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L''''appellation d'origine''' est une façon populaire {{refnec}} de désigner une production, une transformation ou une fabrication dans un lieu déterminé.
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==Exemples==
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Ces noms communs s'accordent normalement au pluriel :
Ces noms communs s'accordent normalement au pluriel :
*''des champagnes, des alsaces, des roqueforts''
*''des champagnes, des alsaces, des roqueforts''
Cependant, certains ouvrages ne font pas l’accord ou seulement pour certains produits (Girodet 1988, Impr. nat. 1990, Larousse 1992, Lexis 1989, Robert 1985, Robert 1993, Grevisse 1986, Hanse 1987, Thomas 1971)<ref name="Orthotypo"/>.
Cependant, certains ouvrages ne font pas l’accord ou seulement pour certains produits (Girodet 1988, Impr. nat. 1990, Larousse 1992, Lexis 1989, Robert 1985, Robert 1993, Grevisse 1986, Hanse 1987, Thomas 1971)<ref name="Orthotypo"/>. Et dans ''La majuscule, c'est capital !'', Jean-Pierre Colignon indique : {{citation|L'usage est très flottant dès qu'il s'agit de noms composés. [Leur] complexité […] fait souvent opter en faveur de l'invariabilité : ''des saint-pourçain, des pouilly-fuissé'', etc.}}<ref>Jean-Pierre Colignon, ''La majuscule, c'est capital !'', p. 120 et 121, Albin Michel.</ref>.
Et dans ''La majuscule, c'est capital !'', Jean-Pierre Colignon indique : {{citation|L'usage est très flottant dès qu'il s'agit de noms composés. [Leur] complexité […] fait souvent opter en faveur de l'invariabilité : ''des saint-pourçain, des pouilly-fuissé'', etc.}}<ref>Jean-Pierre Colignon, ''La majuscule, c'est capital !'', p. 120 et 121, Albin Michel.</ref>


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==

Version du 22 janvier 2019 à 21:55

L'appellation d'origine est une façon populaire[réf. nécessaire] de désigner une production, une transformation ou une fabrication dans un lieu déterminé. Si cette appellation d'origine fait l'objet d'une préservation dans le cadre d'échanges commerciaux, (Appellation d'origine protégée), c'est un élément important de la propriété intellectuelle dans les secteurs économiques de l'agriculture, de l'industrie agroalimentaire ou de l'artisanat.

Exemples

Charcuterie

Cosmétique

Coutellerie

Dentelle

Fromage

Fruit

Porcelaine

Tabac

Tissu

Vin

Rhum

Protections

  • Appellation d'origine protégée (AOP) sont deux labels européen et suisse.
  • Appellation d'origine contrôlée (AOC), sont deux labels français et suisse

Enjeux

Propriété intellectuelle et agriculture sont deux éléments clés des négociations dans le cadre de l'OMC.

Grammaire

Syntaxe

On nomme généralement une appellation d'origine sur le mode :

[type de produit] de (ou du, des..) [nom du lieu]

Ce qui donne : un vin de Champagne.

Mais on utilise souvent une contraction, où le nom du lieu devient le nom du produit-même : du champagne. On y ajoute des traits d'union le cas échéant : un vin des coteaux du Languedoc devient un coteaux-du-languedoc.

Typographie

Lorsque l'appellation est sous la forme contractée, elle devient un nom commun et s'écrit avec une minuscule[1],[2] :

  • une coupe de champagne, du saint-émilion, un morceau de saint-nectaire, un havane, du très beau sèvres

On garde la majuscule si le lieu est cité en tant que tel :

  • les vins de Bordeaux, le vignoble de Saint-Émilion, la tomme de Savoie, la porcelaine de Limoges

Ce qui fait que pour certaines appellations, ces deux règles s'appliquent simultanément :

  • un camembert de Normandie, du brie de Meaux

Genre et accord

Sous la forme contractée, l'appellation prend le genre du produit, et non du lieu :

  • Masculin pour un vin, un fromage, un jambon, un cigare, un couteau, un vase…
    • un champagne, un côtes-du-rhône, un graves-supérieures, un havane, un chine
  • Féminin pour une saucisse…
    • une francfort, une morteau, une montbéliard

Ces noms communs s'accordent normalement au pluriel :

  • des champagnes, des alsaces, des roqueforts

Cependant, certains ouvrages ne font pas l’accord ou seulement pour certains produits (Girodet 1988, Impr. nat. 1990, Larousse 1992, Lexis 1989, Robert 1985, Robert 1993, Grevisse 1986, Hanse 1987, Thomas 1971)[2]. Et dans La majuscule, c'est capital !, Jean-Pierre Colignon indique : « L'usage est très flottant dès qu'il s'agit de noms composés. [Leur] complexité […] fait souvent opter en faveur de l'invariabilité : des saint-pourçain, des pouilly-fuissé, etc. »[3].

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. Maurice Grevisse et André Goosse, Le Bon Usage, § 98, a), 1°, 2.
  2. a et b Entrée Saint de l’Orthotypographie de Jean-Pierre Lacroux.
  3. Jean-Pierre Colignon, La majuscule, c'est capital !, p. 120 et 121, Albin Michel.