant de lire sur la couverture qu'il était relié en cuir humain. Cette reliure inhabituelle, comme je n'en avais jamais vue auparavant, semblait particulièrement bien adaptée à ce livre, consacré à méditer davantage sur la mort. Vous l'auriez pris pour de la peau de porc[7]. »

La pratique se poursuit au cours des premières décennies du XXe siècle, ralentissant après la Première Guerre Mondiale[8]. Les artisans du livre continuent d'exhiber leurs reliures anthropodermiques, véritables témoignages de leur savoir-faire, lors des grandes expositions artistiques ou commerciales, tels les relieurs belges lors de l'Exposition universelle de Liège de 1905[9], ou Augusto Del Zoppo, un Italien établi dans la capitale française, qui présente, lors de l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris en 1925, une reliure intitulée Farfalla Umana (« Le Papillon Humain ») en maroquin rouge mosaïqué, s'ornant d'un motif central en forme de papillon, constitué de peau prélevée sur son propre cou[10].

En France, dans les années 1900, René Kieffer encastre des morceaux tannés de peau tatouée dans le maroquin de trois reliures destinées à la bibliothèque d'un médecin bibliophile : Bubu de Montparnasse (1re édition en 1901) de Charles-Louis Philippe, Rabiâ el Kouloub, ou le Printemps des cœurs (1902) de Sliman ben Ibrahim Baâmer (traduction d'Étienne Dinet) et Fêtes foraines de Paris (1906) de Gabriel Mourey[11],[12]. De semblables reliures enchâssant des tatouages sont aussi notamment réalisées par le Parisien Auguste Bernasconi pour un exemplaire du Camp Domineau (1937) de Pierre Mac Orlan[13], ou encore le Lyonnais Albert Guétant pour un exemplaire de L'Argot du milieu (1928)[Note 2] de Jean Lacassagne[14] et en 1935[15] pour un recueil de documents concernant un duo d'assassins, ornés des tatouages prélevés sur la peau de l'un d'entre eux[16],[17].

En Angleterre, George Sutcliffe, de la réputée firme londonienne Sangorski & Sutcliffe (en) recouvre de peau humaine en 1914 une édition de la Danse macabre de Hans Holbein le Jeune[18].

La pratique de la reliure anthropodermique semble disparaître avec la Seconde Guerre mondiale

Provenance[modifier | modifier le code]

Motivations[modifier | modifier le code]

Murderabilia

Commémoration[modifier | modifier le code]

Trophée[modifier | modifier le code]

Collection[modifier | modifier le code]

donner davantage de valeur à un livre / le transformer en objet de collection
  • En 1934, le marchand de livres et collectionneur Charles F. Heartman (1883-1953), fait relier en peau humaine (fournie par Heartman) par Joseph William Zaehnsdorf trois exemplaires de la première édition de Poems on Various Subjects, Religious and Moral (en) de Phillis Wheatley (coût total : 4 pounds, 12 shillings et 9 pences). Selon Megan Rosenbloom, en tenant compte de l'action de Heartman en faveur de la sauvegarde de la littérature afro-américaine et de la promotion de l'oeuvre de Wheatley, Heartman souhaitait probablement créer des objets de collection (Rosenbloom 2020, p. 106-109)
  • un exemplaire d'une édition bon marché de la Vie de Jésus d'Ernest Renan ("Édition populaire... petit livre à vingt sous"), reliée en peau humaine pour lui conférer plus de valeur, d'après sa dédicace :
    • "Pour toi, ma chère P... ce petit livre aux éditions épuisées par le succès, chef d'oeuvre dont j'ai cherché à augmenter la valeur première, en le faisant relier à ton intention avec un peu de la peau de la femme X..., morte dernièrement à l'Hôtel Dieu de Nantes, de bacillose intestinale; j'eus le devoir au commencement du semestre d'hiver de préparer son creux axillaire. / J'espère que tu me pardonneras cette édition peu luxueuse et d'une facture très médiocre, la seule que j'ai pu trouver dans le moment, si tu considères le prix inestimable qu'ajoute à ce livre une pareille reliure et je pense que tu reliras souvent avec émotion cette admirable Vie de Jésus, qui, comme l'écrit Renan, te fera un moment oublier et renouvellera pour toi la douceur de cette idylle sans pareille, qui, il y a dix huit cents ans, ravit de joie quelques humbles ! / Ton frère dévoué, / R. F. / Nantes, le 10 janvier 1906." (Pierre Dufay, « Reliures en peau humaine », L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, vol. LXXIII, no 1438, 1916, col. 370-371 [lire en ligne])
    • voir aussi bac 36 (liste)



