Charles Gauzargues

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Charles Gauzargues
Description de cette image, également commentée ci-après
Charles Gauzargues en 1767,
portrait par Augustin de Saint-Aubin.

Naissance
Tarascon (Bouches-du-Rhône)
Décès
Paris
Activité principale Compositeur
Lieux d'activité Nîmes,
Montpellier ,
Paris

Œuvres principales

  • Traité de composition (1797)
  • Traité d'harmonie (1798)

Charles Gauzargues, né à Tarascon (Bouches-du-Rhône) le 17 décembre 1723 et mort le 6 août 1801 à Paris, est un théoricien et compositeur français du l'ère classique[1], musicien d'église en tant que sous-maître à la Chapelle du roi (Louis XV[2]) de 1758 à 1774[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Tarascon en Provence, il était intéressé par l'étude de la musique depuis sa jeunesse, après avoir été enfant de chœur, puis à partir de 1747 bénéficier du chapitre de la collégiale royale Sainte-Marthe[4] dans sa ville natale, il fut sous-chantre à Nîmes et à Montpellier[5]. En 1756, il se rend à Paris pour augmenter ses connaissances par les conseils de Rameau, qui l'accueillit et lui fit faire quelques études d'harmonie[5].

En avril 1758, il a été nommé maître de chapelle royale, pendant dix hui années, il écrivit environ quarante motets avec orchestre[5]. Charles Gauzargues est connu par son talent pour la musique religieuse et fut généralement estimé[6]. Il est mort à Paris en 1801[1].

Œuvre[modifier | modifier le code]

  • Traité de composition (1797)[7].
  • Traité d'harmonie (1798)[8].

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique : Désargus - Giardini, Volume 3, Paris, Didot, , 480 p. (lire en ligne)Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Youri Carbonnier et Jean Duron, Charles Gauzargues, 1723-1801 : un musicien de la Chapelle royale entre Nîmes et Versailles, Picard, , 180 p. (ISBN 978-2-7084-1014-5 et 2-7084-1014-8)Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Édouard-Georges-Jacques Gregoir, Des gloires de l'opéra et la musique à Paris : v. 1769-1774, Schott frères, (lire en ligne)Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Charles Gauzargues (1723-1801) », sur bnf.fr
  2. « Charles Gauzargues (1723-1801) », sur editions.cmbv.fr
  3. « Gauzargues, Charles (1723-1801) », sur bnf.fr
  4. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 16G5.
  5. a b et c Fétis 1878, p. 426-427
  6. Gregoir 1881, p. 80
  7. « Traité de composition », sur gallica.bnf.fr
  8. « Traité d'harmonie », sur gallica.bnf.fr

Liens externes[modifier | modifier le code]