Pierre de Richebourg

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Pierre de Richebourg
Image illustrative de l’article Pierre de Richebourg
Vue générale de l'édifice
Présentation
Type menhir
Période Néolithique
Caractéristiques
Matériaux quartzite
Géographie
Coordonnées 47° 52′ 56″ nord, 1° 19′ 23″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Commune Retiers
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
(Voir situation sur carte : Ille-et-Vilaine)
Pierre de Richebourg
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
(Voir situation sur carte : Bretagne (région administrative))
Pierre de Richebourg
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Pierre de Richebourg

La pierre de Richebourg, aussi dénommée menhir de Richebourg, est un menhir situé sur la commune de Retiers, dans le département français d'Ille-et-Vilaine.

Historique[modifier | modifier le code]

Dès 1888, des mesures sont prises pour la conservation du menhir par le préfet de Vitré de l'époque, M. Buisson[1]. Il est mentionné dans les Guides Joanne - ancêtre des Guides bleus[2].

Il est classé au titre des monuments historiques depuis le [3].

Description[modifier | modifier le code]

Le menhir est composé d'un bloc de quartzite de forme prismatique. Ses grandes faces sont orientées est-ouest[4]. Il mesure 3,15 mètres de haut, pour une largeur de 2,35 mètres et une épaisseur de 1,50 mètre[5]. Il est probable qu'il était plus haut encore à l'origine et que la partie supérieure a été débitée[4].

Folklore[modifier | modifier le code]

Paul Bézier, membre de la Société archéologique d'Ille-et-Vilaine, rapporte la légende suivante[6] :

« On dit qu'il porte en sa partie supérieure l'empreinte d'une main et que c'était une « tribune » d'où la foule, assise sur des sièges de pierre, était haranguée. Cette tradition fait croire à une légende se rapportant à l'empreinte d'une main et à l’existence dans le passé, d'un cromlech autour du menhir. Malgré de nombreuses recherches, je n’ai pu recueillir la légende ni trouver les traces du cromlech »

.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Paul Bézier, Inventaire des monuments mégalithiques du département d'Ille-et-Vilaine, Rennes, H. Caillière, , 360 p. (lire en ligne), p. 130-131.
  • Paul Bézier, Supplément à l'inventaire des monuments mégalithiques du département d'Ille-et-Vilaine, Rennes, H. Caillière, , 128 p. (lire en ligne), p. 62.
  • L. Lavallée, « Procès-verbal de la séance du 10 janvier 1888 », Bulletin et Mémoires de la Société Archéologique d'Ille-et-Vilaine, Rennes, vol. 19,‎ , iii (lire en ligne)
  • Léon Collin, « Quelques monuments mégalithiques du Sud-Est de l'Ille-et-Vilaine », Bulletin et Mémoires de la Société Archéologique d'Ille-et-Vilaine, Rennes, vol. 59,‎ , p. 61-62 (lire en ligne)
  • Jacques Briard, Loïc Langouët et Yvan Onnée, Les mégalithes du département d'Ille-et-Vilaine, Rennes, Institut culturel de Bretagne et Centre régional d'archéologie d'Alet, coll. « Patrimoine archéologique de Bretagne », , 122 p. (ISBN 9782868220929), p. 79. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes[modifier | modifier le code]