Martin Vetterli

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Martin Vetterli, né le à Soleure, est un ingénieur suisse ayant contribué à la recherche dans le domaine général du traitement numérique du signal.

Il est connu pour son travail sur les ondelettes et a contribué à d'autres domaines tel que l'échantillonnage, la complexité de calcul, le traitement du signal pour les communications, le traitement vidéo numérique et le codage conjoint source-canal.

Il est président de l'École polytechnique fédérale de Lausanne depuis le [1].

Carrière[modifier | modifier le code]

Martin Vetterli naît le à Soleure[2].

Il suit sa scolarité dans le canton de Neuchâtel[3], puis fait des études en génie électrique à l'École polytechnique fédérale de Zurich. Il en sort diplômé en 1981, puis obtient un master of science de l'Université Stanford en 1982 et un doctorat à l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en 1986[2].

Il enseigne à l'université Columbia, à l'université de Californie à Berkeley[4] et est actuellement professeur de Systèmes de Communication à l'EPFL.

Il est le coauteur du livre Wavelets and Subband Coding (Prentice-Hall, 1995)[5].

En 1995, Martin Vetterli est élu « Fellow » de l'Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE) « pour ses contributions à la théorie et à la pratique du codage et des ondelettes sous-bandes »[6].

Il reçoit plusieurs best paper awards, ainsi que le prix Latsis National[7] (1996), le SPIE Presidential award (1999), le IEEE Signal Processing Technical Achievement Award (2001) et le IEEE Signal Processing Society Award (2010).

Il est membre du Conseil suisse de la science et de la technologie de 2000 à 2004[8].

Il est « Fellow » de l'Association for Computing Machinery (2009)[9].

En 2008, il publie avec Paolo Prandoni le livre Signal Processing for Communications[10].

En 2012, Martin Vetterli est élu par le Conseil national à la présidence du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS)[11].

Le , il est élu président de l'École polytechnique fédérale de Lausanne, et succède à Patrick Aebischer. Il prend ses fonctions le [1].

Depuis septembre 2019, il fait partie du conseil d'administration du CyberPeace Institute de Genève, une ONG qui met en lumière l'impact sociétal et humain des cyberattaques[12].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Martin Vetterli sera le nouveau président de l'EPFL », sur actu.epfl.ch (consulté le )
  2. a et b Jérome Ducret, « Le futur président de l'EPFL se dit attaché à un service public de qualité » Accès payant, sur 24 heures, (consulté le )
  3. Alain Jeannet, « Martin Vetterli: «ChatGPT nous montre pourquoi il faut réglementer l’IA. Mais personne n’en parle» », Le Temps,‎ , p. 14-15 (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  4. Lucia Sillig, « Martin Vetterli, l’ingénieur ambassadeur », sur letemps.ch,
  5. « M. Vetterli et J. Kovacevic, “Wavelets and Subband Coding,” Prentice Hall, Upper Saddle River, 1995. - References - Scientific Research Publishing », sur www.scirp.org (consulté le )
  6. (en)« Fellow Class of 1995 », sur ieee.org
  7. « Prix Latsis - Lauréat-e-s depuis 1984 », sur snf.ch
  8. Fonds national suisse de la recherche scientifique, « Martin Vetterli (curriculum vitae) » Accès libre [PDF], sur snf.ch,
  9. (en)« ACM Fellows », sur awards.acm.org
  10. (en)« Signal Processing for Communications by Paolo Prandoni and Martin Vetterli », sur sp4comm.org
  11. « Martin Vetterli sera le nouveau président du Conseil de la recherche du FNS », sur snf.ch,
  12. (en) Sarah Aubort, « Promoting peace and helping victims in cyberspace », actu.epfl.ch,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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