Titanic Symphony

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
« Titanic » Symphony
Description de cette image, également commentée ci-après
Couverture du New York Herald du
faisant état de la tragédie ayant trait au naufrage du Titanic
Bande originale de Richard Kastle (en).
Sortie
Enregistré 1992 : réduction orchestrale pour piano seul du 3e mouvement intitulé Ida’s Love Theme
 : version intégrale, en quatre mouvements, pour orchestre symphonique, en création mondiale
New York : salle de concert Alice Tully Hall du Lincoln Center
Genre symphonie
Label Richard Kastle

Singles

Ida’s Love Theme

Titanic Symphony est la troisième symphonie composée par Richard Kastle (en). Le thème émergent et le canevas musical qui en constituent la trame rectrice sont implicitement liés au naufrage du Titanic[1].

Chronologie[modifier | modifier le code]

Ida’s Love Theme[modifier | modifier le code]

Richard Kastle enregistre d’abord une ébauche préliminaire du 3e mouvement — Ida’s Love Theme — sous forme de réduction musicale pour piano seul, dont il annexe la version à son album Royce Concerto (en) sorti en 1992 et qu’il interprète au cours d’une tournée nationale aux États-Unis, aux côtés de l’acteur Jay Leno[2].

Cette première esquisse thématique fait spécifiquement référence à Ida Straus, née Rosalie Ida Blun, épouse d’Isidor Straus, qui aurait refusé de monter dans les canots de sauvetage lors du naufrage du Titanic, préférant rester aux côtés de son époux sur le navire en perdition, quitte à y mourir à ses côtés. Le couple, inséparable, était connu pour l’amour indéfectible qu’il se vouait l’un à l’autre. Ainsi, au moment d’embarquer dans la chaloupe no 8, Ida Straus aurait subitement renoncé à ce privilège, cédant sa place à d’autres femmes, tout en déclarant résolument à son mari : « Nous avons vécu de longues années ensemble… là où tu iras, j’irai[3] ».

Structuration thématique[modifier | modifier le code]

L’œuvre est ensuite finalisée et se décline en quatre mouvements pour orchestre symphonique.

Le premier mouvement s’initie avec le voyage inaugural du navire. Le naufrage lui-même n’intervient qu’en dernière partie. Le flux et reflux de l’océan ponctuent et imprègnent la structure et le rythme de cette œuvre initialement composée à Venice Beach, là où Richard Kastle a vécu jusqu’à la fin des années 1980[1].

Découpage de l’œuvre[modifier | modifier le code]

Le naufrage du Titanic, tel que dépeint par le peintre de marine allemand Willy Stöwer en 1912.
Dessin de Paul Thiriat, paru dans le quotidien français l’Excelsior du , représentant les derniers instants vécus par le couple Ida & Isidor Straus lors du naufrage du Titanic.
  1. Her Maiden Voyage : « Le Voyage inaugural »
  2. And the band played on… : « Et l’orchestre improvisa sur le thème de … »
  3. Ida’s Love Theme : « Hommage à Ida »
  4. The Sinking : « Le Naufrage »

Première mondiale[modifier | modifier le code]

Le , « Titanic » Symphony est interprété en première mondiale à New York à la salle de concert Alice Tully Hall du Lincoln Center, sous la direction orchestrale du compositeur[4],[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) David Wharton, « A Little Longhair Music, With Spikes and Stripes », sur Los Angeles Times, (consulté le ) : Richard Kastle’s third symphony is based on the sinking of the « Titanic ».
  2. (en) « Rhapsody in Purple », The Miami Herald, Miami,‎
  3. Dans son numéro paru le 20 avril 1912, le quotidien français l’Excelsior publie toute une série de dessins illustrant les témoignages de survivants. Paul Thiriat, auteur de l’image représentant Isidor et Ida Straus, enlacés sur le Titanic en perdition, en commente le contenu en ces termes : « Madame Ida Straus n’aurait jamais pu ne serait-ce même qu’envisager un seul instant de partir sans son mari ou de le laisser seul sur le bateau ». Cf. témoignage oral de M. Thornton relatant les derniers instants du couple Isidore et Ida Straus sur le Titanic : (en) Paul Thiriat, « Mrs Straus would not leave her husband », L’Excelsior, encyclopedia titanica « Coll. Olivier Mendez »,‎ (lire en ligne).
  4. (en) « Clippings File », New York Public Library for the Performing Arts (consulté le )
  5. (en) « « Titanic » Symphony », Richard Kastle (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]