Discussion:Itinéraires (revue)
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maurassiens ?[modifier le code]
"Il s'en faut pourtant que ce qu'on peut considérer comme l'extrême droite catholique coïncide toujours et exactement avec l'enseignement de la philosophie politique maurrassienne. Il n'en est pas de meilleure preuve que les prises de position récentes de la revue Itinéraires, fondée cependant, en mars 1956, par un écrivain maurrassien de stricte obédience, M. Jean Madiran, qui a collaboré à Aspects de la France et collabore encore à Rivarol. Sous la plume de M. Marcel Clément, Itinéraires vient en effet de condamner, au nom d'une certaine primauté du spirituel, aussi bien le nationalisme traditionnel que le « positivisme juridique » de Charles Maurras. « Les faits sociaux sont avant tout des faits moraux », affirme M. Marcel Clément. La reconstitution des sociétés détruites par la démocratie se fera par la reconquête des esprits à Dieu et non pas par l'institution de structures politiques nouvelles. C'est toute la physique sociale d'Auguste Comte dont n'avait cessé de se réclamer Maurras, tous les principes de l'empirisme organisateur qui se trouvent remis en cause. Au « politique d'abord » se trouve substitué le « spirituel d'abord » et cela dans l'ordre social même. On comprend que les maurrassiens de stricte orthodoxie aient attaqué avec violence le « fidéisme », le « théocentrisme », le « quié-tisme » d'Itinéraires 9."
9. Voir la collection d'Itinéraires, de septembre 1956 à février 1957. Voir aussi les attaques violentes des Libertés françaises (nos de janvier-février-mars 1957) contre M. Marcel Clément. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Galufa43 (discuter)