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Théâtre du Rideau vert
Description de l'image Théâtre du Rideau Vert - cr. Adrien Williams.jpg.
Type Théâtre
Lieu Montréal, Québec
Inauguration 17 février 1949
Capacité 426
Direction Céline Marcotte
Direction artistique Denise Filiatrault
Site web rideauvert.qc.ca

Le Théâtre du Rideau Vert est un théâtre fondé en 1948, il est situé au 4664 rue Saint-Denis à Montréal avec moins de 5 minutes de marche des stations métro Laurier ou Mont-Royal.

Caractère[modifier | modifier le code]

Théâtre du Rideau Vert, 2018. cr. Adrien Williams
Théâtre du Rideau Vert, 2014. cr. François Laplante Delagrave

Fondé en 1948 par Yvette Brind'Amour et Mercedes Palomino, le Théâtre du Rideau Vert est le premier théâtre professionnel francophone au Canada. Il fut également l'un des premiers à s'investir dans la création d'œuvres québécoises, favorisant l'éclosion du théâtre de Félix Leclerc, Marie-Claire Blais, Gratien Gélinas, Michel Tremblay, Antonine Maillet, etc. C'est là que fut créée la pièce Les Belles-Sœurs de Michel Tremblay en joual en 1968.

Après avoir œuvré dans diverses salles (Compagnons de Saint-Laurent, Monument-National, Gesù, l'Anjou), le Théâtre du Rideau Vert s'est installé définitivement en 1960 rue Saint-Denis à Montréal, dans l'ancien théâtre Stella. Depuis, la salle a été rénovée et transformée à deux reprises. La dernière rénovation (1991) a porté la capacité à 426 places.

Denise Filiatrault en est actuellement la directrice artistique.

Le fonds d'archives du Théâtre du Rideau Vert est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[1].

Théâtre du Rideau Vert, 2014. cr. François Laplante Delagrave


Le théâtre du Rideau Vert[modifier | modifier le code]

Le théâtre propose des pièces variées comprenant des classiques, contemporaines et des créations Québécoises.

Historique[modifier | modifier le code]

Le Théâtre du Rideau vert doit son nom à Yvette Brind'amour qui lui dédia la couleur verte pour symboliser la jeunesse et l’éternel Renouveau. Ce théâtre est le premier théâtre professionnel francophone du Canada.

Les années 1960 furent un tournant déterminant pour le Théâtre du Rideau Vert. En effet, la compagnie à été l'une des rares ambassadrices du Théâtre Canadien à l'étranger.

Les différentes salles[modifier | modifier le code]

Lors des premiers temps de création, les comédiens du Rideau Vert se produisaient dans différentes salles. Notamment au théâtre Compagnons de Saint-Laurent( lieu des premières représentations). Mais aussi, au Théâtre Gesù , au Théâtre Monument-National, au Théâtre d'Anjou, Théâtre Saint-Denis puis au Théâtre Stella. C'est seulement en 1968, que le Théâtre du Rideau Vert s'installe au Théâtre Stella et le renomme. [2]

Le Théâtre en quelques dates[2][modifier | modifier le code]

Le Théâtre du Rideau Vert voit le jour le 30 novembre 1948[2]. La compagnie présente sa première pièce, le 17 Février 1949 Les innocentes[2]. Sept ans plus tard, en 1956, Felix Leclerc célèbre sa première création Québécoise Sonnez les Matines.

L'année 1958 illustre les 10 ans de la création du Théâtre. En 1963, Mercedes Palomino signe son unique mise en scène. C'est en 1965, que le Théâtre du Rideau Vert s'attaque aux classiques de Molière avec Les Fourberie de Scapin, qui quelques années plus tard feront l'oeuvre d'une soirée spéciale en hommage au grand dramaturge.

En 1967, Le Théâtre du Rideau vert se lance dans la productions destinées à un public Jeunesse ( 20 productions en 12 saisons). Un an après, la compagnie s'installe dans le théâtre Stella à l'occasion des 20 ans du Théâtre. Le théâtre Stella prend alors le nom de Rideau Vert.

En 1992, La fondatrice Yvette Brind'Amour s'éteint à l'âge de 73 ans. Quatorze ans plus tard, la cofondatrice Mercedes Palomino décède à l'âge de 93 ans.

C'est durant l'année 1998, que le Théâtre du Rideau vert se lance dans la série les lundis classique du Rideau Vert. Cela durera jusqu'en 2004. Un an après, un timbre commémoratif est crée pour les 50 ans du Théâtre du Rideau Vert.

