Giuseppe Garampi

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Giuseppe Garampi
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Biographie
Naissance
Rimini
Ordination sacerdotale
Décès (à 66 ans)
Rome
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
Titre cardinalice Cardinal-prêtre de Ss. Giovanni e Paolo[1]
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Fonctions épiscopales Préfet des Archives secrètes du Vatican
Archevêque titulaire de Beyrouth
Nonce apostolique en Pologne, en Autriche, en Hongrie et en Bohème
Archevêque de Montefiascone e Corneto

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Giuseppe Garampi (né le à Rimini en Émilie-Romagne[1], alors dans les États pontificaux et mort le [1] à Rome) est un cardinal et historien italien du XVIIIe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Giuseppi Garampi est issu d'une noble famille riminaise. Il est le fils du comte Lorenzo Garampi et le frère de Francesco Garampi, camérier du pape Pie VI[2].

De 1751 à 1772, Mgr Garampi est préfet des Archives secrètes du Vatican et du château Saint-Ange[3]. Il est nommé archevêque titulaire de Bérythe (de) en 1772 et devient nonce apostolique en Pologne[3], en Autriche en 1776 (à Vienne[1]), en Hongrie et en Bohême. En 1776, il est nommé évêque de Montefiascone et Corneto[1]. Le pape Pie VI le crée cardinal lors du consistoire du . Il ne participe à aucun conclave.

Le cardinal Garampi entretient une correspondance avec des personnalités importantes et savantes de toute l'Europe et est un théoricien important de la curie romaine. Il a beaucoup influencé le bref apostolique Quod aliquantum de Pie VI du contre la constitution civile du clergé. Sa correspondance avec le chanoine Jean Pey, du chapitre de Notre-Dame-de-Paris pendant la Révolution française, notamment la Terreur, déposée aux Archives secrètes du Vatican, attend d'être publiée.

Sources[modifier | modifier le code]

  • (it) Giuseppe de Novaes, Elementi della storia de' sommi pontefici da San Pietro sino al felicemente regnante Pio Papa VII, vol. 16, partie 1, Rome, Presso Francesco Bourliè, , 3e éd., 232 p. (lire en ligne)
  • Société de l'École des chartes, Bibliothèque de l'École des Chartes, vol. 127, partie 2, t. 149, Paris et Genève, Librairie Droz, , 217 p. (ISSN 0373-6237, lire en ligne)
  • Jacques Dalarun, "Dieu changea de sexe, pour ainsi dire" la religion faite femme (XIe – XVe siècle), vol. 37, Münster, LIT Verlag Münster, , 443 p. (ISBN 978-3-8258-1319-2 et 3-8258-1319-3, lire en ligne)

Notes et références[modifier | modifier le code]

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  1. a b c d et e (de Novaes 1822, p. 131)
  2. (Dalarun 2008, p. 337)
  3. a et b (chartes 1991, p. 142)

Liens externes[modifier | modifier le code]