« Claude Sérillon » : différence entre les versions

Biographie
Naissance	20 octobre 1950 (73 ans); Nantes, Loire-Atlantique
Nationalité	française
Formation	Université de Nantes
Activités	Journaliste, présentateur de journal
Période d'activité	depuis 1970
Conjoint	Catherine Ceylac
Position	Animateur de télévision

Navigation interactive dans l’historique

← Modification précédente

Contenu supprimé Contenu ajouté

VisuelWikicode

Intégrés

Dernière version du 9 mai 2024 à 18:50

Claude Sérillon, né le 20 octobre 1950 à Nantes, est un journaliste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Claude Sérillon est élève à l'école du Breil-Malville, puis du lycée Jules-Verne ; il fait des études supérieures de lettres à l'université de Nantes, obtenant une licence. Encore étudiant, il débute dans le journalisme en 1970, comme pigiste pour le quotidien Presse-Océan. Il fait son entrée dans ce journal à l'occasion d'un voyage en Norvège : il propose alors un reportage sur le club de football Strømsgodset IF, champion de Norvège 1970, que le FCN (Football Club de Nantes) doit rencontrer un peu plus tard en Coupe d'Europe. Dans l'après-midi du 28 janvier 1972, au cours de sa tournée des informations, il se trouve place Saint-Pierre alors que débute l'incendie de la cathédrale de Nantes ; il est donc le premier journaliste présent sur les lieux, suivant les pompiers dans les combles du bâtiment, et son reportage constitue une part essentielle du journal du lendemain, dont la première page comporte seulement une photo de l'incendie et la mention « 16 h 19 »^[1].

Télévision[modifier | modifier le code]

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mars 2016).

Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

En 1973, il intègre l'ORTF Île-de-France. Il arrive à Antenne 2 en 1975, et prend les commandes du journal de 18 h 45 l'année suivante, en 1976 jusqu'en 1979.

En 1979, il est chargé de la revue de presse dans Antenne 2 Midi, mais en est remercié pour avoir abordé l'affaire des diamants de Bokassa, mettant en cause Valéry Giscard d'Estaing^[2]^,^[3].

Il intègre à nouveau la rédaction en juillet 1981 comme rédacteur en chef du service société, et présente le Journal de 20 heures en été 1982. En février 1984, il quitte Antenne 2 pour TF1 afin d'y présenter le Journal de 20 heures de la Une qui se trouve alors en perte de vitesse face au tandem Christine Ockrent / Bernard Rapp. Toutefois, il n'adhère pas à la nouvelle "mise en scène" du JT engagée par Alain Denvers en janvier 1985^[4]. Il retourne sur Antenne 2 pour présenter le 20 h en alternance avec Bernard Rapp à partir du 6 janvier 1986^[5]. Il devient ainsi un des rares présentateurs, avec PPDA et Bruno Masure, à avoir été titulaire du 20 h des deux principales chaînes nationales.

Renvoyé du journal de 20 heures en juillet 1987 sur pression du gouvernement Chirac pour avoir « maltraité » le préfet de police de Paris dans l'affaire Malik Oussekine, mais surtout à l'approche de la présidentielle, Claude Sérillon doit attendre onze ans pour reprendre le même poste, en août 1998, en remplacement de Daniel Bilalian.

Pendant les Jeux olympiques d'hiver de 1992, se déroulant à Albertville, il anime quelques « talk-shows » sur la chaîne éphémère Euro HD, mise en place par l'ORTO 92 (créée par les chaînes publiques françaises France Télévision pour promouvoir la télévision haute définition au format HD Mac diffusé en D2MAC), en compagnie de Daniel Cazal.

Aux côtés de l'astrophysicien Hubert Reeves à Toulouse en 1997.

Toutefois, il reste fidèle à Antenne 2 et enchaîne plusieurs émissions de reportages et de débats comme Édition spéciale, Place publique, conçues avec Serge Moati^[6], Raison de plus ou Géopolis, sans oublier la coprésentation pendant dix années du Téléthon et des soirées Nuits des étoiles au côté d'Hubert Reeves. Lors d'un Téléthon, interviewant Michel Boujenah, qui raconte des anecdotes rocambolesques, Claude Sérillon est pris d'une crise de fou rire très communicatif, et propre à lui.

