Arabes du Tchad
Les Arabes du Tchad représentent actuellement près de 17% de la population du Tchad[1]. Ils sont subdivisés en de nombreux sous-groupes généralement appelés « tribus ». Leur langue, l'arabe tchadien, est la langue véhiculaire principale du pays.
Histoire[modifier | modifier le code]
Organisation sociale et économie[modifier | modifier le code]
Tribus[modifier | modifier le code]
- Assallé
Langue[modifier | modifier le code]
L'arabe tchadien est un dialecte arabe parlé au Tchad, mélange de divers dialectes arabes tel l'arabe bédouin, l'arabe égyptien, l'arabe maghrébin et bien entendu, l'arabe classique.[réf. nécessaire]
Religion[modifier | modifier le code]
Pratiquement tous les Arabes tchadiens sont musulmans. Ils ont également joué un grand rôle dans la diffusion de l'islam dans le pays.[réf. nécessaire]
Personnalités[modifier | modifier le code]
- Adoum Manany Kharachi, l’un des premiers administrateurs à assumer le leadership du Tchad après les indépendances, était à la fois révolutionnaire et père de famille. Son approche consensuelle lui valait une admiration unanime.
- Mahamat Saleh Annadif, diplomate
- Bichara Issa Djadallah, général
- Ahmat Acyl (en)
- Ahmat Hassaballah Soubiane, notable des Mahamid[2], diplomate, homme politique et rebelle tchadien[2].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Gerard-François Dumont. GEOPOLITIQUE ET POPULATIONS AU TCHAD. Outre-Terre, Eres, 2008, p. 263-288 p. 271
- Roland Marchal, « Tchad/Darfour : vers un système de conflits », Politique africaine, vol. 2, no 102, , p. 135-154 (lire en ligne)
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- L. Courtecuisse, J. Croquevieille, R. Gros, J. Latruffe, G. Serre, J. Vossart, Les Arabes du Tchad, Centre de hautes études administratives sur l'Afrique et l'Asie moderne, Paris, 1971, 299 p.
- Jean-Claude Zeltner, Histoire des Arabes sur les rives du lac Tchad, Karthala, 2002, 140 p. (ISBN 2-8458-6286-5)