Authentification[modifier | modifier le code]

Examen visuel[modifier | modifier le code]

  • Frédérique Juchauld, Philippe Bonnenberger et Alexis Komenda, « Identification de l'espèce animale des cuirs de reliure et des parchemins », dans Matériaux du livre médiéval, vol. 30, Brepols Publishers, coll. « Bibliologia », (ISBN 978-2-503-53386-5, DOI 10.1484/m.bib-eb.3.4493), p. 13–28
reliures soumises à des médecins (ou autre) pour examen visuel
  • Constitution 1791
  • Reliure vendue Bordeaux 1889
  • livre de Newberry
    • "Note on fly-leaf states that the book is "bound in human skin"; a Chicago dermatologist studied the binding in the early 20th century and confirmed the note (consult Thomason, L. S. Bibliologia comica, page 146) but the Newberry Conservation staff determined the binding material is not human skin, but rather a highly burnished goat."
  • Bouland du Wellcome ?

ADN[modifier | modifier le code]

Empreinte de masse peptidique[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

  • rech espèce animal parchemin

Vrais et faux[modifier | modifier le code]

  • "With the PMF test we now know that the College of Physicians of Philadelphia’s 1709 copy of John Locke’s An Essay on Human Understanding (Libri IV de intellectu humanu), highly influential among the thinkers of the French Revolution, is bound in cattle hide, contrary to the inscription by an Ethel Barnett that claimed: “This ancient book has Latin within and is bound in a nice little piece of my skin.” Testing of a 1671 prayer book at the University of California’s Bancroft Library (the book’s inscription states it was rebound in the skin of its former owner, a clergy member executed in the French Revolution) found that its pebbly black cover comes from a horse, not a human." (Rosenbloom, https://www.laphamsquarterly.org/roundtable/book-its-cover )

Sujets des livres reliés[modifier | modifier le code]

Analyse[modifier | modifier le code]

Apparence / esthétique[modifier | modifier le code]

  • de la décoration des plats avec des morceaux de peau humaine tatouée

Dans la fiction[modifier | modifier le code]

