Utilisateur:Elise Von Lecht/Brouillon1

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Le Prince philosophe, conte oriental est un roman écrit par Olympe de Gouges et publié en 1792[1]. Il comprend deux parties de 261 pages chacune. Les aventures d'Almoladin, prince puis roi de Siam, sont l'occasion de réflexions sur le pouvoir, sur le rôle des femmes, sur les dangers du fanatisme et sur le bonheur. Olympe de Gouges y défend « un idéal de monarchie éclairée[2] ». Ce récit aux multiples thématiques peut être décrit comme un « conte politico-philosophique[3] ».

Le roman raconte un voyage à travers le royaume de la raison, de l'imagination et du pouvoir. Ce conte philosophique, parfois comparé à Candide de Voltaire[4] est, conformément au genre, un récit d'aventure, parfois comique, qui invite à de nombreuses réflexions d'ordre philosophique induites par le discours des personnages ou leurs péripéties.

Intrigue (Résumé plutôt non ? ou Résumé de l'intrigue)[modifier | modifier le code]

Le roman raconte principalement les aventures d’Almoladin, mais aussi de certaines personnes qui lui sont chères, comme Géroïde ou Palémon dont on suit les aventures pendant un temps. Ces personnages sont confrontés à des situations diverses dont ils font l’expérience à tour de rôle, par exemple, le mariage, la rencontre de brigands, d’une société, d’un peuple. Toutefois, ce qui relie autant les personnages que les événements entre eux, c’est sûrement la question de la morale.

Chaque épisode fait l’objet d’un enseignement moral qui porte soit la politique, le plus souvent ceux-ci concernent Almoladin, soit à la vertu ou au contraire le vice, à la vérité, la justice ou la patience pour ce qui est des plus évidents. La mise en place de ces enseignements est permise le plus souvent par les péripéties en elle-même mais aussi par certains personnages, discours ou situations qui mettent les personnages principaux et le lecteur face à ces enjeux.

Contexte de publication[modifier | modifier le code]

-> Sara : Écrit en 1788, Le Prince philosophe n’est publié qu’en 1792. Il s’agit d’un moment important dans l’engagement politique d’Olympe de Gouges qui publie un an auparavant sa célèbre Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. C’est également en 1792 qu’un journal pro-révolutionnaire Les Révolutions de Paris[5] réclame l’exclusion totale des femmes de la sphère publique en s’attaquant violemment à Gouges. Par la publication de son conte philosophique, Olympe de Gouges semble affirmer sa volonté de participation à la République des Lettres et revendique son rôle à la fois de citoyenne mais aussi d'écrivaine[6].

Personnages[modifier | modifier le code]

  • Amadan : roi de Siam, père d'Almoladin, Géroïde et Zelmire
  • Almoladin : prince puis roi de Siam, époux d'Idamée puis de Palmire
  • Géroïde (Palmire) : princesse de Siam, épouse de Van-Li,
  • La reine de Siam : reine de Siam, mère de Zelmire
  • Zelmire : fille de la reine de Siam et d'Amadan
  • Amazan : précepteur d'Amadan puis d'Almoladin
  • Palémon : père de Corydas
  • Corydas : amant de Palmire
  • Noradin : ancien ministre de la religion à Siam, chef de brigands
  • Elmire : sultane et ancienne favorite de Van-Li
  • Van-Li : empereur de Chine, époux de Géroïde
  • Palmire : amante de Corydas, deuxième épouse d'Almoladin
  • La sultane : nouvelle favorite de Van-Li
  • Idamée : sœur de Van-Li, première épouse d'Almoladin
  • Noradin : fils d'Almoladin et d'Idamée
  • Palémon : fils de Palmire et d'Almoladin

Réception de l'oeuvre[modifier | modifier le code]

-> Sara

Analyse de l’œuvre[modifier | modifier le code]

Les enjeux féministes[modifier | modifier le code]

-> Junon

-> Léa

-> Colombe

-> Méline : Olympe de Gouges place le discours féministe de son conte dans la bouche d’Idamée, personnage de mégère jalouse trompant allégrement son vertueux mari Almoladin. Ce choix peut s’expliquer par la conscience de Gouges de la transgression que représentent ces discours. Un idéal féminin pré-révolutionnaire n’aurait pas pu les incarner. Cette transgression nécessitait, au contraire, un personnage hors norme, un personnage monstrueux[6]. Olympe de Gouges encourageait justement les femmes à prendre la parole en public, à dépasser les limites leur étant imposées. La presse révolutionnaire de l’époque dépeignait d’ailleurs Gouges comme Idamée est dépeinte dans le roman[7].

La réflexion sur le pouvoir[modifier | modifier le code]

-> Estelle

-> Colombe

-> Lucie

Le style (Est-ce qu'on garde vraiment vu que je crois que c'est pas vraiment sur le style ?)[modifier | modifier le code]

-> Léa

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bernadette DIOUF DIÈNE, « L'écriture d'Olympe de Gouges dans Le Prince philosophe », dans Angeles Sirvent Ramos, Maria Isabel Corbi Saez et Maria Angeles Llorca Tonda, Femmes auteurs du dix-huitième siècle: Nouvelles approches critiques., Paris, Honoré Champion, (ISBN 9782745331182), p. 47-53
  • Marie-France SILVER, « Le Roman féminin des années révolutionnaires », Eighteenth-Century Fiction, vol. 6, no 4,‎1994, p. 309–326 (ISSN 1911-0243, DOI 10.1353/ecf.1994.0004, lire en ligne, consulté le 20 octobre 2023)

Références[modifier | modifier le code]

  1. Olympe de Gouges, Le Prince philosophe, Paris, Briand, , 522 p. (lire en ligne)
  2. Michel Delon, « Olympe de Gouges : Le Prince philosophe, conte oriental. 1995 », Dix-Huitième Siècle, vol. 28, no 1,‎ , p. 587–587 (lire en ligne, consulté le )
  3. Bernadette DIOUF DIÈNE, « L'écriture d'Olympe de Gouges dans Le Prince philosophe », dans Angeles Sirvent Ramos, Maria Isabel Corbi Saez et Maria Angeles Llorca Tonda, Femmes auteurs du dix-huitième siècle: Nouvelles approches critiques., Paris, Honoré Champion, (ISBN 9782745331182), p. 47-53
  4. (en-GB) Ariella Azoulay, « The absent philosopher-prince: Thinking political philosophy with Olympe de Gouges », Radical Philosophy, no 158,‎ , p. 44 (ISSN 0300-211X, lire en ligne, consulté le )
  5. Révolutions de Paris, dédiées à la Nation et au district des Petits-Augustins, t. XII, no 150, 19-26 mai 1792, p. 358 (https://books.google.fr/books?id=yzIDAAAAYAAJ&pg=PA358#v=onepage&q&f=false)
  6. a et b Marie-France Silver, « Le Roman féminin des années révolutionnaires », Eighteenth-Century Fiction, vol. 6, no 4,‎ , p. 309–326 (ISSN 1911-0243, DOI 10.1353/ecf.1994.0004, lire en ligne, consulté le )
  7. Marie-France Silver, « Naissance et mort du premier féminisme français », dans Marguerite Andersen, Christine Klein-Lataud, Paroles rebelles, Montréal, Remue-ménage, , 127 p. (ISBN 978-2-89091-112-3)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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