Le théâtre en quelques chiffres[modifier | modifier le code]

La compagnie du Rideau vert possède dans son palmarès, 365 productions dans différents théâtre ( hors reprises et tournées)[2]. L'imaginaire des comédiens ont produit 65 créations uniques[2]. En 1960, le prix du billet était de 1,98$.[2]

Le théâtre du Rideau Vert à présenté à son public, des œuvres très réputées. Comme 5 pièces de Shakespeare [2] ( Le songe d'une nuit d'été, Richard III, La nuits des rois, La tempête et Hamlet),4 pièces de Tchekhov [2] ( Les trois sœurs, La cerisaie, la mouette et le chant des cygnes). Mais aussi, 8 pièces de Molière ( Les fourberies de Scapin, L'Etourdi, l'Impromptu de Versailles, Monsieur de Pourceaugnac, Les précieuses ridicules, le médecin malgré lui, le malade imaginaire et les femmes savantes) puis 11 Pièces de Feydeau ( La puce à l'oreille, un fil à la patte, la dame de chez Maxim's, on purge bébé, feu la mère de Madame, L'hôtel du libre échange, chat en poche, le ruban, tailleur pour dame, le didon et farces conjugales).

Théâtre pour la Jeunesse[modifier | modifier le code]

Le théâtre du Rideau Vert se lance dans une production de pièces destinées à un public Jeunesse en 1967.[2]

En 1971, le 18 décembre, Alice aux pays des merveilles de Lewis Caroll est monté par Yvette Brind'Amour pour l'édition du Théâtre Jeunesse. Cette pièce est présentée au Théâtre de la Maisonneuve de la place des Arts.

Pierre Régimbald et Nicole Lapointe, deux marionnettistes ont revisité des œuvres telles que Pinocchio de Carlo Goldoni, le fil d'or des Frères Grimm ou encore La flûte enchantée de Mozart. Les deux marionnettistes ont également revisité le conte de Charles Perrault nommé Le chat Botté en 1972. La compagnie de l'Avant Pays propose aussi un spectacle de Marionnette Il était une fois en Neuve France. Cette pièce est mise en scène par Michel Fréchette avec un texte de Dianne Bouchard, une musique composée par Joël Bienvenue et des décors imaginé par Jean Bécotte[3]. La même année, André Cailloux met en scène Frizelis et la fée Doduche, avec Marthe Choquette, Serge Turgeon et Arlette Sanders[3].

Le 20 octobre 1974, André Cailloux monte sa propre création L'enfant qui faisait danser le ciel, avec Michel Sébastien et Marthe Choquette. La même journée, Pierre Régimbald et Nicole Lapointe mettent en scène avec le marionnetiste Gaétan Gladu La princesse mystérieuse. [3]


Depuis 1967, d'autres spectacles destinés aux enfant sont proposés au Théâtre du Rideau Vert comme Faby au Far West, la bague magique, Bouboule en Amérique de Charlotte Savary et l'île aux sorciers.[3]

Les soirées spéciales du Théâtre du Rideau Vert[modifier | modifier le code]

Lors de plusieurs soirées, le Théâtre du Rideau Vert propose plusieurs pièces d'un auteur particulier. La première est en 1967, le 15 Avril puis le 14 Mai, la compagnie propose au public : la soirée Jean Paul Sartre[4]. A cette occasion, il est joué La P...respectueuse (mise en scène de Paul Blouin avec Monique Miller, Benoît Girard et Yves Létourneau) et huit clos ( mise en scène d'Yvette Brind'Amour avec Yvette Brind'amour, Andrée Lachapelle, Gérard Poirier et Benoît Marleau). Les décors sont imaginés par Hugo Wuethrich, la musique composée par André Gagnon et les costumes sont conçus par François Barbeau. [4]

En 1971, deux soirées sont célébrées : La soirée Peter Shaffer, avec les pièces Black Comedy et L'oeil anonyme, mises en scène par André Brassard. Mais aussi, une soirée dédiée à Gorges Feydeau avec On purge bébé et Feu la mère de Madame. Une mise en scène signée André Cailloux.

Le 19 Avril 1973, deux pièces de Molière sont jouées en Hommage au dramaturge : L'impromptu de Versailles et Monsieur de Pourceaugnac. Mise en scène de Danièle J.Suissa. Dix neuf ans plus tard, en 1992, deuxième soirée Molière est organisée, avec les pièces Les précieuses ridicules et le Médecin imaginaire. Mises en scène par Guillermo de Andrea.

