Auguste Bouvier

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Auguste Bouvier
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Auguste Bouvier, né le à Genève et mort le dans la même ville, est un pasteur et théologien protestant suisse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ami-Auguste-Oscar Bouvier naît le à Genève[1]. Il est le fils de Barthélemy Bouvier (de)[2].

Après avoir fait ses études dans sa ville natale et passé une année à Berlin, il suit les cours de la Faculté de théologie de Genève[1]. Pasteur en 1851, il est chargé de diverses missions évangéliques[1]. En 1853, il est pendant quelques mois aumônier adjoint au lycée Louis-le-Grand, à Paris, puis pasteur intérimaire à Londres[1]. De retour à Genève en 1854, il devient pasteur de la paroisse rurale de Céligny, puis en 1857, du quartier Saint-Gervais de Genève[1]. Il est nommé professeur d'apologétique et de théologie pratique à l'Académie de Genève en , professeur de dogmatique en 1865, directeur spécial des élèves français de l'Auditoire de théologie en 1872, bibliothécaire-archiviste de la Compagnie des pasteurs en 1873, membre de la commission de la Bibliothèque publique en 1877, etc[1]. Auguste Bouvier est en outre l'un des fondateurs et le premier président du comité auxiliaire genevois des missions évangéliques de Paris (1865) et de la Société des sciences théologiques (1871)[1]. Il refuse en 1870 de signer une déclaration de principes orthodoxes, sans pour autant adhérer au libéralisme le plus critique[2]. Soucieux de conciliation, il développe une théologie de la conscience ouverte aux sciences et à une religion de l'Esprit inaugurée par le sacrifice de Jésus[2].

Auguste Bouvier meurt le dans sa ville natale[2].

Publications[modifier | modifier le code]

On lui doit un grand nombre de publications, dont voici les principales [1]:

  • Études sur les conditions du développement social du christianisme (1851)[1]
  • Sermons (1860, in-12)[1]
  • Démocratie et christianisme ou état religieux de la Suisse romande (1861)[1]
  • les Orthodoxes et les libéraux en face de la royauté du Christ (1869)[1]
  • Pourquoi je ne signe pas la déclaration de principes (1870)[1]
  • Catholiques libéraux et protestants (1873)[1]
  • l'Arrêt du christianisme (1877, in-12)[1]
  • la Compagnie des. pasteurs de Genève (1878)[1]
  • le Divin d'après les apôtres (1882, in-12)[1]
  • Paroles de foi et de liberté (1882, in-12)[1]
  • Nouvelles Paroles de foi et de vérité (1885, in-12)[1]

Il collabore à divers recueils protestants et à l'Encyclopédie des sciences religieuses[1].

Références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]