Office australien de l'effet de serre

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Office australien de l'effet de serre
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L'Office australien de l'effet de serre[1],[2],[3] (anglais : Australian Greenhouse Office), abrégé AGO, est créé en 1998 au sein du gouvernement de l'Australie en tant qu'organisme autonome au sein du portefeuille de l'environnement, pour fournir une approche transverse aux questions relatives aux gaz à effet de serre. Il s'agissait de la première agence gouvernementale au monde directement dédiée à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, à la gestion de la réponse de l'Australie au dérèglement climatique et à la fourniture au public d'informations approuvées par le gouvernement.

Historique[modifier | modifier le code]

L'agence est responsable de l'administration du programme Energy Star en Australie et fournit des fonds pour un essai d'autobus à pile à combustible à Perth. Une méthode d'audit est développée pour aider les communes à améliorer l'efficacité énergétique de leur éclairage, chauffage, ventilation et climatisation[4].

En 2001, l'Australian Greenhouse Office introduit les normes australiennes de performances énergétiques minimales (Australian Minimum Energy Performance Standards, abrégé MEPS), qui ont été révisées en 2006 à un niveau plus strict[5].

En 2004, elle est rattachée au Department of the Environment and Heritage (Direction de l'Environnement et du Patrimoine). À la suite des élections fédérales de 2007, les fonctions de l'AGO sont réparties entre le nouveau ministère du Changement climatique et le ministère de l'Environnement, de l'Eau, du Patrimoine et des Arts.

L'écrivain Guy Pearse est employé par l'agence en tant que consultant. David Evans est employé par le bureau de 1999 à 2005 pour réaliser la comptabilité carbone et construire des modèles[6].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Ronald Steenblik, Scott Vaughan et Paul Waide, « Les appareils électriques économes en énergie peuvent-ils être considérés comme des « biens environnementaux » ? », Documents de travail de l’OCDE sur les échanges et l’environnement, Paris, Organisation de coopération et de développement économiques, nos 2006-04,‎ , p. 12, 41, 42, 49 (lire en ligne Accès libre [PDF], consulté le )
  2. Organisation de coopération et de développement économiques, Produits énergétiques et écologiques : les avantages de la libéralisation des échanges, Paris, Éditions OCDE, coll. « Études de l'OCDE sur la politique commerciale », , 204 p. (ISBN 978-92-64-02484-7, lire en ligne Accès limité), p. 153, 184, 186, 199
  3. Benoît Rittaud, Le Mythe climatique, Paris, Seuil, , 207 p. (ISBN 978-2-02-129172-8, lire en ligne Accès limité), p. 102
  4. (en) Harvey Grennan, « Waste adds $344m to carbon cost », sur The Sydney Morning Herald, Fairfax Media, (consulté le )
  5. (en) « Motor efficiency evolution », sur Manufacturers’ Monthly, Reed Business Publishing, (consulté le )
  6. (en) David Evans, « No smoking hot spot », sur The Australian, News Limited, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]