En 1996, Le Théâtre du Rideau Vert propose une soirée hommage au dramaturge Ionesco. La compagnie présente les pièces La Cantatrice Chauve et La leçon. Elles sont mise en scène par Daniel Roussel.

Le choc des Belles sœurs[modifier | modifier le code]

En 1968, se joue pour la première fois la pièce culte de Michel Tremblay Les belles sœurs[5]. Cette pièce, jouée en Joual est mise en scène par André Brassard, avec Denyse Proulx, Denise de Jacquère, Lucille Bélair, Marthe Choquette, Denise Filiatrault, Anne-Marie Ducharme, Luce Guilbeault, Rita Lafontaine, Josée Beauregard, Odette Gagnon, Sylvie Heppell, Germaine Giroux et Hélène Loiselle[3]. Le décors est imaginé par Réal Ouellette[6], les costumes par François Barbeau[6]. Cette représentation provoque un scandale. En effet le public est face à Quinze actrices qui jouent une pièce où elles expriment, dans la langue de la classe ouvrière canadienne-française, la profonde insatisfaction que leur donnent leurs vies. Une pièce crue jouée dans une langue méprisée qui soulève le débat[7]. Ce soir-là, le Théâtre du Rideau vert s’éloigne de son répertoire habituel[7], ce qui ne laisse pas le public indifférent.

Malgré des critiques, le public reconnaît la puissance de l’œuvre et c’est un triomphe. Dès l’année suivante, le Théâtre du Rideau Vert annonce une reprise hors saison de la pièce en soulignant son caractère historique pour le théâtre québécois[6].

En 2008, une lecture hommage est présentée au Théâtre du Rideau Vert, par des personnalités publiques pour célébrer les 40 ans de la création[2].

Les revue et corrigée du Théâtre[modifier | modifier le code]

Depuis quelques années, le Théâtre du Rideau Vert présente les Revues et corrigé. Chaque année, la troupe crée un spectacle divertissant, mêlant chanson, humour et faits divers[8]. La première à lieu, le 25 Novembre 2008. Subventionnée par Vidéotron, cette première pièce dure 2 heures et 30 minutes. Le texte est imaginé par Pascal Barriault, Charles Gaudreau, Daniel Langlois, Natalie Lecompte, Luc Michaud et Claude Montminy. La mise en scène est signée par Joël Legendre[9]. Le spectacle est composé de sketchs avec des imitations de certaines personnalités publiques comme Céline Dion, Jean Charest ou encore Nicolas Sarcozy et sa compagne Carla Bruni. [10].

L'envol de certains auteurs[modifier | modifier le code]

Au fil des saisons, des auteurs se sont faits connaître grâce au Rideau Vert. Antonine Maillet en est une, et a proposé plusieurs pièces pour la compagnie. En 1972, elle créa La Sagouine ( Cette création est mise en scène par Eugène Gallant avec comme interprète Viola Léger). Le personnage, créé en octobre 1972, est toujours présent dans l’imaginaire collectif représentant certaines femmes d’Acadie[11]. La pièce relate d'une femme d’un pêcheur originaire de Bouctouche, un petit village acadien au Nouveau-Brunswick, qui ne sait ni lire ni écrire et qui lave des planchers. Elle n’est pas la caricature d’une seule personne, comme plusieurs l’ont cru. Bien que l’on parle souvent d’une Sarah Cormier, une dame qu’Antonine Maillet aurait côtoyée, La Sagouine est plutôt la représentation de plusieurs femmes de Bouctouche que l’auteure a créées afin de donner vie à La Sagouine[11].Au cours des 40 dernières années, Viola Léger, première comédienne à avoir interprété ce personnage, l’a joué plus de 2 000 fois en français et en anglais, au Canada, aux États-Unis et en Europe[12]. Antonine Maillet écrira par la suite, Mariaagélas ( mis en scène en 1974 par Roland Laroche avec René Gagnon, Michelle Rossignol et Denise Pelletier). Puis, en 1976, deux autres pièces sont mises en scène par Yvette Brind'Amour : Evangéline Deusse et Gapi.

La crise au Rideau Vert[modifier | modifier le code]

En 2004, Le Théâtre du Rideau Vert est en crise. L'établissement de la rue Saint-Denis, à Montréal, fait face à un déficit accumulé dépassant le million de dollars.[13] Le Rideau Vert traverse, pour la deuxième fois de sa longue histoire, un épisode sombre. Déjà, peu après sa fondation le 30 novembre 1948 et sa première représentation le 17 février 1949, la compagnie avait dû annuler non pas une, mais près de trois saisons[14]. Après la disparition d'Yvette Brind'Amour et le départ en retraite de Mercedes Palomino, puis du départ incompris de Guillermo de Andrea, Serge Turgeon est à la tête, seul, de la direction du Théâtre du Rideau Vert. Après des mois, la tête sous l'eau, Serge Turgeon décède[15]à l'âge de 58 ans[16].