France 2[modifier | modifier le code]

Le 17 août 1998, on lui rend les rênes du 20 heures sur France 2 où il propose alors un JT remanié. L'audience néanmoins demeure inférieure à celle de la Une.

Le 13 septembre 1999, fidèle à sa réputation d'indépendance, il réalise une interview sans concession de Lionel Jospin alors Premier ministre^[7], qui s'en montre peu satisfait^[8]^,^[9]. La présidentielle approchant, Sérillon, tout comme en 1987, devient un interviewer « boudé à gauche et peu apprécié à droite^[10] ». Le 12 juillet 2001, il arrête le journal, et, Olivier Mazerolle, nouveau patron de l'information de la chaîne, lui retire la présentation du JT^[11], et, en septembre, il est remplacé par David Pujadas, débauché de LCI.

Par la suite, il quitte France 2 et retrouve ainsi intégralement sa liberté de parole. En 2002, Patrick Chêne fait appel à lui pour son projet de dynamisation de la chaîne Santé Vie mais la chaîne cesse d'émettre un an plus tard.

De 2007 à 2012^[12], il rejoint l'équipe de Michel Drucker en tant que chroniqueur, dans la seconde partie de l'émission Vivement dimanche prochain sur France 2, afin de présenter au sein d'une rubrique l'actualité cinématographique et littéraire du moment. Il quitte l'émission, déclarant en septembre 2012 vouloir se consacrer à de nouveaux projets^[13].

Depuis 2007, il coprésente avec Dominique Roederer l'émission politique hebdomadaire Ôtrement dit diffusée sur France Ô et sur les radios et les télévisions de RFO en Outre-mer.

Les années 2010[modifier | modifier le code]

En janvier 2009, il annonce publiquement sa candidature à la présidence de Public Sénat. Il se retrouve ainsi face à Pierre Sled, Thierry Guerrier, Gilles Leclerc et Ghislain Achard. Au troisième tour, il se retrouve face au candidat Gilles Leclerc, alors chef du service politique de la rédaction de France 2. Le 28 avril, Gérard Larcher, président du Sénat tranche entre les deux candidats pour la présidence de Public Sénat^[14].

À l'issue d'un long processus de sélection entamé début mars, mené par une commission de sélection du Sénat, Gilles Leclerc a finalement été nommé par Gérard Larcher président de la chaîne parlementaire Public Sénat le 29 avril 2009.

Claude Sérillon fait partie de l'équipe de communication de François Hollande, candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle française de 2012^[15], élu président de la République le 6 mai 2012. Le 3 janvier 2013, il est nommé conseiller à la présidence de la République, pour renforcer le service de communication de l'Élysée^[16]^,^[3], qualifié de « spin doctor de l’Élysée » par un média^[2]. Au début février 2014, sa mission évolue et est désormais concentrée sur la communication Web de l'Élysée^[17]. Le 10 juin 2014, Le Monde et Europe 1 annoncent la fin de sa mission auprès du chef de l'État^[18]. Sa démission est effective le 16 juillet de la même année^[19].

Depuis novembre 2015, il est chroniqueur pour les journaux du groupe Centre-France^[20].

En 2017, il publie à nouveau un recueil de nouvelles, La Conversation. L'ouvrage est finaliste du Prix Goncourt de la nouvelle 2017^[21].

Émissions présentées[modifier | modifier le code]

Animateur de Télévision[modifier | modifier le code]

1976-1979 : Journal de 18h45 (Antenne 2)
1982 et 1986-1987 : Journal de 20 heures (Antenne 2)
1984-1985 : Journal de 20 heures (TF1)
1987-1990 : Haute Curiosité (Antenne 2)
1987-1996 : Téléthon (Antenne 2) et (France 2)
1988-1989 : Edition spéciale (Antenne 2)
1988-1991 : Les Dossiers de l'écran (Antenne 2)
1989 : Place publique (Antenne 2)
1990 : Une fois par jour (Antenne 2)
1992-2001 : Les Nuits des étoiles (Antenne 2) et (France 2)
1992 : Résistances (Antenne 2)
1992 : Raison de plus (Antenne 2)
1992-1996, 1999-2001 : Géopolis (France 2)
1996-1997 : C'est à suivre... (France 2)
1998-2001 : Journal de 20 heures (France 2)
2001 : Rendez-vous politiques du jeudi (France 2)
2002-2003 : Bistouri (Santé Vie)
2007-2008 : Ôtrement dit (France Ô)