  • (en) Ian Conrich et Laura Sedgwick, Gothic Dissections in Film and Literature: The Body in Parts, Palgrave Macmillan, (ISBN 9781137303585, 1137303581 et 1137303573), chap. 12 (« Skin »), p. 181-196.
  • (en) Martin J. Auernheimer, « The Book with a Thousand Faces : The Evolution of the Necronomicon in the Evil Dead Universe », dans Cynthia J. Miller et A. Bowdoin Van Riper (dir.), Terrifying Texts : Essays on Books of Good and Evil in Horror Cinema, McFarland, (ISBN 978-1-4766-7130-7), p. 44-57.
  • (en) Sue Matheson, « Horror Comedy by the Book : Grimoire, Carnival and Heteroglossia in Kenny Ortega's Hocus Pocus (1993) », dans Cynthia J. Miller et A. Bowdoin Van Riper (dir.), Terrifying Texts : Essays on Books of Good and Evil in Horror Cinema, McFarland, (ISBN 978-1-4766-7130-7), p. 186-197.
  • (en) John Wisdom Gonce III, « Unspeakable Cuts : The Necronomicon on Film », dans David Harms et John Wisdom Gonce III, The Necronomicon Files : The Truth Behind Lovecraft's Legend, Boston / York Beach (Maine), Weiser Books, (1re éd. 1998) (ISBN 1-57863-269-2), p. 225-279. (extraits pdf, Google Drive)
    • Lovecraft n'a jamais prétendu que le Necronomicon est relié en peau humaine
  • Necronomicon - human skin - 1954
  • "Lovecraft's synthetic folklore soon became independent of its creator. August Derleth (1966, 266) quotes an article that appeared in the men's magazine Sir! in 1954 describing the Necronomicon as a real book bound in human skin. Significantly, Derleth's quotation never mentions Lovecraft. This sighting also signals that by the 1950s, the legend was spreading to different demographics from the readers of Weird Tales." (Joseph P. Laycock, "How the Necronomicon Became Real: The Ecology of a Legend", dans Darryl Caterine et John W. Morehead, éd., The Paranormal and Popular Culture : A Postmodern Religious Landscape, Routledge (ISBN 1351731815 et 9781351731812), 2019, p. 188, citant August Derleth, "The Making of a Hoax" dans The Dark Brotherhood and Other Pieces, 1966, p. 266.)
    • (en) Joseph P. Laycock, « How the Necronomicon Became Real: The Ecology of a Legend », dans Darryl Caterine et John W. Morehead, éd., The Paranormal and Popular Culture : A Postmodern Religious Landscape, Routledge, (ISBN 1315184664 et 9781138738577, OCLC 1083179098), p. 184-197 (?). résumé
    • identification de la source : Arthur Scott, « Strange Uses of Human Skin », Sir!, septembre 1953 (selon (es) Jorge Velazco, "La magia oculta de los muertos", Revista de la Universidad de México, juin 1974, p. 44-45, ici p. 45 autre version
    • citation d'Arthur Scott : "For my part, I'd like to see what is legended in the book trade to be one of the rarest books in the world. It's a copy of the fabulous Necronomicon — a book of spells to summon demons and other diabolical forces — alleged to have been written by the 'Mad Arab' sorcerer Abdul Al-hazred about seven centuries ago. Of the few copies of the Necronomicon — all hand written — which are believed to exist in the hands in private collectors, this is the only one in which both the pages and the binding are believed to be made of human skin. Furthermore, all the skins were taken from persons who were killed by sorcery, say the bibliophiles." (cité dans Barry B. Baker, "Something in our myst", South Carolina Librarian v.15 n.2 Spring/1971, p. 10-11, 39-41 (citation de Scott, p. 11)
    • traduction française du texte de Derleth :
      • August Derleth (trad. de l'anglais américain par Jacques Parsons), « Genèse d'une mystification », dans François Truchaud (dir.), H. P. Lovecraft, Paris, Editions de l'Herne, coll. « Cahiers de L'Herne » (no 12), , 2e éd. (1re éd. 1969) (ISBN 2851970518 et 9782851970510, OCLC 299800739), p. 279-282.
        • Il est peu étonnant que des écrivains qui ne se soucient guère d'aller au fond des choses prétendent que le Necronomicon est un livre qui existe ; ainsi dans le numéro de septembre 1953 de Sir !, Arthur Scott conclut en ces termes un article intitulé Curieuses utilisations de la peau humaine.
          • "Pour ma part, j'aimerais bien voir l'ouvrage qu'une tradition ayant cours dans le commerce de la librairie voudrait faire passer pour l'un des livres les plus rares du monde. C'est un exemplaire du fameux Necronomicon - un recueil de formules magiques pour appeler les démons et autres forces diaboliques - que l'on prétend avoir été écrit il y a environ sept siècles par le « Arabe Fou », le sorcier Abdul Alhazred. Des quelques rares exemplaires, tous manuscrits, que l'on croit exister dans des collections privées, c'est le seul dont les pages et la reliure soient, dit-on, faites de peau humaine. Bien plus, toute la peau utilisée a été prélevée sur le corps de personnes ayant été tuées par des moyens ressortissant à la sorcellerie ; c'est du moins ce que disent les bibliophiles. "
  • Dans le roman Berceuse (Lullaby) de Chuck Palahniuk (2002), le recueil de sortilèges d'où est tirée la « chanson d'élimination » est relié en peau humaine teinte en rouge, à la couverture ornée d'un tatouage noir en forme de pentagramme[19].
  • Elizabeth Hand, The Book of Lamps and Banners, 2020, 4e roman de la série Cass Neary
    • Danielle Trussoni, "Grim, Ghastly and Gruesome: New Horror Fiction", The New York Times, 22 oct 2020 :
      • "... Cass becomes embroiled in a crime in London: A book dealer is murdered, a rare book — a lost manuscript rumored to have been written by Aristotle for his student Alexander the Great called “The Book of Lamps and Banners” — is stolen, and the Swedish millionaire who bought it goes missing. The book has a history of causing trouble; it has “left more bodies than the Maltese Falcon.” It also happens to be bound in human skin, a practice known as anthropodermic bibliopegy. The book, which “could change everything we know about ancient history,” creates an exciting hunt for Cass and her old flame, Quinn. Along the way, Cass burns through neo-Nazis, a bag of crank, a has-been singer from the 1980s turned villain..."
  • "The Skull, a 1965 horror staring Christopher Lee as a collector who acquires the Marquis de Sade's skull, and a book bound in his skin (which looks nothing like a book bound in human skin...)"