Organisation et mission Artistique[modifier | modifier le code]

Yvette Brind'amour fut la directrice Artistique de 1948 à 1992. Mecedes Palomino se chargea de la direction générale du théâtre jusqu'en 2006. Puis, Guillermo de Andrea se chargea de la direction. De nos jours, Denise Filiatrault est à la tête de la direction Artistique du théâtre qu'elle partage avec Céline Marcotte.

La mission artistique était de proposer un théâtre de divertissement et non un commerce[3]. Denise Filiatrault définit sa mission comme de fournir à la collectivité des représentations symboliques de l’existence humaine et d’enrichir son imaginaire par le biais du théâtre considéré comme art.[17]

Soucieuse de produire, de présenter et de faire tourner un théâtre qui s’adresse à un large public, l’actuelle directrice artistique veut aussi émouvoir et provoquer la réflexion. La volonté de créer une dynamique entre artistes d’expérience et artistes émergents, entre création et répertoire, entre dramaturgie québécoise actuelle et dramaturgie internationale actuelle est au cœur de sa vision artistique, au même titre que sa volonté de renouveler les perceptions à l’égard du théâtre musical et de la revue. Fondée sur une conscience aiguë de l’identité du Théâtre du Rideau Vert, sa vision artistique repose sur le choix de la dramaturgie et sur les relations avec les comédiens. Depuis sa nomination, Denise Filiatrault œuvre à inscrire le Théâtre du Rideau Vert dans le paysage culturel, se voulant à la fois ouverte et présente dans le milieu.[18]

Equipe et Conseil d'Administration [19][modifier | modifier le code]

[1] ( voir site du Rideau Vert )

Partenaires[modifier | modifier le code]

Le conseil des Art du Canada, le ministère des affaires culturelles du Québec et du conseil des Arts de la région métropolitaine subventionne la compagnie dans ses projets et ses créations collectives. Le théâtre est également partenaire de la Revue de Théâtre Jeu[20], et du média Le Devoir[20]. Il possède également des partenaires culturels comme Le centre SEGAL, l'Orchestre Métropolitain de Montréal, la compagnie Danse-cité, la maison théâtre et le MAC. [20].

Critiques[modifier | modifier le code]

A L'occasion des 30 ans et 50 ans du Théâtre du Rideau Vert, deux livres ont été publié[3]. Ces ouvrages présentent les qualités et les engagements de la compagnie dans la vie Montréalaise[3]. Des comédiens, des Politiciens se sont proposés pour y laisser un mot en guise de remerciement pour le Théâtre. Parmi eux, Jean Chrétien, premier ministre du Canada : " L'histoire professionnel au Québec et au Canada a été profondément marquée par cette compagnie qui occupe une place unique sur notre scène culturelle. Le Théâtre du Rideau Vert demeure aujourd'hui comme un lieu privilégié de rencontres et de découvertes qui favorise la création et permet l'émergence de nouveaux talents[3]." Mais aussi Pierre-Eliott Trudeau : "Depuis vingt-cinq ans, le Rideau Vert a apporté au Théâtre Canadien une exceptionnelle contribution. Non seulement ses réalisations ont-elles été fort nombreuses, témoignant par là d'une rare vitalité, mais elles ont toujours été remarquablement soignées. C'est là un tour de force qui est tout à l'honneur de ses animatrices dont on ne saurait assez louer le courage, la compétence et l'esprit d'initiative. Parce que le Rideau Vert à compris que la culture devait être un divertissement."[3]

Pour, Yves-Gabriel Brunet, en acceptant de jouer les Belles-Soeurs de Tremblay, le Rideau Vert venait de poser le pas nécessaire qui permit au théâtre québécois un élan vital nouveau .. . qu'il en fût d'accord ou non avec sa propre décision. Enfin, avec l'inscription des spectacles dramatiques, la chapelle s'agrandit; le public digère moins facilement et devient plus critique. Il fallait en arriver là, à universaliser d'avantage le choix des spectacles. Si le Rideau Vert s'en était tenu à sa spécialisation première, il aurait fini par saturer le spectateur[21].

Les pièces du Rideau Vert [3][modifier | modifier le code]

De nombreuses pièces ont été issues de la compagnie du Rideau Vert, que ce soit des créations ou des pièces d'auteurs. Chacune d'entres elles sont uniques.