Chroniqueur[modifier | modifier le code]

2007-2012 : Vivement dimanche prochain (France 2)

Publications[modifier | modifier le code]

De quoi je me mêle (essai), Balland, 1987.
Un certain sentiment d'injustice, avec Jean-Louis Pelletier, 1988.
Le Bureau (roman), Lattès, 1996.
Une femme coupable (roman), Grasset et Fasquelle, 1999.
Dis-moi je t'aime (nouvelles), Balland, 2004.
Le Cap et la Route, entretiens avec Jean Glavany, Éditions Privat, 2005.
Tu dors ? Non je rêve (nouvelles), Éditions du Panama, 2006.
Les Années 70, avec Blandine Houdart, Laura Cuisset et Clara Engel, Éditions du Chêne, 2006.
Les Années 80, Éditions du Chêne, 2006.
Les Années 90, Éditions du Chêne, 2007.
Les Mots de l'actu, Éditions Marabout, 2009.
Dire du mal, Éditions Descartes & Cie, 2015.
La Conversation (nouvelles), Cent Mille Milliards, 2017.
Se donner rendez-vous (poésie), Éditions Atelier Baie & François Fontès, 2022.

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Jean-Charles Cozic et Daniel Garnier, La Presse à Nantes de 1757 à nos jours, t. III : De 1928 à jours, éditions L’Atalante, Nantes, 2009 (ISBN 978-2-84172-397-3), p. 310-311 et 414.
↑ ^{a et b} Alexandre Le Drollec, « Claude Sérillon : star du 20 heures, bête noire de la droite et spin doctor de l'Élysée », sur teleobs.nouvelobs.com, TéléObs, 2 janvier 2013 (consulté le 4 janvier 2013).
↑ ^{a et b} Nicolas Barotte, « Sérillon en charge de la communication à l'Élysée », sur lefigaro.fr, Le Figaro, 3 janvier 2013 (consulté le 26 janvier 2013).
↑ Jacques Asline, La Bataille Du 20 Heures, Acropole, février 1990, 261 p. (ISBN 9782735701308), p176
↑ « Antenne 2 Le Journal de 20H : émission du 6 janvier1986 | INA » (consulté le 12 février 2022)
↑ « Place publique - L'Encyclopédie des émissions TV », sur Toutelatele.com (consulté le 28 janvier 2013).
↑ Interview de Lionel Jospin par Claude Sérillon au JT de France 213 septembre 1999 sur le site de l'Ina
↑ Éric Aeschimann, Judith Perrignon, « Comment Jospin a lancé sa « deuxième étape ». Le 13 septembre, son intervention télévisée était trop « abstraite ». Lundi à Strasbourg, il corrigeait le tir. Récit. », sur libération.fr, Libération, 30 septembre 1999.
↑ Ivan Valerio, « Quand Manuel Valls faisait débarquer Claude Sérillon du JT de France 2 », sur lelab.europe1.fr, 19 janvier 2013 (consulté le 12 février 2015).
↑ Bernard Delattre, « Bonsoir, merci » l'insolent », sur laLibre.be, La Libre Belgique, 6 juillet 2001.
↑ « France 2/ Olivier Mazerolle répond à Claude Sérillon », sur leParisien.fr, Le Parisien, 6 juillet 2001.
↑ APF, « Claude Sérillon quitte Vivement dimanche », sur Europe1.fr, 15 septembre 2012.
↑ Patrice Le Nen, « Claude Sérillon : « j'ai décidé de quitter Vivement dimanche », sur programme-tv.net, Télé Loisirs, 15 septembre 2012.
↑ Emmanuel Berretta, « Les deux candidats pour la succession d'Elkabbach sont Sérillon et Leclerc] », sur lepoint.fr, Le Point, 1^er mars 2009.
↑ Interview de Claude Sérillon sur Canal+ le 21 octobre 2011.
↑ AFP, « Claude Sérillon nommé conseiller à l'Élysée », sur liberation.fr, Libération, 3 janvier 2013 (consulté le 3 janvier 2013).
↑ Alexandre Boudet, « Claude Sérillon désormais chargé du Web à l'Élysée : quel bilan pour l'ancien journaliste », sur huffingtonpost.fr, Le Huffington Post, 10-11 février 2014 (consulté le 11 février 2014).
↑ « Trois conseillers de Hollande s'apprêtent à quitter l'Élysée », sur lemonde.fr, Le Monde, 10 juin 2014 (consulté le 10 juin 2014).
↑ David Revault d'Allonges, « Claude Sérillon quitte son poste de conseiller à l'Élysée », lemonde.fr, 16 juillet 2014.
↑ « Claude Sérillon nouveau chroniqueur pour le groupe Centrefrance », www.lamontagne.fr,‎ 14 novembre 2015 (lire en ligne, consulté le 13 avril 2017)
↑ « Quatre livres en lice pour le Goncourt de la nouvelle 2017 », article du site Livres Hebdo du 4 avril 2017.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Claude Sérillon, sur Wikimedia Commons

