Nathalie Saint-Cricq
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Jacques Saint-Cricq (d) |
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Mireille Meunier Saint-Cricq (d) |
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Olivier Saint-Cricq (d) |
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Parentèle |
Jean Meunier (grand-père) Alain Duhamel (beau-frère) Jean-François Duhamel (d) (beau-frère) Dominique Castéra (d) (belle-sœur) Amélie Oudéa-Castéra (nièce par alliance) Richard Castéra (d) (beau-frère par alliance) |
A travaillé pour |
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Nathalie Saint-Cricq, née le à Tours (Indre-et-Loire), est une éditorialiste et chroniqueuse française.
Après avoir effectué une carrière dans des médias privés comme La Cinq et Europe 1, elle entre à France Télévisions dans les années 2000.
De juin 2012 à 2019, elle dirige le service politique de France 2.
Biographie
Nathalie Saint-Cricq naît le à Tours en Indre-et-Loire[réf. nécessaire].
Elle est la fille de Jacques Saint-Cricq, président du conseil de surveillance de La Nouvelle République du Centre-Ouest, et la petite-fille de Jean Meunier[1], fondateur du même journal et homme politique socialiste, engagé dans la Résistance.
La famille Saint-Cricq est l'un des deux actionnaires majoritaires du groupe Nouvelle République du Centre-Ouest, qui édite le journal du même nom, quelques autres titres de presse écrite, et possède 40 % des parts de la chaîne TV Tours Val de Loire[2]. Son frère, Olivier Saint-Cricq, est à la tête du directoire du groupe[3], dirige la Nouvelle République du Centre Ouest, le principal journal de Tours[4].
Elle est pendant près de vingt cinq ans la compagne du journaliste du Figaro et ancien directeur général de France Télévision, Patrice Duhamel, qu'elle a finalement épousé en 2017. Elle est la mère de Benjamin Duhamel, journaliste à BFM TV, où il travaille aux côtés de son oncle, Alain Duhamel[5]. Elle est aussi la tante par alliance d'Amélie Oudéa-Castéra, nommée ministre des Sports en mai 2022 par Élisabeth Borne[6].
Formation
Nathalie Saint-Cricq est diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris (1983), d'un diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) en marketing (1985)[7] et d'une maîtrise de lettres[8].
Parcours médiatique
Nathalie Saint-Cricq a réalisé des reportages pour La Cinq puis France 2[9]. De 2006 à 2009, elle anime l'émission Quand j'étais petit sur Europe 1[8]. Elle a ensuite été rédactrice en chef des émissions Des paroles et des actes et À vous de juger sur France 2.
Fin , elle succède à Fabien Namias en tant que responsable du service politique de France 2[10]. Elle occupe cette fonction jusque 2019, alors remplacée par Muriel Pleynet[11].
Le , elle anime avec Christophe Jakubyszyn, responsable du service politique de TF1, le débat télévisé du second tour de l'élection présidentielle française entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron[12].
À partir de , elle est chroniqueuse dans L'Émission politique sur France 2, présentée par Léa Salamé[13].
En 2019, elle intervient également dans Questions politiques[réf. nécessaire].
Polémiques
Manifestations contre la réforme des retraites
Le 17 janvier 2023, à deux jours de l'importante manifestation intersyndicale du 19 janvier contre la réforme des retraites, elle aurait, selon la journaliste Raphaëlle Baillot dans l'émission C médiatique du 24 janvier sur France 5, participé, en compagnie des journalistes Guillaume Tabard, Dominique Seux et Françoise Fressoz ainsi que son fils Benjamin Duhamel, à une une rencontre secrète organisée par le service communication du président entre Emmanuel Macron et dix éditorialistes de la presse parisienne pour tenter d’allumer des contre-feux médiatiques[14].