Présentées au Théâtre Compagnons de Saint-Laurent[3][modifier | modifier le code]

Pièces présentées au Théâtre des Compagnons de 1949 en 1950
Date de la première Pièce Mise en scène Comédiens
17 février 1949 Les innocentes de Lilian Hellman Yvette Brind'Amour

Adaptation : André Bernhiem

Yvette Brind'amour

Simone Lefebvre

Gaétane Laniel

2 Juin 1949 KMX Labrador de H.W Reed Henri Norbert

Adaptation : Jacques Deval

Gilles Pelletier

Denyse St-Pierre

Rocher Garceau

Yvette Brind'Amour

Georges Toupin

Lorenzo Campagna

25 Janvier 1950 Trois garçons, une fille de Roger Ferdinan Henri Norbert Marjolaine Hébert

Jean Daigle

Jean Duceppe

Roger Garceau

28 Février1950 Neiges de Marcelle Maurette et Georgette Paul Loïc Le Gourdiadec Yvette Brind'Amour
23 Main 1950 Maire et Martyr d’Annie Dubreuil Loïc Le Gourdiadec Rocher Garceau

Michelle Tisseryre

Yvette Brind’Amour

Emilr Genest

André Roche

Raymond Levesque .

Présentées au Théâtre Gésù[3][modifier | modifier le code]

Pièces présentées au Théâtre Gésù entre 1951 et 1959
Date de la première Pièce Mise en scène Comédiens
8 Février 1951 Ondine de Jean Giraudoux Yvette Brind'Amour Yvette Brind'Amour

Jean Duceppe

5 avril 1951 Sincèrement de Michel Duran Yvette Brind'Amour Béatrice Picard

Jean Duceppe

Yvette Brind’Amour

René Verne.

21 Novembre 1958 La reine Morte d’Henry De Montherlant Loïc Le Gourdiadec Yvette Brind’Amour

Janine Sutto

Joël Brard

Michel Robitaille.

15 Février 1959 Dialogues des Carmélites de Georges Bernanos Jean Dalmain Louise Darios

Juliette Béliveau

Denise Dubreuil

4 Novembre 1959 Edwige , une création de Maurice Gagnon Guy Baulne Yvette Brind’Amour

Nicole Amigorena

Présentées au Théâtre du Monument National[3][modifier | modifier le code]

Pièces présentées au Théâtre du Monument National entre 1956 à 1957
Date de la première Pièces Mise en scène Comédiens
16 Février 1956 Sonnez les Matines création de Felix Leclerc Felix Leclerc Guy Beaulne

Juliette Béliveau

12 Octobre 1956 Anastasia de Marcel Maurette Jean Desprez Rose-Rey Duzil

Michelle Tisseyre

Francine Montpetit

Yvette Brind'Amour

Gérard Poirier

Loïc Le Gouriadec

15 Mars 1957 Dona Rosita de Frederico Garcia Florent Forget Solange Harbeau

Rolande Perro

Marthe Mercure

Yvette Brind'Amour

Eve Gagnier

Gaétane Laniel

Présentées au Théâtre d'Anjou[3][modifier | modifier le code]

Pièces présentées au Théâtre d'Anjou entre 1956 et 1958
Date de première Pièce Mise en scène Comédiens
3 Mai 1956 La boutique aux anges de Roger Sinclair Yvette Brind'Amour


Jean Gaumont

Yvette Brind'Amour

Bertrand Gagnon

Roger Sinclair

23 Mai 1956 Guillaume le confident de Gabriel Arnout

Jean Locher

Jean Faucher Pierre Thériault

Yvette Brind'Amour


5 Septembre 1956 Les Amants terribles de Noël Coward Jean Faucher Yvette Brind'Amour

Jean Duceppe

16 Octobre 1956 La petite hutte d'André Roussin Jean Faucher Gisèle Schmidt

Jean-Claude Deret

Laurent Larouche

25 Janvier 1957 Le complexe de Philémon de Jean Bernard-Luc Jean Faucher Yolande Roy

André Fouché

Yvette Brind'Amour

Lucielle Cousineau

Denise Filiatrault

26 Décembre 1957 La magicienne en pantoufles de John Van Druten Yvette Brind'Amour

Adaptée par Louis Ducreux

Edgard Fruitier

Gérard Poirier

Yvette Brind'Amour

10 Décembre 1957 Monsieur de Falindor de Georges Manoir et Armant Verhille Yvette Brind'Amour
20 Mars 1958 Huis Clos de Jean Paul Sartre Yvette Brind'Amour Marjolaine Hébert

