La Soupière

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La Soupière est une comédie de boulevard de Robert Lamoureux, créée en 1971 avec succès au théâtre Édouard VII. Elle est depuis régulièrement reprise tant à Paris qu'en province.

À sa création c'est Robert Lamoureux lui-même qui tenait le rôle de Paul Dubard tandis que Françoise Rosay incarnait Tante Violette dite « La Soupière », qui sera son dernier rôle sur scène.

Argument[modifier | modifier le code]

Tante Violette vit seule dans une grande demeure du Bordelais, domaine qui ne produit rien mais qu'elle ne souhaite pas vendre. Elle a à son service Germaine, une jeune femme délurée dont elle ignore le passé. Germaine est courtisée par Clément, un gendarme qu'elle éconduit. Elle souhaite en fait faire sa vie avec Jean François Louy, fondé de pouvoir à la Banque Rothschild. Paul Dubard, le neveu de Tante Violette, dirige une entreprise de robinetterie en difficulté. Il propose à sa tante de vendre le domaine afin de bénéficier de liquidités. Devant le refus de la tante, Germaine intervient et propose un plan : engager un tueur discret qui « cassera la soupière », 50 % des bénéfices lui revenant. Mais rien ne se passe comme prévu.

Reprise au Théâtre Comédia en 2001[modifier | modifier le code]

Mise en scène[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

  • Cette adaptation a fait l'objet d'un enregistrement disponible en DVD. Il a été réalisé par Philippe Marouani.
  • Il s'agit de la dernière pièce de théâtre où Roger Pierre jouera sur scène, disparu en 2010 après avoir tourné encore dans quelques films et téléfilms.

Création au Théâtre Edouard VII en 1971[1][modifier | modifier le code]

Mise en scène[modifier | modifier le code]

  • Metteur en scène : Robert Lamoureux
  • Assistanat à la mise en scène : Francis Joffo [2]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Autour de la pièce[modifier | modifier le code]

Le titre de la pièce primitivement annoncé était : "Pour soixante hectares de vignes".

Cette pièce est d'abord un vaudeville utilisant les recettes habituelles, bons mots et comique de situation, mais il contient de façon sous-jacente une critique féroce des relations familiales de la grande bourgeoisie.

Références[modifier | modifier le code]