Léo Arbour

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Léo Arbour
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction

Léo Arbour est un sculpteur québécois né à Pointe-du-Lac (aujourd'hui Trois-Rivières en Mauricie) en 1912 et mort le [1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Ce serait les premières sculptures en terre glaise qui auraient poussé Léo Arbour vers ce milieu artistique. En 1932, le curé de Pointe-du-Lac de l'époque se serait reconnu dans un des personnages en terre glaise et l'aurait signalé au responsable du Séminaire de Trois-Rivières, l'abbé Albert Tessier. Il commence alors des études aux côtés de l'aquarelliste Léonce Cuvellier à Laviolette, puis chez Rodolphe Duguay de Nicolet (de 1934 à 1936). Tessier viendra défrayer les coûts pour inscrire et loger Arbour afin qu'il puisse aller étudier à Montréal.

Léo Arbour a étudié à l'École du Meuble située à Montréal en 1937. Il y décroche un certificat de sculpteur sur bois en 1939. Durant ses études, il aurait été l'élève de Bernard Dagenais, d'Elzéar Soucy et de Paul-Émile Borduas. Ses premières statuettes, exposées au Syndicat d'initiative de Trois-Rivières étaient simplement faites à l'aide d'un couteau de poche[2].

Lors de son retour en Maurice, il enseigne notamment au séminaire de Saint-Joseph des Trois-Rivières et à l'institut technologique de Trois-Rivières pendant une quinzaine d'années. Durant cette période, il aurait été aux côtés d'Armour Landry.

Il ouvrira un atelier dans son village natal dès 1941. De 1950 à 1975, il se spécialise dans les sculptures de personnages religieux ou historiques. Plusieurs églises de la Mauricie réclament des statues signées Arbour. Il produit même une statue pour l'église de l'Assomption à Edmonton en Alberta qui atteint les 3 m (10 pieds à l'époque)[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

La majorité des œuvres de Léo Arbour se retrouvent dans les églises du Québec. Selon Françoise Chainé, directrice du Musée Pierre-Boucher, ses « sculptures [étaient] autant religieuses que profanes. Avec grand Art, il réussissait à traduire l'expression des visages avec maîtrise et brio[4]. » Même s'il n'y a pas de catalogue de ses sculptures, on estime qu'il a créé environ 5 000 pièces. Certaines sculptures sont retrouvées au Musée Pierre-Boucher, au Musée national des beaux-arts du Québec[5], chez des collectionneurs privés ou dans différentes communautés religieuses. Un bas-relief intitulé La bénédiction du jour de l'An, datant de 1958 est exposé au Musée de Léningrad à Moscou, Russie. Durant ses dernières années, plusieurs travaux sont faits pour le musée religieux de Valleyfield.

Honneurs[modifier | modifier le code]

  • 2002 - Président d'honneur de la Petite semaine culturelle à Trois-Rivières

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Décès Léo Arbour », sur mesaieux.com (consulté le )
  2. « Un génie du ciseau : Il fait sensation avec ses statuettes en terre glaise », Le Nouvelliste (Trois-Rivières),‎ , p. 6
  3. Secrétariat de l'Ordre national du Québec, « Léo Arbour, Chevalier (2001) », sur Ministère du Conseil exécutif Québec (consulté le )
  4. Michel Cloutier, « C'est un monument, un maître de la sculpture québécoise : La mort subite de Léo Arbour est déplorée », Le Nouvelliste (Trois-Rivières),‎ , p. 6
  5. « Léo Arbour | Collection Musée national des beaux-arts du Québec », sur collections.mnbaq.org (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]