Discussion:Blueberry, l'expérience secrète

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Certaines parties à réécrire (à mon avis)[modifier le code]

"« Bienvenue dans l'inconnu ! » précise le réalisateur dans le préambule qui accompagne le DVD. Le film présente en effet l'initiation de Blueberry au monde des Indiens, au monde intérieur."

C'est quoi l'initiation au "monde des indiens". C'est quoi l'initiation au monde intérieur. Je trouve la forme un peu naïve et peu encyclopédique.

Je suis d'accord. Au-delà, je pense qu'après-coup sa sortie, on peut retenir plus/autre chose, de ce film, qu'une simple distorsion néochamanique de l’œuvre originale. Le film demeure, pour commencer, factivement, la guérison d'une histoire d'amour traumatisante dans la jeunesse du jeune cow boy, grâce au chamanisme, son mentor amérindien, son ombre adversaire pseudo-figure de père forclos joué par Michael Madsen (en effet, le jeune Mike est placé chez son oncle pour "avoir trop tété sa négresse" - dixit - soit donc pour avoir manqué de testostérone éducative), ainsi que grâce au personnage de la fille Sullivan jouée par Juliet Lewis, amoureuse transie mais pas farouche du cow boy. Avis aux amateurs. -- Malcolm S. Cooper (discuter) 24 juillet 2016 à 14:01 (CEST)[répondre]
Fille Sullivan, qui d'ailleurs fonctionne comme un reboot, un rejeu, une seconde chance, pour le cow boy. De l'amour de jeunesse malheureux, associé à la figure de la Mère incestuellement (offre du pendentif de sa propre mère à Mike), à l'amour de la Sullivan, associé à la figure du Père dé/loyalement (le père Sollivan possessif), il y a maturation de Mike, permise par l'intervention des chercheurs d'or et l'initiation chamanique. Un film subliminalement construit lui-même en symétrie passé/avenir de Mike, avec répétition traumatique déjouée permettant de libérer finalement ses émotions. Mais enfin, la possessivité du père Sullivan, et les désirs des deux amants, fonctionnent encore en Roméo & Juliet, sinon qu'il manque une famille pour soutenir Mike et rendre l'ensemble conflictuel à la schakespearienne (encore que "la famille" de Mike, soit la ville dont il est le marshall, et notamment ses acolytes d'office justicier).
Ce film, c'est encore l'éternelle lutte de l'ordre contre le désordre, de la valeur morale contre la sauvagerie des mœurs : "les animaux sont des bêtes, mais les hommes sont des monstres", croit bon de juger l'ennemi de Mike. Mais cet ennemi, permettant paradoxalement la résolution du trauma de notre héros, est un ennemi-ami, en tout cas -allié, voire -collaboratif. Un peu comme la connaissance libre-encyclopédique, où des ennemis dans la vie coopéreraient pourtant à la co-construction diffusive des savoirs malgré eux ... -- Malcolm S. Cooper (discuter) 28 juillet 2016 à 17:49 (CEST)[répondre]
Je ferai remarquer que l'attitude du "méchant" est sympa, mais profondément, par-devers ses "méchancetés", ce qui interroge le rapport (comme dans d'autres films certes) entre le sympa et le méchant : car le "gentil", lui, n'est pas sympa : il est empa-thique. Vraie nuance. -- Malcolm S. Cooper (discuter) 28 juillet 2016 à 17:54 (CEST)[répondre]

Enfin bon, je dis tout ça pour donner des idées à ceux qui connaîtraient des sources, pas forcément psychologiques ou autre, mais en tout cas critiques d'arts. -- Malcolm S. Cooper (discuter) 28 juillet 2016 à 17:50 (CEST)[répondre]