Services secrets de la république de Venise

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les services secrets de la république de Venise désigne l'organisation systématique par les pouvoirs publics du recueil et de l'analyse de l'information secrète, ainsi que des activités de police associées[1]. Cette tâche a été essentiellement assumée par le Conseil des Dix[1].

Rôle du baile à Constantinople[modifier | modifier le code]

Messages chiffrés[modifier | modifier le code]

En 1402, Venise se dote de la capacité de chiffrer les documents[2].

Archives secrètes[modifier | modifier le code]

Un décret du fonde la troisième chancellerie dite la segreta placée sous la tutelle directe du Grand-Chancelier, archivée au palais ducal et consultable seulement sur place avec une autorisation spéciale du doge ou du Chef des Quarante (le doge lui-même ne peut s’y rendre seul)[2].

Ces archives contiennent les lettres et dépêches provenant de Constantinople, ainsi que les minutes du Sénat relatives aux affaires secrètes avec Constantinople jusqu’en 1667[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Ioanna Iordanou, Venice's Secret Service : Organizing Intelligence in the Renaissance (ISBN 978-0-19-879131-7 et 0-19-879131-3, OCLC 1083131408)
  2. a b et c Marie Viallon, Ombres et lumières de la Renaissance : VIe colloque du Puy-en-Velay, sept. 1997, Le Puy-en-Velay, France, (lire en ligne), « Ombre et lumière dans les relations diplomatiques vénéto-turques : Le double-jeu du doge », p. 157-172

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Giovanni Comisso, Les agents secrets de Venise au XVIIIe siècle (1705-1797), Bernard Grasset,
  • Paolo Preto, I servizi segreti di Venezia, Milan, il Saggiatore, 1994, 638 p.
  • (en) Ioanna Iordanou, Venice's Secret Service : Organizing Intelligence in the Renaissance (ISBN 978-0-19-879131-7 et 0-19-879131-3, OCLC 1083131408)