Ressource relative à plusieurs domaines :
- Radio France
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- LCCN
- Pays-Bas
- WorldCat

[1] Jean-Charles Cozic et Daniel Garnier, La Presse à Nantes de 1757 à nos jours, t. III : De 1928 à jours, éditions L’Atalante, Nantes, 2009 (ISBN 978-2-84172-397-3), p. 310-311 et 414.

[teleobs-2] {a et b} Alexandre Le Drollec, « Claude Sérillon : star du 20 heures, bête noire de la droite et spin doctor de l'Élysée », sur teleobs.nouvelobs.com, TéléObs, 2 janvier 2013 (consulté le 4 janvier 2013).

[figaro-3] {a et b} Nicolas Barotte, « Sérillon en charge de la communication à l'Élysée », sur lefigaro.fr, Le Figaro, 3 janvier 2013 (consulté le 26 janvier 2013).

[4] Jacques Asline, La Bataille Du 20 Heures, Acropole, février 1990, 261 p. (ISBN 9782735701308), p176

[5] « Antenne 2 Le Journal de 20H : émission du 6 janvier1986 | INA » (consulté le 12 février 2022)

[6] « Place publique - L'Encyclopédie des émissions TV », sur Toutelatele.com (consulté le 28 janvier 2013).

[7] Interview de Lionel Jospin par Claude Sérillon au JT de France 213 septembre 1999 sur le site de l'Ina

[8] Éric Aeschimann, Judith Perrignon, « Comment Jospin a lancé sa « deuxième étape ». Le 13 septembre, son intervention télévisée était trop « abstraite ». Lundi à Strasbourg, il corrigeait le tir. Récit. », sur libération.fr, Libération, 30 septembre 1999.

[9] Ivan Valerio, « Quand Manuel Valls faisait débarquer Claude Sérillon du JT de France 2 », sur lelab.europe1.fr, 19 janvier 2013 (consulté le 12 février 2015).

[10] Bernard Delattre, « Bonsoir, merci » l'insolent », sur laLibre.be, La Libre Belgique, 6 juillet 2001.

[11] « France 2/ Olivier Mazerolle répond à Claude Sérillon », sur leParisien.fr, Le Parisien, 6 juillet 2001.

[12] APF, « Claude Sérillon quitte Vivement dimanche », sur Europe1.fr, 15 septembre 2012.

[13] Patrice Le Nen, « Claude Sérillon : « j'ai décidé de quitter Vivement dimanche », sur programme-tv.net, Télé Loisirs, 15 septembre 2012.

[14] Emmanuel Berretta, « Les deux candidats pour la succession d'Elkabbach sont Sérillon et Leclerc] », sur lepoint.fr, Le Point, 1^er mars 2009.

[15] Interview de Claude Sérillon sur Canal+ le 21 octobre 2011.

[16] AFP, « Claude Sérillon nommé conseiller à l'Élysée », sur liberation.fr, Libération, 3 janvier 2013 (consulté le 3 janvier 2013).

