Une éducation algérienne : de la révolution à la décennie noire

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Une éducation algérienne : de la révolution à la décennie noire
Auteur Wassyla Tamzali
Pays Algérie
Genre Essai, biographie
Éditeur Gallimard
Collection Témoins
Lieu de parution Paris
Date de parution
Nombre de pages 272
ISBN 978-2-07-078213-0

Une éducation algérienne : de la révolution à la décennie noire est un essai autobiographique de Wassyla Tamzali paru le aux éditions Gallimard[1].

Dans le sous-titre de l'ouvrage, la révolution fait référence à la guerre d'Algérie qui se déroule de 1954 à 1962 en Algérie, devenue colonie française en 1830 puis divisée en départements en 1848. Ce conflit prend fin avec la reconnaissance de l'indépendance du territoire algérien le [2],[3].

Quant à la décennie noire, il s'agit de la guerre civile algérienne qui oppose le gouvernement légitime, disposant de l’Armée nationale populaire (ANP), et divers groupes islamistes, à partir de 1991. Le conflit s'achève par la victoire des forces gouvernementales avec la reddition de l'Armée islamique du salut (AIS) et la défaite en 2002 du Groupe islamique armé (GIA)[4],[5].

Résumé[modifier | modifier le code]

Wassyla Tamzali passe une enfance et une adolescence heureuses dans la douceur des odeurs d’orangers d'Algérie, mais tout bascule le , alors qu'elle n'a pas 17 ans, avec l’assassinat de son père commis par un jeune membre du Front de libération nationale (FLN) et la récupération des biens familiaux qui s'ensuit. Cependant, se passionnant de politique, elle voit d’un œil favorable les évènements qui laissent présager pour l’Algérie et les algériens un avenir meilleur, en faisant sortir le pays du colonialisme pour construire son indépendance. Militante, elle s'engage dans des débats d'ampleur nationale et participe au projet d'élaboration d'une cinémathèque[6].

Mais les illusions se lézardent et s’effacent pour laisser place aux années noires du terrorisme dans lesquelles le front islamique du salut (FIS) joue les premiers rôles.

Pour l’auteure, le bilan est décevant « sans se résoudre à dire que c’est la fin », mais la situation la pousse finalement à exiler[6].

Le livre se conclut quelque trente quatre ans plus tard, en 1991, quand Wassyla Tamzali rencontre un ami de son père qui lui raconte les conditions de sa mort, ainsi que celles de son assassin, « le jeune patriote qui ne monterait jamais au maquis, exécuté par les Français ».

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Éditions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Notice de Une éducation algérienne : de la révolution à la décennie noire », sur catalogue.bnf (consulté le )
  2. « Histoire Guerre d'Algérie », sur larousse (consulté le )
  3. « Histoire Guerre d'Algérie (autre) », sur herodote (consulté le )
  4. « Décennie noire », sur monde-diplomatique (consulté le )
  5. « Guerre civile algérienne », sur monde-diplomatique (consulté le )
  6. a et b « Engagements de Wassyla Tamzali et exil », liberte-algerie.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Prix médicis : Wassyla Tamzali nommée », elwatan.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. a et b « Prix littéraires : Boualem Sansal et Wassyla Tamzali distingués », Le Matin d'Algérie,‎ (lire en ligne)
  9. « Une éducation algérienne : de la révolution à la décennie noire », sur Éditions Gallimard Témoins (consulté le )
  10. « Une éducation algérienne : de la révolution à la décennie noire », sur BnF Catalogue (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]