Gustave Germain

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Gustave Germain
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Gustave Germain né le à Fismes (Marne)[1] et mort le à Paris est un sculpteur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Admis aux Beaux-Arts de Paris, Gustave Germain est élève de Charles Gumery[2], Auguste Dumont[3] et L. Debut[4]. Il fait ses débuts au Salon en 1881, recevant une mention honorable en 1889 et une médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1889[3]. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[3]. Il est présumé être lié à Jean-Baptiste Germain[3],[Note 1].

Son atelier est situé dans le 14e arrondissement de Paris[5].

De 1869 à 1881[6], il est associé au sculpteur Antoine Watrinelle au sein de la Société Watrinelle et Germain, entreprise de sculpture industrielle, décorative et artistique, dont le siège est situé au 13, rue Boissonade à Paris[7] (actuel no 36[8]). L'entreprise collabore notamment avec l'architecte Jean-Louis Pascal[9] puis travaille pour le duc d'Aumale au château de Chantilly[10].

Gustave Germain est connu pour ses décors du Petit Palais à Paris[11].

Il est le père du peintre et graveur Charles-Laurent Germain (Longueval, 1872 - Rome, 1900), lauréat du 1er second grand prix de Rome en gravure de 1892[12], et du sculpteur ornemaniste Raymond Germain[11].

Gustave Germain est mort le à Paris[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Château-Thierry, façade de l'hôtel de ville : La Loi ; La Justice ; La République ; La Force, 1894, quatre médaillons en pierre[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. D'après le Thieme-Becker, Jean-Baptiste Germain est également né à Fismes et est mort en 1910. De plus, il a en commun comme maître Dumont et Gumery. Selon le Biographical dictionary of medallists, son père est « J.-B Germain ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (de) Ulrich Thieme et Felix Becker, Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, vol. 13, E. A. Seemann, , 604 p. (lire en ligne), p. 476
  2. Bellier et Auvray, vol. supplément, (lire en ligne), p. 226
  3. a b c et d (en) « Gustave Germain », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  4. (en) Leonard Forrer, Biographical dictionary of medallists : coin-, gem-, and seal-engravers, mint-masters, &c., ancient and modern, with references to their works, vol. 2, A. H. Baldwin & Sons, , 588 p. (lire en ligne), p. 249
  5. « L'œil de la femme à barbe », sur sortir.telerama.fr, (consulté le ).
  6. Michel Gasse, « Le sculpteur ornemaniste Gustave Germain et la cour Letarouilly du Collège de France », La Lettre du Collège de France, no 17, 2006, pp. 45-46.
  7. Journal des sociétés civiles et commerciales, , p. 121.
  8. L'ancien numéro (13) figure dans un relief au-dessus de la porte cochère de l'immeuble renuméroté 36.
  9. Catalogue spécial de la section portugaise à l'Exposition universelle de Paris en 1878, Paris, 1878, p. 14.
  10. Gustave Macon, Les Arts dans la Maison de Condé, Paris, Librairie de l'art ancien et moderne, 1903, p. 53.
  11. a et b [PDF]« Robert Camelot (1903) - Notice biographique », sur archiwebture.citechaillot.fr (consulté le ), p. 3.
  12. Notice sur ensba.fr.
  13. Magnien Aline, « 4 bas-reliefs », sur culture.gouv.fr (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]