Dissimulation des liens familiaux avec Amélie Oudéa-Castera
Au moment où sa nièce Amélie Oudéa-Castéra fait la "Une" de l'actualité pour plusieurs "polémiques XXL"[15], qui durent[16], elle n'est elle astreinte qu'à une "mise en retrait"[17], "assez relative"[17] et qui semble "obéir au bon vouloir de la journaliste"[17], selon le service de vérification des faits de Libération[17], même si de son côté la journaliste assure s’être "déportée de manière volontaire des sujets concernant la ministre"[18], pour éviter un "conflit d’intérêts"[17]. La presse l'observe cependant sur les antennes de France TV "évoquer parfois sa nièce sans que leur lien de parenté ne soit explicité"[17], ce qui "jette le discrédit sur la rédaction"[17], selon un de ses journalistes[17].
Campagne d'affiche de "La France insoumise"
Fin février 2024, elle figure dans une campagne de La France insoumise incitant ses sympathisants à s’inscrire sur les listes électorales qui utilise son image et mentionne « Nathalie Saint-Cricq vote. Et vous ? ». Cependant, l'usage du nom et du visage de Nathalie Saint-Cricq cause la colère de l'éditorialiste, qui saisit la justice contre le parti. Nathalie Saint-Cricq reçoit une vague de soutiens, notamment celui de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, qui dénonce « une attaque personnelle et une utilisation inacceptable de son image »[19].
Ouvrages
- Je vous aiderai à vivre, vous m'aiderez à mourir, 2021, (ISBN 1032913649). Livre qui relate, d'après 668 lettres récemment retrouvées, le dernier amour de Clemenceau avec Marguerite, une femme de quarante ans sa cadette et mariée à un grand universitaire de littérature comparée, Ferdinand Baldensperger.
- L'Ombre d'un traître, 2023, (ISBN 1032927275)
Liens externes
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
Notes et références
- « Une famille formidable », Les mots sont importants, 16 janvier 2015.
- « Médias français : qui possède quoi », Le Monde diplomatique, (lire en ligne, consulté le )
- « Débat d'entre-deux-tours Macron - Le Pen : éviter l'invective et l'irrationnel », La Nouvelle République, (lire en ligne, consulté le )
- « La Nouvelle République du Centre-Ouest : Olivier Saint-Cricq tient la barre », sur La Lettre A
- « Benjamin Duhamel, le fils de Nathalie Saint-Cricq, trop couvé ? Sa petite réflexion », Gala, (lire en ligne, consulté le )
- Camille Sánchez, « Nathalie Saint-Cricq : son étonnant lien de parenté avec une ministre d’Élisabeth Borne », Auféminin.com, (consulté le )
- « Sciences Po Alumni », sur asso.fr (consulté le ).
- ROTH Marie-Laure, « Ecole de journalisme de Sciences Po - Les enseignants », sur www.journalisme.sciences-po.fr (consulté le )
- Institut National de l’Audiovisuel – Ina.fr, « Recherche Ina fr », sur www.ina.fr (consulté le )
- « François Lenglet à France 2 », sur www.liberation.fr, Libération, (consulté le )
- Muriel Pleynet, nouvelle patronne du service politique de France Télévisions.
- Léa Stassinet, « Présidentielle 2017 : comment va se dérouler le débat de l'entre-deux tours ? », sur www.rtl.fr, RTL, (consulté le )
- Benjamin Meffre, « Nouvelles incarnations et nouvel after pour "L'Émission politique" de France 2 » sur PureMédias, 29 août 2017
- « Macron tente de distiller « la bonne parole » aux éditorialistes influents », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
- Articles de Robin Andraca et Pauline Bock, le 22 janvier 2024 sur Arrêts sur images [1]
- "De polémique en polémique, les dix jours cataclysmiques d’Amélie Oudéa-Castéra", par Diane Regny, sur Vingt Minutes le 23/01/24 [2]
- "«Ça jette le discrédit sur la rédaction» : à France TV, le conflit d’intérêts entre Nathalie Saint-Cricq et sa nièce Amélie Oudéa-Castéra agace". Article dans Libération, par Jacques Pezet le 20 janvier 2024 [3]
- "Patrice Duhamel détaille les liens entre sa famille et Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l’Éducation nationale", Huffington Post, le 20/01/2024 15:16 Actualisé le 21/01/2024 14:08 [4]
- « «C’est scandaleux !» : vague de soutiens à Nathalie Saint-Cricq ciblée par une campagne de La France insoumise », sur tvmag.lefigaro.fr, (consulté le )