Thermes d'Aïn Doura
.png){kind=spacer}
Cet article est une ébauche concernant la Tunisie et la Rome antique.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Type | |
|---|---|
| Partie de | |
| Patrimonialité |
| Localisation |
|---|
| Coordonnées |
|---|
Les thermes d'Aïn Doura sont des thermes romains situés à Dougga en Tunisie.
Histoire et localisation[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Les thermes sont situés au sud-ouest du site archéologique, sur un terrain en pente[1]. Au sud-ouest se trouvent les latrines des thermes[2].
Histoire[modifier | modifier le code]
L'édifice tire son nom d'une source située à proximité[1].
L'ensemble thermal est très incomplètement fouillé dans sa partie orientale[1] : seule une portion des salles froides a été dégagée[3].
La datation proposée pour la construction de cet ensemble est la fin du IIe siècle et le début du IIIe siècle, selon le style des mosaïques retrouvées dans le frigidarium[4], avec une phase de réaménagement du seul décor mosaïcal au IVe siècle[3]. L'hypothèse de datation est cependant fragile[3].
L'édifice devient un monument classé le .
Plan[modifier | modifier le code]
Les thermes sont peut-être les plus grands de la ville, et « en forme de T renversé »[1].
Selon Yvon Thébert, il s'agit d'un ensemble à plan symétrique. Les salles chaudes étaient situées au nord de l'édifice. On ignore s'il y avait une ou deux palestres[3].
Les salles froides dégagées sont peut-être un vestiaire et un gymnase. Le secteur froid était peut-être symétrique[3].
À proximité des salles chaudes se trouvait une maison privée reliée à l'édifice thermal[3].
Les latrines, qui ont un diamètre de 25,70 m, ont perdu leurs sièges[2].
-
Aperçu des thermes. -
Vestiges des thermes. -
Murs extérieurs des thermes.
_-_isawnyu.jpg)
_-_isawnyu.jpg)
_-_isawnyu.jpg)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Khanoussi 2008, p. 77.
- Khanoussi 2008, p. 78.
- Thébert 2003, p. 176.
- Thébert 2003, p. 175.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Gabriel Camps, « Dougga », dans Gabriel Camps (dir.), Encyclopédie berbère, vol. 16 : Djalut – Dougga, Aix-en-Provence, Édisud, (ISBN 2-85744-828-7, lire en ligne), p. 2522-2527.
- Mustapha Khanoussi, Dougga, Tunis, Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle, (ISBN 978-9-973-95433-6).
. - Yvon Thébert, Thermes romains d'Afrique du Nord et leur contexte méditerranéen : études d'histoire et d'archéologie, Rome, École française de Rome, , 733 p. (ISBN 2-7283-0398-3). .
Liens internes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Zaher Kammoun, « Le site archéologique de Dougga », sur zaherkammoun.com, (consulté le ).
