« Anse de Bouillante » : différence entre les versions
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Le 20 mars 1703, les troupes anglaises débarquent dans l'anse de Bouillante et saccagent et brulent la ville<ref>Eugène Édouard Baron de Boyer de Peyreleau, ''Les Antilles françaises, particulièrement la Guadeloupe'', 1823, {{p.|276}}.</ref>. |
Le 20 mars 1703, les troupes anglaises débarquent dans l'anse de Bouillante et saccagent et brulent la ville<ref>Eugène Édouard Baron de Boyer de Peyreleau, ''Les Antilles françaises, particulièrement la Guadeloupe'', 1823, {{p.|276}}.</ref>. |
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Une source chaude surnommée ''source à la lame'' sort directement à travers les galets de l'Anse Marsolle à la hauteur du bâtiment de l'ancien collège. Au {{XIXe}} elle jaillissait par un jet de vapeur, ce qui n'est plus le cas<ref>Gérard Lafleur, ''Bouillante. Cœur de la Côte sous le vent'', Karthala, 2004, {{p.|259}}.</ref>. Le 3 février 1843, [[Charles Sainte-Claire Deville]] y relève une température de 40°C<ref>Charles Sainte-Claire Deville, ''Voyage géologique aux Antilles et aux iles de Ténériffe...'', vol. 1, 1848, {{p.|186}}.</ref>. |
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== Voir aussi == |
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Version du 24 avril 2024 à 00:23
Pays | |
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Arrondissement français | |
Ancien canton français | |
Région | |
Commune française | |
Coordonnées |
Statut |
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L'Anse de Bouillante ou baie de Bouillante est une anse bordant la ville de Bouillante en Guadeloupe.
Description
L'étendue entre la pointe Marsolle et la pointe de l'Ermitage[1] forme les anses de Marsolle et de Bouillante. La pointe Marsolle offre un large point de vue sur les deux anses[2].
La rivière de Bouillante se jette à la jonction entre l'anse Marsolle et l'anse de Bouillante. L'anse de Bouillante reçoit aussi les eaux de la ravine Blanche[3].
Histoire
Le 20 mars 1703, les troupes anglaises débarquent dans l'anse de Bouillante et saccagent et brulent la ville[4].
Une source chaude surnommée source à la lame sort directement à travers les galets de l'Anse Marsolle à la hauteur du bâtiment de l'ancien collège. Au XIXe elle jaillissait par un jet de vapeur, ce qui n'est plus le cas[5]. Le 3 février 1843, Charles Sainte-Claire Deville y relève une température de 40°C[6].
Voir aussi
Notes et références
- Gérard Lafleur, Bouillante en Guadeloupe: cœur de la Côte-sous-le-vent, 1988, p. 51.
- Anse de Bouillante sur mapcarta.
- Gérard Lafleur, Bouillante. Cœur de la côte sous le vent, 2004, p. 67, 69, 71, 72, 95.
- Eugène Édouard Baron de Boyer de Peyreleau, Les Antilles françaises, particulièrement la Guadeloupe, 1823, p. 276.
- Gérard Lafleur, Bouillante. Cœur de la Côte sous le vent, Karthala, 2004, p. 259.
- Charles Sainte-Claire Deville, Voyage géologique aux Antilles et aux iles de Ténériffe..., vol. 1, 1848, p. 186.