[17] Alexandre Boudet, « Claude Sérillon désormais chargé du Web à l'Élysée : quel bilan pour l'ancien journaliste », sur huffingtonpost.fr, Le Huffington Post, 10-11 février 2014 (consulté le 11 février 2014).

[18] « Trois conseillers de Hollande s'apprêtent à quitter l'Élysée », sur lemonde.fr, Le Monde, 10 juin 2014 (consulté le 10 juin 2014).

[19] David Revault d'Allonges, « Claude Sérillon quitte son poste de conseiller à l'Élysée », lemonde.fr, 16 juillet 2014.

[20] « Claude Sérillon nouveau chroniqueur pour le groupe Centrefrance », www.lamontagne.fr,‎ 14 novembre 2015 (lire en ligne, consulté le 13 avril 2017)

[21] « Quatre livres en lice pour le Goncourt de la nouvelle 2017 », article du site Livres Hebdo du 4 avril 2017.

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6]

[7]

[8]

[9]

[10]

[11]

[12]

[13]

[14]

[15]

[16]

[17]

[18]

[19]

[20]

[21]

@@ Ligne 1 : / Ligne 1 : @@
-{{Infobox Journaliste
+{{Infobox Biographie2
- | charte            = télévision
+ | charte            = animateur audiovisuel
  | nom               = Claude Sérillon
  | image             = Claude Serillion Dimanche.JPG
@@ Ligne 7 : / Ligne 7 : @@
  | surnom            =
  | nom de naissance  =
- | date de naissance = {{date de naissance|20|10|1950|âge=oui}}
+ | date de naissance =
  | lieu de naissance = [[Nantes]], [[Loire-Atlantique]]
  | date de décès     =
  | lieu de décès     =
- | nationalité       = {{FRA-d}} [[France|Française]]
+ | nationalité       =
  | profession        = [[Journaliste]]
  | spécialité        = [[Animateur de télévision]]
  | autres activités  = [[Écrivain]], [[conseiller en communication]]
- | années actives    = [[1970]] -
+ | années actives    = Depuis [[1970]]
  | récompenses       =
  | distinctions      =
@@ Ligne 41 : / Ligne 41 : @@
 En [[1979]], il est chargé de la revue de presse dans ''[[Antenne 2 Midi]]'', mais en est remercié pour avoir abordé l'[[affaire des diamants]] de [[Jean-Bedel Bokassa|Bokassa]], mettant en cause [[Valéry Giscard d'Estaing]]<ref name="teleobs">{{lien web|url=http://teleobs.nouvelobs.com/articles/39667-claude-serillon-star-du-20-heures-bete-noire-de-la-droite-et-spin-doctor-de-l-elysee |auteur=Alexandre Le Drollec|titre=Claude Sérillon : star du 20 heures, bête noire de la droite et ''spin doctor'' de l'Élysée |éditeur=''[[Le Nouvel Observateur|TéléObs]]''|date=2 janvier 2013|site=teleobs.nouvelobs.com|consulté le=4 janvier 2013}}.</ref>{{,}}<ref name="figaro">{{lien web|url=http://www.lefigaro.fr/politique/2013/01/02/01002-20130102ARTFIG00499-serillon-en-charge-de-la-communication-a-l-elysee.php|auteur=Nicolas Barotte|titre=Sérillon en charge de la communication à l'Élysée|éditeur=''[[Le Figaro]]''|date=3 janvier 2013|site=lefigaro.fr|consulté le=26 janvier 2013}}.</ref>.
-Il intègre à nouveau la rédaction en juillet [[1981]] comme rédacteur en chef du service société, et présente le ''[[Journal de 20 heures]]'' en été 1982. En février [[1984]], il quitte Antenne 2 pour [[TF1]] afin d'y présenter le ''[[Journal de 20 heures]]'' de la Une qui se trouve alors en perte de vitesse face au tandem [[Christine Ockrent]] / [[Bernard Rapp]].
