Georges Marolleau
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| Georges Marolleau | ||
| Biographie | ||
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| Nom de naissance | Georges René Joseph Marolleau | |
| Naissance | Blois |
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| Ordination sacerdotale | ||
| Décès | (à 80 ans) Paris 15e |
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| Autres fonctions | ||
| Fonction religieuse | ||
| Sixième directeur général de L'Œuvre d'Orient du ( au ) | ||
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Georges Marolleau, né le à Blois et mort le à Paris, est un prêtre français du diocèse de Blois, directeur général de L'Œuvre d'Orient du au .
Biographie[modifier | modifier le code]
Georges René Joseph Marolleau est né le à Blois du mariage de Joseph Louis Marolleau, cuisinier, et de Marie Françoise Gouin, couturière[1]. Il est ordonné prêtre à Angers le . En 1927, l’abbé Martin, directeur du Collège Stanislas, le nomme préfet du collège jusqu'en 1932, pendant qu’il prépare une licence de lettres à Paris.
Il y revient en . Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est préfet de l'école préparatoire. Sous sa direction, l'école se replie au château de Rochefort des Yvelines. Recherché par la Gestapo, il se réfugie dans la clandestinité en 1943[2].
À la fin de la guerre, il est appelé par Mgr Charles Lagier à la direction de L'Œuvre d'Orient[3], où il reste jusqu’à sa mort en 1982[4].
Entre 1948 et 1952, il est envoyé au Canada par Mgr Charles Lagier pour fonder la branche canadienne de l’Œuvre, c'est là que l'écrivain et professeur canadien Raymond Barbeau fera sa connaissance[5]. Lors de ce séjour, il est nommé prélat de sa Sainteté et vice-directeur général de l’Œuvre[6]. En 1954, il crée un nouveau centre au Mexique. Le il fêtait le Centenaire de L’Œuvre d’Orient puisqu’il faisait partie des rares artisans qui ont œuvré à sa réussite depuis plus que 30 ans[7]. En 1958, à la suite de la mort de Mgr Lagier, il le remplace au poste de directeur général de L’Œuvre d’Orient.
Il meurt à Paris le [8],[1]. La messe de requiem suivie de l’inhumation a lieu à Trémentines dans le diocèse d’Angers, le .
Distinctions[modifier | modifier le code]
Georges Marolleau a reçu plusieurs distinctions et décorations :
- prélat d'honneur[9].
- Chorévêque de l’Église maronite ;
- Chanoine d’honneur de Varsovie et Woclawek ;
- Chanoine d’honneur de Smyrne ;
- Officier de l'ordre national de la Légion d'honneur ;
- Commandeur de l’ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem ;
- Commandeur avec plaque de l’ordre de l'Étoile de Jordanie ;
- Officier de l'ordre national du Cèdre du Liban.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Chrétiens d'Orient
- Œuvre d'Orient (bulletin)
- Institut pontifical oriental
- Églises catholiques orientales
- Maronites
- Église grecque-catholique melkite
- Les Cahiers de l'Orient
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de L'Œuvre d'Orient
- Bulletin de L'Œuvre d'Orient sur Gallica[10],[11].
- Le grand exode des chrétiens du Moyen-Orient : [1], Le Figaro, consulté le .
- Hervé Legrand et Philippe Brizard (prélat), L'Œuvre d'Orient : Solidarités anciennes et nouveaux défis, Paris, Cerf, coll. « L'histoire à vif », , 423 p. (ISBN 978-2-204-09085-8) Recension par Catherine Mayeur-Jaouen.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Registre de l'état civil des naissances de Blois, page 200.
- Archives du musée de la Résistance.
- https://www.oeuvre-orient.fr/wp-content/uploads/LE-CINQUANTENAIRE-DE-LŒUVRE-DES-ECOLES-DORIENT.04.07.2017.pdf
- https://oeuvre-orient.fr/wp-content/uploads/Les-11-Directeurs-de-l%C5%92uvre-des-Ecoles-dOrient.-22.06.2017.pdf
- Au sujet d'un ouvrage de l'écrivain Raymond Barbeau publié en 1957.
- « Naissance de l’Œuvre d’Orient », sur oeuvre-orient.fr via Wikiwix, (consulté le ).
- « L’histoire de l’Œuvre d’Orient : de 1856 à nos jours », sur oeuvre-orient.fr via Wikiwix (consulté le ).
- Notice nécrologique dans le quotidien Le Monde du 4/5 avril 1982.
- Numéro spécial du bulletin de L'Œuvre d'Orient à la mémoire du Mgr Georges Marolleau, 1er mai 1982, 20 p.
- « Oeuvre des écoles d'Orient : bulletin périodique... », sur bnf.fr (consulté le ).
- « Oeuvre d'Orient (Paris) - 75 années disponibles », sur bnf.fr (consulté le ).
