Juan Garaizabal
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Juan Garaizabal Marsans |
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Memoria Urbana Berlin (d) |
Juan Garaizabal est un artiste conceptuel, sculpteur et graveur, qui a également expérimenté le dessin, l'art vidéo et les installations sonores et lumineuses[1]. Il est connu internationalement pour ses sculptures publiques monumentales. Ses Memorias Urbanas (Mémoires urbaines) récupèrent, avec des structures sculpturales et de la lumière des éléments architecturaux disparus, remplissant des vides urbains qui ont une importance historique[2].
Biographie[modifier | modifier le code]
À 14 ans, il est admis à l'Académie de dessin IB 67 de Madrid où il fait des études pendant trois ans. Il termine ses études supérieures au CESEM, à Reims, en France. Lors de sa première étape comme artiste il combine la créativité artistique avec la transformation d’espaces de toutes sortes en lofts, un concept qui n'existait pas encore en Espagne. Comme artiste conceptuel, il crée une grande partie de son œuvre en se servant de ses mains ; utilisant des techniques du métal, d’électricité et de menuiserie tout comme des matériaux plastiques et de maçonnerie qu’il a acquis au fil des années[3]. Depuis 2008, son atelier principal se trouve à Berlin, en Allemagne ; il a gardé un atelier à Madrid.
Principales installations publiques[modifier | modifier le code]
Les principales installations publiques de sculptures réalisées par l'artiste ont été :
- 2006 : Bosque de Flores, Valence, Espagne.
- 2007 : Memoria Urbana, Bucarest, Uranus Area. Noaptea Alba, Roumanie.
- 2011 : Archives Stairway, Connecticut, États-Unis.
- 2012 : Memoria Urbana Berlin, Allemagne[4],[5],[6].
- 2013 : Memoria del Giardino Venise, Italie. Commissarié par Barbara Rose[7].
- 2016: Memoria Urbana Miami ; El Balcón de La Habana, États-Unis[8],[9],[10].
Vie personnelle[modifier | modifier le code]
Entre les années 1998 et 2007 il a traversé le continent africain, réalisant un voyage en plusieurs étapes avec un Mercedes-Benz Unimog comme moyen de transport. Les voyages avaient lieu une ou deux fois par an en compagnie de sa famille et amis. Depuis Madrid jusqu’au Cap. Il réside et travaille de façon fixe à Berlin et à Madrid, vie qu’il combine avec des séjours et ateliers temporels dédiés à d’autres projets autour du monde[réf. souhaitée]. Il est divorcé deux fois et a deux filles, Olivia (2003) et Casilda (2004) de son premier mariage.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (es) Borja Hermoso, « Interruptores de la mémoria », El País, (lire en ligne ).
- (es) « Garaizabal presenta nuevo proyecto (vidéo) », sur Radiotelevisión Española, .
- (es) « El viaje a la memoria de Garaizabal », El Mundo, (lire en ligne).
- Guy Boyer, « Juan Garaizabal redonne vie à une église de Berlin », Connaissance des arts, (lire en ligne).
- (de) Eva Lindner, « Spanischer Künstler rekonstruiert Bethlehemskirche », Berliner Morgenpost, (lire en ligne).
- (de) « Skulptur der Bethlehemskirche bleibt nach Protesten », Berliner Morgenpost, (lire en ligne).
- (es) « Las esculturas de la memoria de Juan Garaizabal, en la Bienal de Venecia », La Vanguardia, (lire en ligne).
- (es) « ‘El Balcón de La Habana’ de Juan Garaizabal se ilumina en Miami », El Nuevo Herald, (lire en ligne).
- (en) Minhae Shim Roth, « Giant Sculpture of a Havana Balcony Forges an Artistic Link to Cuba », Miami New Times, (lire en ligne).
- (es) Laura Revuelta, « Juan Garaizabal, el artista «diplomático» que ha unido Miami y La Habana », sur abc.es, .
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (es) Miguel Ángel Mellado, « Juan Garaizabal, recuperando lo extraordinario », sur descubrirelarte.es, (archivé sur Internet Archive).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (es) « Site officiel », sur juangaraizabal.com.