Gérard Poirier

Yvette Brind'Amour


Quelques Pièces Présentées au Théâtre du Rideau Vert[3][modifier | modifier le code]

Quelques pièces sont répertorier dans le tableau ci-dessous. Pour voir la totalité des pièces voir Le théâtre du Rideau Vert : 50 ans à célébrer le théâtre. [3]

De 1960 à 1970[3][modifier | modifier le code]
Dates de Premières Pièce Mise en scène Comédiens
14 Octobre 1960 Adorable Julia de Somerset Maugham Loïc Le Gouriadec Lucie de Vienne

André Fouché

Yvette Brind'Amour

Françoise Faucher

André Lachapelle

15 Novembre 1960 Voyage à trois de Jean Létraz Florent Forget Janine Mignolet

François Cartier

Georges Carrère

15 Décembre 1960 Henri soit joual y pense Albert Brie et Louis Martin Tard Yvette Brind'Amour Yvon Leroux

Raymond Royer

Juliette Béliveau

15 Février 1961 Les coutes de Barillet et Gérdy François Cartier Jacqueline Plouffe

Lise Lasalle

Yvette Brind'Amour

15 Mars 1961 Les petites têtes de Max Régnier Ulric Guttinguer André Cailloux

Lucie de Vienne

Ulric Guttinguer

Françoise Faucher

Raymond Royer

Edgar Fruitier

15 Avril 1961 Ombre chère de Jacques Deval Jean Faucher
15 Mai 1961 La brune que voilà de Robert Lamoureux Yvette Brind'Amour Jacques Galipeau

Antoinette Giroux

Gérard Poirier

Jean Desprez

Louise Latraverse

Jean Desré

Lise Lasalle

André Cailloux

2 Août 1961 Debureau de Sacha Guitry Yvette Brind'Amour François Cartier

Monique Aubry

Lise Lasalle

Jean Brésé

André Foucher

15 Septembre 1961 Pas d'âge pour l'amour de Roger Ferdinand Gérard Poirier Jean Duceppe

Yvette Brind'Amour

Lise Lasalle

Jacques Galipeau

15 Octobre 1961 Constance de Somerset Maugham Jean Faucher Denyse Saint-Pierre

Yvette Brind'Amour

Benoît Girard

15 Mars 1962 Bon Week end Mr Bennet d'Arthur Watkyn François Cartier Richard Martin

Béatrice Picard

André Montmorency

José Barrio

Jean Duceppe

15 Avril 1962 L'Idiote de Marcel Achard Loïc Le Gouriadec Monique Leyrac

Gérard Poirier

15 Mai 1962 La puce à l'oreille de Georges Feydeau Guy Hoffman Jean Dalmain

Denise Provost

Yvette Brind'Amour

François Cartier

14 Septembre 1962 Les portes claquent de Michel Fermaud Gérard Poirier Henri Norbert

Olivette Thibeault

Juliette Bélivau

Eve Gagnier

Colette Porvencher

Françoise Lemieux

Martine Simon

15 Octobre 1962 Pour Lucrèce de Jean Giraudoux Jean Faucher Denyse Saint-Pierre

Françoise Faucher

Gérard Poirier

Yvette Brind'Amour

Gilles Pelletier

15 Novembre 1962 La machine à écrire de Jean Cocteau André Valmy Denise Provost

Jean Paul Dugas

15 Décembre 1962 un p'tit coup d'rouge au Rideau Vert création de Louis Martin-Tard Yvette Brind'Amour
15 Décembre 1962 Qui s'y frotte s'y pique de Jean Rafa et Roger Joubert Yvette Brind'Amour
15 Janvier 1963 L'aigle à deux têtes de Jean Cocteau Florent Forget Yvette Brind'Amour

