Gukei

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Gukei
Épisode du Genji-monogatari (détails 1 et 2) par Gukei.
Naissance
Décès
Sépulture
Rozan-ji (en), Gokoku-in (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
住吉具慶Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Sumiyoshi Jokei (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Gukei (具慶?) ou parfois Ku K'uei, de son vrai nom Sumiyoshi Hirozumi (住吉広澄?), nom familier: Naiki, nom monastique: Gukei est un peintre japonais du XVIIe siècle, né en 1631 et mort en 1705 à Edo.

Biographie[modifier | modifier le code]

Actif dans la région d'Edo, Gukei est un disciple de son père Jokei, fondateur de l'école Sumiyoshi. Il est attaché comme peintre officiel au gouvernement Tokugawa, en 1683, dignitaire religieux en 1692. Gukei est reconnu comme un spécialiste de la peinture de genre[1].

Attributions[modifier | modifier le code]

Quatre scènes (détails), de l'Épisode du « Genji-monogatari » lui sont attribuées. Cette suite d'une hauteur de 35 centimètres, la longueur n'est pas mentionnée, comporte 31 scènes. Ce commentaire dont on ne connaît pas l'origine est ajouté :

Du voyeurisme considéré comme un des beaux-arts... Mais que ne donnerait-on pour surprendre le frou-frou soyeux de ces longues chevelures à l'abandon! Véritables poèmes d'encre, rêvés par le pinceau le plus fin. Baudelaire — autre expert en la matière — s'y serait damné avec volupté[2].

Musées[modifier | modifier le code]

Épisode du Genji-monogatari (détail 4) par Gukei.
  • Paris (Galerie Janette Ostier):
    • Épisode du « Genji-monogatari », (détail d'une suite de 31 scènes — Hauteur: 35 centimètres). Attribution.
  • Tōkyō (Enshô-Ji):
    • Paysage de campagne à l'automne, couleurs sur papier, paire de paravents.
  • Tōkyō (Nat. Mus.):
    • Rakuchû Rakugai.
    • Kyoto et ses environs.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire des peintres,sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol. 6, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN 2-7000-3016-8), p. 592.
  • Maurice Coyaud, L'Empire du regard – Mille ans de peinture japonaise, Paris, éditions Phébus, Paris, , 256 p. (ISBN 2-85940-039-7), p. 170, 172, 173, 174, 175

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :