Étienne Flandin
Étienne Flandin | |
Portrait d'Étienne Flandin. | |
Fonctions | |
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Résident général de France en Tunisie | |
– (2 ans, 2 mois et 6 jours) |
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Prédécesseur | Gabriel Alapetite |
Successeur | Lucien Saint |
Sénateur des Établissements français de l'Inde | |
– (11 ans) |
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Groupe politique | Union républicaine |
Prédécesseur | Jules Godin |
Successeur | Henri Gaebelé |
Député français | |
– (6 ans, 11 mois et 6 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Yonne |
Législature | VIIIe et IXe |
Groupe politique | Union républicaine |
– (4 ans, 8 mois et 28 jours) |
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Élection | |
Circonscription | Yonne |
Législature | VIe |
Groupe politique | Union républicaine |
Biographie | |
Nom de naissance | Jean-Marie Étienne Flandin |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ancien 10e arrondissement de Paris |
Date de décès | (à 69 ans) |
Lieu de décès | 17e arrondissement de Paris |
Nationalité | française |
Conjoint | Pauline Ribière |
Enfants | Pierre-Étienne Flandin, fils |
Profession | Magistrat |
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Jean Marie Étienne Flandin, né le à Paris et décédé le dans la même ville, est un homme politique français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Membre de la famille Flandin, il est le fils du docteur Charles Flandin (1803-1887) et d'Aline de Sonis (1823-1857), sœur du général de Sonis. Il épouse Pauline Ribière (1854-1923) dont Pierre-Étienne.
Étienne Flandin quitte très vite la maison familiale de Domecy-sur-Cure (Yonne) pour compléter ses études au lycée Saint-Louis, puis faire son droit et consacrer son doctorat aux assemblées provinciales dans l'Empire romain. Sa carrière juridique est courte : professeur de droit civil à la faculté de droit d'Alger de 1880 à 1882, il assume diverses charges aux parquets de Pau, Paris et Alger — procureur général d'Alger — jusqu'en 1893.
Il commence sa carrière politique en entrant, en 1887[1], au Conseil général de l'Yonne dont il devient vice-président. En 1893, il est élu dans l'Yonne aux élections législatives. Battu par son adversaire radical en 1898, il retrouve un nouveau mandat en 1902 puis en 1906. Le , encore député, il est élu sénateur des Établissements français de l'Inde, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort. Le , Flandin est nommé résident général de France en Tunisie en mission temporaire.
Mort en 1922, il est inhumé au cimetière de Domecy-sur-Cure.
Archives[modifier | modifier le code]
Les papiers personnels d'Étienne Flandin sont conservés aux Archives nationales de France sous la cote 423AP[2].
Distinctions[modifier | modifier le code]
- Chevalier de la Légion d'honneur (17 juillet 1890)[3]
- Officier d'Académie
Sources[modifier | modifier le code]
- « Étienne Flandin », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Références[modifier | modifier le code]
- Le Temps sur Gallica.
- « Archives de personnes, de familles, d'associations : 423AP. FLANDIN (famille) », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recherche - Base de données Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative à la recherche :
- Conseiller général de l'Yonne
- Député de l'Yonne (Troisième République)
- Sénateur des Établissements français de l'Inde
- Sénateur de la Troisième République française
- Résident général de France en Tunisie
- Enseignant à l'École supérieure de journalisme de Paris
- Député de la sixième législature de la Troisième République
- Député de la huitième législature de la Troisième République
- Député de la neuvième législature de la Troisième République
- Magistrat français du XIXe siècle
- Naissance en avril 1853
- Naissance dans l'ancien 10e arrondissement de Paris
- Décès en septembre 1922
- Décès dans le 17e arrondissement de Paris
- Décès à 69 ans