Albert Millaire

15 Février 1963 Patate de Marcel Achard Florent Forget Yvette Brind'Amour

Albert Millaire

15 Mars 1963 L'Alcade de Zalaméa de Pedro Calderon de la barca Georges Groulx André Cailloux

Yvette Brind'Amour

15 Avril 1963 Treize à table de Marc Gilbert Sauvajon Mercedes Palomino André Cailloux

Yvette Brind'Amour

15 Mai 1963 Les glorieuses d'André Roussin Jean Faucher Gilles Pelletier

Lucie de Vienne

Mimi d'Estée

15 Septembre 1963 Un dimanche à New York de Norman Krasna Yvette Brind'Amour Yvon Leroux

Margot Campbell

Hubert Loiselle

Aubert Pallascio

14 Octobre 1963 L'heureux Stratagème de Marivaux Florent Forget Denise Filiatrault

François Cartier

Yvette Brind'Amour

Gaétan Labrèche

15 Mars1964 On ne badine pas avec l'amour d'Alfred Musset Jean Faucher Monique Miller

Benoît Girard

15 Février 1965 Une maison, un jour de Françoise Loranger Georges Groulx André Cailloux

Yvette Brind'Amour

Monique Miller

Benoît Girard

15 Mars 1966 Croque Monsieur de Marcel Mithois Jean Dalmain Jean Dalmain

Janine Sutto

15 Octobre 1967 Au revoir Charlie de Georges Axelrod Jean Faucher Denise Filiatrault

François Cartier

15 Décembre 1967 Des clowns par milliers d'Herb Gardner François Cartier Sylvain Hébart

Jean Duceppe

15 Mars 1968 L’exécution de Marie-Claire Blais Yvette Brind'Amour Andrée Saint-Laurent

Daniel Gadouas

2 Avril 1969 Hedda Gabler d'Henrik Isben Guy Hoffman Gilles Pelletier

Yvette Brind'Amour

De 1970 à 1980[3][modifier | modifier le code]
Date de Première Pièce Mise en scène Comédiens
13 Mai 1970 Quatre pièces sur Jardin de Barillet et Grédy Guy Hoffman Guy Hoffman

Serge Turgeon

Jean Faubert

Denise Pelletier

17 Mars 1971 Moi je n'étais qu'un espoir de Claire Martin Danièle J.Suissa Béatrice Picard

Yvette BrindAmour

5 Octobre 1972 La Célestine de Fernando de Rojas Guy Hoffman Hubert Noël

Denise Pelletier

Louise Turcot

6 Mars 1975 Le bal des voleurs de Jean Anouilh Gaétan Labrèche Janine Sutto

André Cailloux

25 Septembre 1975 L’hôtel du libre échange de Georges Faydeau Robert Prévost Guy Prévost

Calude Préfontaine

Lise Lasalle

13 Janvier 1977 Les jeux de la nuit de Franck D.Gilroy Hubert Noël Benoît Marleau

Catherine Bégin

Jean Perraud

22 Septembre 1977 Maria Chapdelaine de Loïc Le Gouriadec Yvette Brind'Amour Viola Léger

Jo-Ann Quérel

Mureille Dutil

4 Octobre 1979 Emile et une nuit de Jean Barbeau Jean-Joseph Tremblay Larry-Michel Demers

Jean Marchand

De 1980 à 1990[3][modifier | modifier le code]
Date de Première Pièce Mise en scène Comédiens
20 Mars 1980 Aléola de Gaétan Charlebois Roland Laroche Guy Provost

Gisèle Schimdt

5 Novembre 1981 L'Heure du Lunch de Jean Kerr Gaétan Labrèche Dominique Michel

Guy Boucher

18 Mars 1982 Le cœur sur la main de Loleh Bellon Danièle J.Suissa Catherine Bégin

Gisèle Schimdy

François Cartier

Bruno Doyon

27 Octobre 1983 Les enfants du silence de Mark Medoff Guillermo De Andrea Vincent Bilodeau

France Boulanger

4 Mars 1986 Les papiers d'Aspen d'Henry James François Barbeau Jean Marchand

Patricia Nolin

15 Avril 1986 On m'appelle Emile de Maria Pacôme Jean Dalmain Catherine Bégin

Janine Sutto

14 Janvier 1987 La passion de Narcisse Mondoux de Gartien Gélinas Yvette Brind'Amour Hugette Oligny

Gratien Gélinas

5 Octobre 1988 Les fausses confidences de Marivaux Charlotte Boijoli Louise Marleau

Robert Toupin

De 1990 à 2000[3][modifier | modifier le code]
Date de Première Pièce Mise en scène Comédiens
7 Mars 1990 O'Neill D'Anne Legault René Richard Cyr Anne Dorval