+Il intègre à nouveau la rédaction en juillet [[1981]] comme rédacteur en chef du service société, et présente le ''[[Journal de 20 heures]]'' en été 1982. En février [[1984]], il quitte [[Antenne 2]] pour [[TF1]] afin d'y présenter le ''[[Journal de 20 heures]]'' de la Une qui se trouve alors en perte de vitesse face au tandem [[Christine Ockrent]] / [[Bernard Rapp]]. Toutefois, il n'adhère pas à la nouvelle "mise en scène" du JT engagée par Alain Denvers en janvier 1985<ref>{{Ouvrage|auteur1=Jacques Asline|titre=La Bataille Du 20 Heures|passage=p176|éditeur=Acropole|date=Février 1990|pages totales=261|isbn=9782735701308|consulté le=12 février 2022}}</ref>. Il retourne sur Antenne 2 pour présenter le {{heure|20}} en alternance avec [[Bernard Rapp]] à partir du 6 janvier 1986<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Antenne 2 Le Journal de 20H : émission du 6 janvier1986 {{!}} INA |url=https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cab02047225/antenne-2-le-journal-de-20h-emission-du-6-janvier1986 |consulté le=2022-02-12}}</ref>. Il devient ainsi un des rares présentateurs, avec [[Patrick Poivre d'Arvor|PPDA]] et [[Bruno Masure]], à avoir été titulaire du {{heure|20}} des deux principales chaînes nationales.
-{{référence nécessaire|Mal à l'aise au sein de la rédaction de TF1 et opposé au style du nouveau JT mis à l'antenne en janvier 1985, dramatisé et plus sensationnaliste, il reste nostalgique d'A2 et finit par réintégrer sa chaîne d'origine en janvier 1986, pour présenter le 20 heures en alternance avec Bernard Rapp}}. Renvoyé du journal de 20 heures en juillet [[1987]] pour avoir « maltraité » le préfet de police de Paris dans l'[[affaire Malik Oussekine]], mais surtout à l'approche de la présidentielle, Claude Sérillon doit attendre onze ans pour reprendre le même poste, en août [[1998]], en remplacement de [[Daniel Bilalian]].
+Renvoyé du journal de 20 heures en juillet [[1987]] sur pression du gouvernement [[Jacques Chirac|Chirac]] pour avoir « maltraité » le préfet de police de Paris dans l'[[affaire Malik Oussekine]], mais surtout à l'approche de la présidentielle, Claude Sérillon doit attendre onze ans pour reprendre le même poste, en août [[1998]], en remplacement de [[Daniel Bilalian]].
 Pendant les [[Jeux olympiques d'hiver de 1992]], se déroulant à [[Albertville]], il anime quelques « talk-shows » sur la chaîne éphémère Euro HD, mise en place par l'[[Organisme de radio télévision olympique 92|ORTO 92]] (créée par les chaînes publiques françaises France Télévision<!--sans s final à l'époque--> pour promouvoir la [[télévision haute définition]] au format [[HD Mac]] diffusé en [[D2MAC]]), en compagnie de Daniel Cazal.
+[[Fichier:ClaudeSerillon-HubertReeves-1997-Tououse.png|vignette|redresse=1.2|gauche|Aux côtés de l'astrophysicien [[Hubert Reeves]] à [[Toulouse]] en 1997.]]
 Toutefois, il reste fidèle à Antenne 2 et enchaîne plusieurs émissions de reportages et de débats comme ''[[L'Édition spéciale|Édition spéciale]]'', ''Place publique'', conçues avec [[Serge Moati]]<ref>{{Lien web|url=http://www.toutelatele.com/place-publique-46483|titre=Place publique - L'Encyclopédie des émissions TV|site=Toutelatele.com|consulté le=28 janvier 2013}}.</ref>, ''Raison de plus'' ou ''[[Géopolis (émission de télévision)|Géopolis]]'', sans oublier la coprésentation pendant dix années du [[Téléthon en France|Téléthon]] et des soirées [[Nuits des étoiles]] au côté d'[[Hubert Reeves]]. Lors d'un Téléthon, interviewant [[Michel Boujenah]], qui raconte des anecdotes rocambolesques, Claude Sérillon est pris d'une crise de fou rire très communicatif, et propre à lui.
@@ Ligne 65 : / Ligne 66 : @@
 À l'issue d'un long processus de sélection entamé début mars, mené par une commission de sélection du Sénat, Gilles Leclerc a finalement été nommé par Gérard Larcher président de la chaîne parlementaire Public Sénat le 29 avril 2009.