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Gerald Chaudron, « “It’s Not Human!” : Another Example of Anthropodermic Bibliopegy Discredited », RBM: A Journal of Rare Books, Manuscripts, and Cultural Heritage, vol. 18, no 1,‎ , p. 26-36 (ISSN 1529-6407 et 2150-668X, lire en ligne)
  • Ernest de Crauzat, « Reliures en peau humaine », Plaisir de bibliophile : gazette trimestrielle des amateurs de livres modernes, vol. II,‎ , p. 141-160 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
    Version remaniée dans : Ernest de Crauzat, La Reliure française de 1900 à 1925, vol. I, Paris, René Kieffer, , p. 135-150 et pl. 138-141.
  • (en) Jacob Gordon, « In the Flesh? Anthropodermic Bibliopegy Verification and Its Implications », RBM: A Journal of Rare Books, Manuscripts, and Cultural Heritage, vol. 17, no 2,‎ , p. 118-133 (ISSN 1529-6407 et 2150-668X, lire en ligne).
  • (en) Daniel K. Smith, « Bound In Human Skin : A Survey of Examples of Anthropodermic Bibliopegy », dans Joanna Ebenstein et Colin Dickey (éditeurs), The Morbid Anatomy Anthology, New York, Morbid Anatomy Press, (ISBN 978-0-9893943-0-7), p. 380-393. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Lawrence S. Thompson, « Tanned Human Skin », Bulletin of the Medical Library Association, vol. 34, no 2,‎ , p. 93–102 (ISSN 0025-7338, PMID 16016722, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Lawrence S. Thompson, « Bibliopegia Fantastica », Bulletin of the New York Public Library, vol. 51, no 2,‎ , p. 71-90 (ISSN 0028-7466, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Lawrence S. Thompson, « Legends of Human Skin », Papers of the Michigan Academy of Science, Arts and Letters, vol. 34,‎ , p. 277-287 (ISSN 0096-2694, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Lawrence S. Thompson, « Religatum de Pelle Humana », dans Bibliologia Comica : or Humorous Aspects of the Caparisoning and Conservation of Books, Berkeley, Peacock Press, (lire en ligne), p. 119-160. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
    première publication : Southern Folklore Quarterly, vol. 13, 1949, p. 105-120.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Manuale de Præparatione ad mortem du pasteur et poète luthérien Martin Moller, publié pour la première fois en 1593, livre de dévotion pour se préparer à la mort.
  2. Bien que la notice du catalogue de vente ne précise pas la date d'édition, il s'agit sans doute de l'édition originale de 1928, puisque les rééditions de 1935 et 1948 ont été réalisées avec la collaboration de Pierre Devaux.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « The Anthropodermic Book Project (home page) », sur The Anthropodermic Book Project, (consulté le )
  2. a et b (en) Michelle Corbet, « Library's special collections home to a skin-crawling read », sur The Daily Helmsman, (consulté le )
  3. Denis Muzerelle, « Bibliopégie », sur Codicologia : vocabulaire multilingue pour la description des manuscrits, Institut de recherche et d'histoire des textes (IRHT) (consulté le ), d'après Denis Muzerelle (IRHT), Vocabulaire codicologique : répertoire méthodique des termes français relatifs aux manuscrits... [édition hypertextuelle], version 1.1, 2002-2003 (établi d'après l'ouvrage édité à Paris, Editions CEMI, 1985), no 641.01.
  4. (en-GB) Hubert M. Martin, Jr., « THOMPSON, Lawrence Sidney, Jr », notice biographique, sur Database of Classical Scholars (consulté le )
  5. (en) Lawrence S. Thompson, « Promptuary of Anthropodermic Bibliopegy », The Book Collector's Packet, vol. 4, no 2,‎ , p. 15-17 (cité par Thompson 1947, p. 90, note 79); Thompson 1946, p. 94, 97-102; Thompson 1947, p. 71, 90; Thompson 1948, p. 279, 280, 284, 287; Thompson 1968 (première publication en 1949).