Benoît Girard

22 Janvier 1991 Le pain dur de Paul Claudel Michèle Magny Marie Tifo

Denis Bernard

19 Janvier 1993 Antigone de Jean Anouilh Danièle J.Suissa Sophie Faucher

Lénie Scoffié

23 Septembre 1993 Mademoiselle Julie d'August Strindberg Denise Filiatrault Luc Picard

Sophie Drapeau

24 Septembre 1994 La mouette d'Anton Tchekov André Brassard Pascal Rollin

Murielle Dutil

Roger Larue

Raymond Béliste

28 Février 1995 Le visiteur d'Eric Emmanuel Schmitt Guillermo De Andréa Jacques Godin

Marc Béland

24 Septembre 1996 Indépendance de Lee Blessing Fernand Rainville Dominique Pétin

Rita Lafontaine

Anne Dorval

Isabel Richer

8 avril 1997 Le temps d'une vie de Roland Lepage René Richard Cyr Sylvie Drapeau

J-F Pichette

21 Avril 1998 Garce et Gloria de Tom Zeigler Denise Filiatrault Viola Légers

Linda Sorgini

De 2000 à nos Jours[modifier | modifier le code]

[2]

Prix et Récompenses[modifier | modifier le code]

Le théâtre du Rideau Vert à obtenu plusieurs prix et récompenses, tels que : Le grand prix du Congrès du Spectacle avec Le partage du Midi de Claudel en 1962. Mais aussi, Le prix de l'Alcalde Zalaméa en 1963[3] ainsi que Le prix d'excellence décerné par l'Ordre des Architectes du Québec aux jeunes Architectes Gilles Saucier et André Perrotte, pour la rénovation du Théâtre. Cette dernière rénovation à porté la capacité à 426 places.[2] et pour finir l'ordre du Canada et l'ordre national du Québec décerné à Yvette Brind'Amour et Mercedes Palomino.[2]

Festival et Tournées[modifier | modifier le code]

Le Théâtre du Rideau vert à participé à plusieurs festivals. Notamment, au 26e festival de Montréal,en 1961, le Théâtre présente les pièces de Sacha Guitry : Deburau et n'écoutez pas Mesdames. En 1966, il participe au Festival du Canada en tournée avec L'Heureux stratagème de Marivaux. En 1967, c'est lors du festival mondial de l'Exposition universel à Montréal que le Théâtre présente plusieurs pièces. Puis, Le Théâtre participe aux Jeux olympiques de Montréal en 1976. A cette occasion, dans le programme Art et Culture, il présente la pièce Evangéline Deusse d'Antonine Maillet[2].

Le Théâtre du Rideau Vert s'engage au cours de ses saisons, dans plusieurs tournées, que ce soit au Québec ou en Ontario. Il va même à l'étranger pour présenter ses uniques mises en scène. ( tournée transcanadienne dans le cadre des fête du Centenaire au Canada)[2].

Références et Sitographie[modifier | modifier le code]

  1. Fonds du théâtre du Rideau vert (P831), Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
  2. a b c d e f g h i j k l m n o et p « Historique du Rideau Vert »
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u et v Le théâtre du Rideau Vert : 50 ans à célébrer le théâtre ( 1949-1999), UQAM Centrale
  4. a et b « BAnQ numérique », sur numerique.banq.qc.ca (consulté le )
  5. « Les Belles-sœurs », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  6. a b et c Instantanés, « « Les belles-sœurs » de Michel Tremblay : 50 ans déjà! », sur Instantanés, (consulté le )
  7. a et b Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Michel Tremblay et Les belles-sœurs : entre coup de théâtre et coup de poing », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  8. Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Revues de l'année : le Théâtre du Rideau Vert brise la glace », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  9. « 2008 revue et corrigée », sur Théâtre du Rideau Vert (consulté le )
  10. « 2008 revue et corrigée : mieux vaut en rire », sur La Presse, (consulté le )
  11. a et b Louise Bourbonnais, « On célèbre les 40 ans de la sagouine au rideau vert », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
  12. « MonTheatre.qc.ca - La Sagouine », sur www.montheatre.qc.ca (consulté le )
  13. « Crise au Théâtre du Rideau Vert », sur Le Devoir (consulté le )
  14. « Erudit », sur erudie.org
  15. « Mort de Serge Turgeon: la SQ enquête », sur TVA Nouvelles (consulté le )
  16. Zone Nouvelles- Radio-Canada.ca, « Théâtre : La fondatrice du Rideau Vert s'éteint à 93 ans | + d'arts et spectacles | Radio-Canada.ca », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
  17. « Mission et Historique », sur Théâtre du Rideau Vert (consulté le )
  18. « Mission et Historique », sur Théâtre du Rideau Vert (consulté le )
  19. « Équipe », sur Théâtre du Rideau Vert (consulté le )
  20. a b et c « Partenaires », sur Théâtre du Rideau Vert (consulté le )
  21. Yves-Gabriel Brunet, « Derrière le rideau vert », Vie des arts, no 62,‎ , p. 54–55 (ISSN 0042-5435 et 1923-3183, lire en ligne, consulté le )