Projet d’urgence de lutte contre les inondations

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Projet d’Urgence de Lutte Contre les Inondations
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Domaines d'activité
Pays
Organisation
Site web

Le Projet d’urgence de lutte contre les inondations, en abrégé PULCI, créé en 2013 par le Gouvernement du Cameroun, est un programme du Ministère de l'Économie, de la planification et de l'aménagement du territoire, dont l'objectif principal est de réhabiliter les principaux ouvrages hydrauliques et de renforcer la préparation aux situations de catastrophe dans les zones cibles de la Région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

Contexte[modifier | modifier le code]

Pulci voit le jour en 2013 à la suite des inondations de 2010 et 2012[1].

Mission[modifier | modifier le code]

Pulci a pour mission de protéger les communautés locales et les producteurs rizicoles de la région de l'Extrême-Nord du Cameroun en réhabilitant les infrastructures hydrauliques et d'irrigation endommagées et/ou détruites par les inondations[2].

Composantes[modifier | modifier le code]

Pulci comporte trois composantes[1]:

  • Composante A : Réhabilitation des principaux ouvrages hydrauliques pour la protection contre les inondations et la production rizicole.
  • Composante B : Gestion des risques de catastrophe et des situations d'urgence
  • Composante C : Appui institutionnel pour une meilleure gestion des ressources en eau dans la zone.

Partenaires[modifier | modifier le code]

Le Ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire signe avec la Banque mondiale, l’Accord de Financement N°76456-CM pour la mise en œuvre du Projet d’urgence de lutte contre les inondations dans l’Extrême-Nord. Il s’agit d’un prêt dont la valeur s'estime environ à 54 milliards de FCFA[1].

Parties prenantes[modifier | modifier le code]

Impacts du projet[modifier | modifier le code]

Pulci a permis la construction de 3315 unités de case, l’aménagement de 7500 ha de rizières, la construction 45 forages, la réhabilitation de 70 km de la digue entre Yagoua et Pouss, la construction et l'équipement des salles de classe, la mise en place des systèmes d’alertes précoces, les sessions de renforcement de capacité de plusieurs bénéficiaires[8],[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Rainbow Environment Consult, « Etude d'impact environnemental et social (EIES) du Projet d'urgence de lutte contre les inondations (PULCI) dans la région de l'extrême-nord du Cameroun », étude,‎ (lire en ligne Accès libre [PDF])
  2. « Projet d'Urgence et de Lutte contre les Inondations (PULCI) | TPF », sur tpf.eu (consulté le )
  3. « Les intervenants de terrain », sur pulci-cm.org (consulté le )
  4. « Lutte contre les inondations dans l’Extrême-Nord : les bons points du Projet d’urgence », sur www.cameroon-tribune.cm (consulté le )
  5. « Etude d’impact environnemental et social (eies) du projet d’urgence de lutte contre les inondations (pulci) dans la region de l’extreme- Nord du Cameroun », sur catalog.ihsn.org (consulté le )
  6. Agence Ecofin, « Environ 4000 hectares réhabilités pour la production du riz dans l’Extrême-Nord du Cameroun », sur Agence Ecofin (consulté le )
  7. « Projet d'urgence de lutte contre les inondations dans la région de l'extrême-nord Cameroun (Pulci) _ stabilisation du barrage-digue du lac de maga (département du Mayo-Danay) - ABIOGeT », sur www.abioget.org (consulté le )
  8. Honoré Barka Essigue, « Extrême-Nord : Quel bilan pour le PULCI qui s’achève ? », sur chateaunews, (consulté le )
  9. Landry19, « Renforcement des capacités des communautés de Djafga et Doreissou sur certains de leurs droits fondamentaux », sur Action For Community Development, (consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]