  6. a et b Thompson 1968, p. 135.
  7. (de) Zacharias Conrad von Uffenbach, Merkwürdige Reisen durch Niedersachsen, Holland und Engelland, vol. 2, Francfort, Gaum, (lire en ligne), p. 192, cité et traduit de l'allemand à l'anglais par Thompson 1968, p. 135.
  8. Thompson 1968, p. 152.
  9. Gustave Drèze, Le Livre d'or de l'Exposition universelle et internationale de 1905 : histoire complète de l'Exposition de Liège, vol. 2, Liège, Impr. A. Bénard, (lire en ligne), p. 119
  10. (it) « La Farfalla Umana (rilegatura in pelle umana) », Giornale della libreria, Milan, vol. 38, no 47,‎ , p. 690-691 (lire en ligne, consulté le ); Pierre Frauchard, « Lard décoratif », La Voix du combattant, vol. 7, no 333,‎ , p. 2 (lire en ligne); « Échos de partout - Curiosité », Nouvelliste valaisan, Saint-Maurice (Valais), vol. 22, no 140,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  11. Crauzat 1926, p. 153-156.
  12. « La Bibliothèque du professeur Cornil », La Chronique médicale, no 15,‎ , p. 324 (lire en ligne)
  13. « Le Camp Domineau », notice de l'ouvrage avec 6 photographies, sur Librairie de l'Amateur (consulté le ) version archivée : « Éd. 1937 / MAC ORLAN (Pierre) / Le camp Domineau. / Paris, Nouvelle Revue Française, 1937; In-12, 223 pp., demi-chagrin rouge à coins, dos à quatre nerfs, couvertures et dos conservés, fragment de peau humaine contrecollé sur le plat supérieur, tête dorée (reliure signée de Bernasconi). / Édition originale, un des 120 exemplaires numérotés sur alfa Lafuma Navarre, seul grand papier après 30 pur fil. Étonnante reliure de Bernasconi : selon une note manuscrite sur une page de garde, un fragment de peau tatouée de légionnaire, sur laquelle est inscrit "crève", a été inséré sur le plat supérieur ; la devise des légionnaires étant "marche ou crève !". 900 € »; Notice du livre (sans image) aussi sur AbeBooks, page consultée le 17 décembre 2018.
  14. Lot 170 - Lacassagne (Docteur Jean). L’Argot du milieu (notice de catalogue de vente aux enchères avec photo de la reliure), Ferri & Associés, Livres anciens et modernes provenant des bibliothèques de Monsieur C., de Monsieur. B. et appartenant à divers (Paris, Hôtel Drouot, 11 avril 2018), page consultée le 17 décembre 2018 version archivée : « LACASSAGNE (Docteur Jean). l’Argot du milieu, préface de Francis Carco. Paris, Albin-Michel, maroquin fauve avec, incrustés dans les plats, deux fragments de peau tatouée, dentelle intérieure, tête dorée, couverture illustrée (Albert Guetant). Un des 30 exemplaires sur pur fil Montgolfier (n°1). Le 1er f. blanc porte la mention manuscrite indiquant l’origine. Un mors faible. 600 - 800 € (Prix sans frais : 1 600 €) ». Notice aussi sur Drouot (sans estimation, ni prix de vente) - version pdf du catalogue (Lot 170, p. 54).
  15. « Recueil de documents concernant Rambert et Mailly (...), recueillis par le docteur Jean Lacassagne », sur Criminocorpus (consulté le ), p. 3.
  16. « Rambert et Mailly : recueil d'une trentaine de documents (1931) », Collection Philippe Zoummeroff, sur Criminocorpus (consulté le )
  17. Lot 237 (notice de catalogue de vente aux enchères), Catalogue Philippe Zoummeroff. Crimes et châtiments (livres - manuscrits - photographies - dessins), Pierre Bergé & Associés, 2014 (Paris, Hôtel Drouot, 16 mai 2014 - Lot retiré).
  18. Smith 2014, p. 390.
  19. Chuck Palahniuk (trad. de l'anglais américain par Freddy Michalski), Berceuse [« Lullaby »], Gallimard, (ISBN 2-07-076649-7 et 9782070766499, OCLC 319797630), p. 112, 247.

Pour aller plus loin[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

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