 [[Fichier:Catherine Ceylac Claude Serillon 2014.jpg|thumb|Claude Sérillon et sa compagne [[Catherine Ceylac]] en février 2014.]]
-Claude Sérillon fait partie de l'équipe de communication de [[François Hollande]], candidat du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] à l'[[élection présidentielle française de 2012]]<ref>[http://teleobs.nouvelobs.com/articles/claude-serillon-implique-dans-la-com-de-francois-hollande-trois-fois-vire-de-la-tele-publique-et-toujours-fringant Interview de Claude Sérillon sur Canal+ le 21 octobre 2011].</ref>, élu président de la République le 6 mai 2012. Le {{nobr|3 janvier 2013}}, il est nommé [[conseiller en communication|conseiller]] à la présidence de la République, pour renforcer le service de communication de l'Élysée<ref>{{lien web|url=http://www.liberation.fr/politiques/2013/01/03/claude-serillon-nomme-conseiller-a-l-elysee_871403 |auteur=[[Agence France-Presse|AFP]]|titre=Claude Sérillon nommé conseiller à l'Élysée |éditeur=''[[Libération (journal)|Libération]]''|date=3 janvier 2013|site=liberation.fr|consulté le=3 janvier 2013}}.</ref>{{,}}<ref name="figaro"/>, qualifié de {{Citation|''[[spin doctor]]'' de l’Élysée}} par un média<ref name="teleobs"/>. Au début février 2014, sa mission évolue et est désormais concentrée sur la communication Web de l'Élysée<ref>{{Lien web|url=http://www.huffingtonpost.fr/2014/02/10/claude-serillon-cellule-web-elysee-quel-bilan_n_4761476.html?ir=France|auteur=Alexandre Boudet|titre=Claude Sérillon désormais chargé du Web à l'Élysée : quel bilan pour l'ancien journaliste|éditeur=[[Le Huffington Post]]|date=10-11 février 2014|site=huffingtonpost.fr|consulté le=11 février 2014}}.</ref>. Le 10 juin 2014, ''[[Le Monde]]'' et [[Europe 1]] annoncent la fin de sa mission auprès du chef de l'État<ref>{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/06/10/trois-conseillers-de-hollande-s-appretent-a-quitter-l-elysee_4435441_823448.html|auteur=|titre=Trois conseillers de Hollande s'apprêtent à quitter l'Élysée|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=10 juin 2014|site=lemonde.fr|consulté le=10 juin 2014}}.</ref>. Sa démission est effective le 16 juillet de la même année<ref>David Revault d'Allonges, [http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/07/16/claude-serillon-quitte-son-poste-de-conseiller-a-l-elysee_4457903_823448.html « Claude Sérillon quitte son poste de conseiller à l'Élysée »], [[Le Monde|lemonde.fr]], 16 juillet 2014.</ref>.
+Claude Sérillon fait partie de l'équipe de communication de [[François Hollande]], candidat du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] à l'[[élection présidentielle française de 2012]]<ref>[http://teleobs.nouvelobs.com/articles/claude-serillon-implique-dans-la-com-de-francois-hollande-trois-fois-vire-de-la-tele-publique-et-toujours-fringant Interview de Claude Sérillon sur Canal+ le 21 octobre 2011].</ref>, élu président de la République le 6 mai 2012. Le {{nobr|3 janvier 2013}}, il est nommé [[conseiller en communication|conseiller]] à la présidence de la République, pour renforcer le service de communication de l'Élysée<ref>{{lien web|url=http://www.liberation.fr/politiques/2013/01/03/claude-serillon-nomme-conseiller-a-l-elysee_871403 |auteur=[[Agence France-Presse|AFP]]|titre=Claude Sérillon nommé conseiller à l'Élysée |éditeur=''[[Libération (journal)|Libération]]''|date=3 janvier 2013|site=liberation.fr|consulté le=3 janvier 2013}}.