Discussion:Conjuration des Malcontents
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Et les conséquences ?[modifier le code]
Cet article doit encore fait l'objet d'une petite partie sur les conséquences. Une mention peut être fait sur les actions protestantes faites en parallèle aux complots. Ainsi qu'un approfondissement. Notamment au niveau du deuxième complot. --Châtillon (d) 13 janvier 2009 à 18:06 (CET)
Le Premier Complot[modifier le code]
"Un premier complot est organisé à la fin du mois de février. La cour se trouve alors à Saint-Germain-en-Laye. La fuite est fixée au 10 mars, mais les troupes chargées de protéger la fuite des princes arrivent avec plusieurs jours d'avance."
Par contre : "L'annonce de leur présence aux alentours du château affole la cour." semble sujet à discussion.
Mézeray nous dit ceci :
.../... Mais il arriva, on ne sait par la faute de qui, que Guitry anticipa l'assignation de dix jours, de sorte que le Duc d'Alençon timide et irresolu, ne se put pas déterminer en si peu de temps à sortir de la Cour, et La Mole son favori voyant qu'un si grand dessein ne pourrait pas être longtemps secret, l'alla découvrir à la Reine Mère. Sur la minuit voilà l'alarme dans toute la Cour : le Roi envoie quérir le Duc d'Alençon et le Roi de Navarre, le premier dit tout sans se soucier de mettre en peine ceux qu'il avait employé; l'autre n'embarrassa ni lui ni ses amis. On publie qu'il y a dessein sur la personne du Roi; les gens de robe particulièrement, et les femmes se sauvent à Paris toute la nuit, et la Reine même pour rendre les Princes plus odieux, s'enfuit fort en désordre; toutefois le Roi n'en partit que le lendemain et s'en alla loger au Bois de Vincennes, où il mena le Duc d'Alençon et le Roi de Navarre, non pas encore comme prisonniers, mais soigneusement observés. .../...
(Mézeray / Abrégé chronologique de l'histoire de France, page 178 / Edition de 1696, Antoine Schelte)
Ce sont donc bien les aveux de La Mole et du Duc d'Alençon dans la nuit qui provoquent la fuite précipitée du Chateau de St Germain en pleine nuit.
Donc ce qui est dit dans la suite du texte est aussi sujet à caution :
"Gravement malade, le roi est transporté en litière jusqu’à la forteresse de Vincennes. Par crainte d'être découverts, François d'Alençon et La Mole prennent le parti de tout raconter à la reine-mère".