Antonio del Rincón

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Antonio del Rincón
Naissance
Décès
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Activité
Maîtres

Antonio del Rincón (c. 14461500) est un peintre espagnol du XVe siècle dont on sait très peu de choses.

Juan Agustín Ceán Bermúdez, après Antonio Palomino, lui consacre une petite biographie[1] qui reprend sans critique la littérature anglo-saxonne du XIXe siècle[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Antonio del Rincón naît à Guadalajara vers 1446, Ceán affirme que Rincón étudie la peinture en Italie, que ce soit à Rome[3] ou à Florence, peut-être comme élève d'Andrea del Castagno ou de Domenico Ghirlandaio[2]. Après son retour en Espagne, il aurait été nommé peintre de la cour par les rois catholiques, Ferdinand II d'Aragon et Isabelle Ire de Castille, et responsable de leurs portraits pour lesquels il est récompensé de l'ordre de Santiago, ce que le peintre Hernando de Ávila, dans un traité perdu intitulé Arte de la Pintura, affirme d'un certain Juan del Rincón de Figueroa[4] et Lázaro Díaz del Valle de Fernando del Rincón, qui selon Ceán serait le fils d'Antonio. Quelques historiens de l'art du XIXe siècle, principalement britanniques, déclarent également qu'« il est considéré comme le fondateur de l'école espagnole [de peinture] »[3] et « le premier peintre espagnol de renom »[2], tandis que Cean Bermudez déclare qu'il est « le premier en Espagne à commencer à secouer la manière gothique et à utiliser des formes arrondies »[1].

Selon Ceán Bermúdez, les plus importantes de ses œuvres qui nous sont parvenues sont les dix-sept tableaux du maître autel de la paroisse de Robledo de Chavela, dans lequel, selon la documentation - qui ne fait aucune mention d'Antonio - Fernando del Rincón aurait participé, en plus de l'attribution d'une intervention avec Pedro Berruguete sur les tableaux de l'ancien tabernacle de la cathédrale Sainte-Marie de Tolède. Embauché par le conseil municipal en 1483, il perçoit un paiement final pour une dernière tache en . Toute la documentation relative à ce peintre a la même origine : la cathédrale de Tolède, pour laquelle il a déjà travaillé en à la peinture d'un retable pour la chapelle de San Pedro, achevé en 1484, mais aucune signature ou document n'a conservé son nom et, par conséquent, il n'est pas possible de définir son style[5],[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Diccionario histórico de los más ilustres profesores de las Bellas Artes en España, Madrid, 1800, tome V, pp. 197-198.
  2. a b et c Wornum, p. 411
  3. a et b Pilkington, p. 499
  4. Gállego, Julián, El pintor de artesano a artista, Diputación Provincial de Granada, 1995, p. 61. (ISBN 84-7807-151-2)
  5. Marías, Fernando, El largo siglo XVI, Madrid, Taurus, 1989, pp. 174-175, (ISBN 84-306-0102-3).
  6. Marías, Fernando y Pereda, Felipe, «Pedro Berruguete en Toledo ¿éxito o fracaso de un pintor?», en Actas del Simposium Internacional Pedro Berruguete y su entorno, Diputación de Palencia, 2004, (ISBN 9788481731101), pp. 155-156.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Matthew Pilkington, A General Dictionary of Painters; containing memoirs of the lives and works of the most eminent professors of the art of painting, from its revival, by Cimabue, in the year 1250, to the present time, Londres, Thomas Tegg, (OCLC 68501631)
  • Ralph Nicholson Wornum, The Epochs of Painting Characterized: A Sketch of the History of Painting, Ancient and Modern, showing its Gradual and Various Development from the Earliest Ages to the Present Time, Londres, C. Cox, (OCLC 6558895)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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