</ref>{{,}}<ref name="figaro"/>, qualifié de {{Citation|''[[spin doctor]]'' de l’Élysée}} par un média<ref name="teleobs"/>. Au début février 2014, sa mission évolue et est désormais concentrée sur la communication Web de l'Élysée<ref>{{Lien web|url=https://www.huffingtonpost.fr/2014/02/10/claude-serillon-cellule-web-elysee-quel-bilan_n_4761476.html?ir=France|auteur=Alexandre Boudet|titre=Claude Sérillon désormais chargé du Web à l'Élysée : quel bilan pour l'ancien journaliste|éditeur=[[Le Huffington Post]]|date=10-11 février 2014|site=huffingtonpost.fr|consulté le=11 février 2014}}.</ref>. Le 10 juin 2014, ''[[Le Monde]]'' et [[Europe 1]] annoncent la fin de sa mission auprès du chef de l'État<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2014/06/10/trois-conseillers-de-hollande-s-appretent-a-quitter-l-elysee_4435441_823448.html|auteur=|titre=Trois conseillers de Hollande s'apprêtent à quitter l'Élysée|éditeur=''[[Le Monde]]''|date=10 juin 2014|site=lemonde.fr|consulté le=10 juin 2014}}.</ref>. Sa démission est effective le 16 juillet de la même année<ref>David Revault d'Allonges, [https://www.lemonde.fr/politique/article/2014/07/16/claude-serillon-quitte-son-poste-de-conseiller-a-l-elysee_4457903_823448.html « Claude Sérillon quitte son poste de conseiller à l'Élysée »], [[Le Monde|lemonde.fr]], 16 juillet 2014.</ref>.
 Depuis novembre 2015, il est chroniqueur pour les journaux du groupe [[Centre-France]]<ref>{{Article|langue=|auteur1=|prénom1=|nom1=|titre=Claude Sérillon nouveau chroniqueur pour le groupe Centrefrance|périodique=www.lamontagne.fr|date=14 novembre 2015|issn=|lire en ligne=http://www.lamontagne.fr/paris/loisirs/art-litterature/2015/11/14/claude-serillon-nouveau-chroniqueur-pour-le-groupe-centrefrance_11661191.html|consulté le=2017-04-13|pages=}}</ref>.
@@ Ligne 75 : / Ligne 76 : @@
 === Animateur de Télévision ===
 * 1976-1979 : ''Journal de 18h45'' ([[Antenne 2]])
-* 1982 : ''[[Journal de 20 heures]]'' ([[Antenne 2]])
+* 1982 et 1986-1987 : ''[[Journal de 20 heures]]'' ([[Antenne 2]])
 * 1984-1985 : ''[[Journal de 20 heures]]'' ([[TF1]])
-* 1986-1987 : ''[[Journal de 20 heures]]'' ([[Antenne 2]])
 * 1987-1990 : ''[[Haute Curiosité]]'' ([[Antenne 2]])
 * 1987-1996 : ''[[Téléthon en France|Téléthon]]'' ([[Antenne 2]]) et ([[France 2]])
@@ Ligne 111 : / Ligne 111 : @@
 * ''Dire du mal'', Éditions Descartes & Cie, 2015.
 * ''La Conversation'' (nouvelles), Cent Mille Milliards, 2017.
+* ''Se donner rendez-vous'' (poésie), Éditions Atelier Baie & François Fontès, 2022.
 == Notes et références ==
-{{Références|colonnes=2}}
+{{Références}}
 == Liens externes ==
 {{Autres projets|commons = Category:Claude Sérillon}}
-* {{Autorité}}
+{{liens}}
 {{Succession/Début}}
@@ Ligne 140 : / Ligne 142 : @@
 {{Succession/Fin}}
-{{Portail|télévision française|littérature française|Cinquième République}}
+{{Portail|télévision française|littérature française|Cinquième République|journalisme}}
 {{DEFAULTSORT:Serillon, Claude}}
 [[Catégorie:Journaliste français du XXe siècle]]
 [[Catégorie:Journaliste français du XXIe siècle]]
-[[Catégorie:Animateur de télévision français]]
+[[Catégorie:Animateur français de télévision]]
 [[Catégorie:Présentateur de journaux télévisés sur Antenne 2]]
 [[Catégorie:Présentateur de journaux télévisés sur TF1]]
@@ Ligne 158 : / Ligne 160 : @@
 [[Catégorie:Écrivain français du XXIe siècle]]
 [[Catégorie:Nouvelliste français du XXIe siècle]]
+[[Catégorie:Naissance dans la Loire-Inférieure]]