Werner Blankenburg

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Werner Blankenburg
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Naissance
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StuttgartVoir et modifier les données sur Wikidata
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Viktor Brack (supérieur)Voir et modifier les données sur Wikidata

Werner Blankenburg (né le à Caputh, mort le à Stuttgart) est un fonctionnaire nazi sous le Troisième Reich. Il dirige la section IIa à la Chancellerie du Führer à partir de 1938.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il entre au parti nazi et dans la SA en . En élevé au rang d'Obersturmführer il est nommé Oberreichsleiter de la section IIa dans le département des affaires de l'état et du parti à la Chancellerie du Reich. Le Adolf Hitler mandate Viktor Brack et Karl Brandt pour organiser l'euthanasie de tous les handicapés mentaux du Troisième Reich jugés incurables, des « malades indignes de vivre » selon la formule des responsables nazis. « Le Reichsleiter Bouhler et le docteur en médecine Brandt sont chargés, sous leur responsabilité, d'étendre nominativement les attributions de certains médecins ; ceux-ci pourront accorder une mort miséricordieuse aux malades qui auront été jugés incurables selon une appréciation aussi humaine que possible - Adolf Hitler » [1]. La chancellerie met secrètement en place le programme « d'euthanasie » des enfants, puis l'Aktion T4. L'équipe de direction fut constituée le . Werner Blankenburg en fait partie et devient l'assistant de Viktor Brack[2].

En , Werner Blankenburg est évacué vers la Bavière. Il prend une fausse identité et s'installe après la guerre à Stuttgart. Il travaille dans une banque à Ludwigsburg puis devient représentant d'une société de textile à Freudenstadt. Il meurt le à Stuttgart.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Berlin, den 1. September 1939 Reichsleiter Bouhler und dr. med. Brandt sind unter Verantwortung beauftragt, die Befugnisse namentlich zu bestimmen der Ärtzte so zu erweitern, dass nach menschlichen Ermessen unheilbar Kranken bei kritischter Beurteilung ihres Krankheitszustandes der Gnadentod gewährt werden kann, Adolf Hitler »
  2. Édouard Husson (préf. Ian Kershaw, postface Jean-Paul Bled), Heydrich et la solution finale, Paris, Perrin, coll. « Tempus, » (no 422), , 751 p. (ISBN 978-2-262-02719-3, OCLC 880822191), p. 183