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Marek Małecki

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Marek Małecki
Naissance (52 ans)
Warszawa
Profession
avocat, juge au Tribunal d'État

Marek Małecki (né à Varsovie) - est un avocat polonais, militant social, arbitre et juriste dans le domaine du sport, mécène artistique, activiste dans le domaine sportif, philanthrope, juge au Conseil d'État.

Il est le fondateur et le premier président de la Commission d'éthique de la publicité (jusqu'en 2008), un conseiller de longue date du Conseil polonais des affaires et de la Confédération Lewiatan.

Depuis 2011, il est président du Tribunal sportif de la PZMot.

Depuis 2014, il est juge international et depuis 2018, membre de la Commission d'éthique de la Fédération internationale de motocyclisme (FIM) située à Genève.

Depuis 2017, il est juge international au Tribunal de la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA), située à Paris.

Depuis 2021, il est président du Tribunal des règlements de la Formule 1 de la Fédération Automobile Internationale (CCAP F1 FIA).

Au cours de sa carrière, il a été avocat dans de nombreux procès civils et pénaux délicats et bien souvent médiatisés, qui ont fait la une des journaux en Pologne et dans le monde entier, tels que l'affaire Rywin. Il a assuré la défense dans une célèbre affaire d'écoutes illégales, concernant la lustration de l'archevêque Stanisław Wielgus[1], ainsi que celle des auteurs de l'État de Siège, la défense du général Czempiński, celle du vice-chef du Bureau central d'investigation de la police et du chef du bureau antiterroriste dans l'affaire dite "action de Magdalenka".

Le 21 novembre 2023, il a été élu juge au Conseil d'État[2].

Il est l'un des héros du livre de Dorota Kowalska "Les avocats. Leurs plus importantes affaires".

Biographie[modifier | modifier le code]

Éducation et carrière juridique[modifier | modifier le code]

Il est né à Varsovie, où il a terminé école primaire et lycée. Il est le fils d'Elżbieta et  de Rafał Malecki. En 1996, il obtient son diplôme en droit à la Faculté de droit et d'administration de l'Université de Varsovie. Il a été président du BDE de la Faculté de droit et d'administration, membre étudiant du Conseil de la Faculté et du Sénat de l'Université, membre du parlement étudiant, du NSZ (Association des étudiants de Varsovie) et l'un des leaders des Jeunes Libéraux. Après ses études, il a suivi un stage d'avocat et a réussi l'examen au Barreau en 2000. Il a commencé sa carrière en 1992 à Varsovie, dans un cabinet juridique américain. Il a suivi des formations professionnelles en France, en Autriche, au Royaume-Uni, en Suisse, en Allemagne et aux États-Unis. Il a été chef du département juridique de Rabobank Polska S.A.

Il s’occupe principalement des affaires relevant du droit civil, commercial et pénal.

Sa pratique[modifier | modifier le code]

Depuis 2001, il exerce activement la profession d'avocat. Il a participé à maints projets et négociations d’affaires, aux plus intéressants procès de la première décennie du XXIe siècle. Il a contribué en tant que conseiller juridique à la création des principales lignes énergétiques, des connexions énergétiques transfrontalières et des lignes ferroviaires en Pologne.

Il est le fondateur du cabinet d'avocats et de conseillers juridiques " Marek Małecki" basé à Varsovie.

Sa première affaire a été celle du célèbre meurtre de l'étudiant Wojtek Król[3] à Varsovie (l'un des procès les plus médiatisés de l’histoire juridique polonaise), pour lequel il était l'avocat de Mariusz S. (acquitté de manière définitive), accusé de vol qualifié et du meurtre d'un étudiant[4].

Il a été co-conseiller, avec maître Czesław Jaworski, de Małgorzata Niezabitowska, porte-parole du gouvernement de Tadeusz Mazowiecki, dans le cadre de la procédure de lustration.

Il a préparé la défense des généraux Wojciech Jaruzelski, Florian Siwicki et Tadeusz Tuczapski contre des accusations de mise en place illégale de l'État de Siège en 1981 (aucun des généraux n'a survécu jusqu'à la fin du procès). Il a défendu le général Florian Siwicki[5].

Il a assuré la défense de Lew Rywin, impliqué dans l'un des plus grands scandales de corruption non élucidé de la Troisième République de Pologne[6].

Il a été le conseiller juridique du ministre des Sports du gouvernement de droite de Tomasz Lipiec, accusé de corruption.

En tant qu'avocat, il a représenté Marek Falenta, responsable de l'enregistrement illégal de conversations politiques, ce qui a déclenché le Scandale des Écoutes en 2014[7].

Il a défendu le leader du PSL, Jan Bury[8], vice-ministre des Sports, membre du Conseil supérieur de la magistrature, arrêté par des agents du CBA pour des accusations de crimes de corruption dans l'affaire dite "afera podkarpacka"[9]. Il a représenté le vice-président d'Orlen, Marek Serafin, arrêté par l'ABW en 2011, pour soupçon de corruption ( procès qui s’est soldé par un non-lieu et l’obtention de dommages etintérêts pour le client)[10].

Il a représenté des hommes politiques renommés de différentes tendances politiques, des ministres et des premiers ministres des gouvernements de Tadeusz Mazowiecki, Waldemar Pawlak, Leszek Miller, Marek Belka, Donald Tusk, Jarosław Kaczyński, Beata Szydło et Mateusz Morawiecki.

Il a défendu un homme politique renommé de la droite polonaise responsable de la privatisation de grandes entreprises publiques, procédure au cours de laquelle de nombreuses violations légales ont été soupçonnées (l’affaire s’est soldée par l’acquittement du client).

Il a défendu dans son procès de lustration l'archevêque Stanisław Wielgus (clôture de la procédure)[11].

Dans un procès pour violation de la vie privée contre un éditeur de tabloïd, il a obtenu l'une des indemnités les plus élevées jamais accordées dans l'histoire de la justice polonaise pour ses clients (en 2020).

Il a également défendu, entre autres, le commandant d'une unité anti-terroriste du KGP, Jakub Jałoszyński[12], accusé de négligence dans la planification et la mise en œuvre de l'opération d'arrestation de deux criminels en mars 2003[13] dans la ville de Magdalenka[14] près de Varsovie, au cours de laquelle deux officiers de police ont été tués et seize policiers ont été blessés (la Cour d'appel a confirmé le jugement d'acquittement[15]).

En tant qu'avocat, il a également représenté Jan Wejchert et Mariusz Walter dans une affaire civile contre le ministre de la Défense nationale pour divulgation d’un rapport sur la liquidation du WSI (le tribunal a jugé que les droits individuels de J. Wejchert et M. Walter avaient été violés).

Il a défendu dans des procès pénaux, entre autres, l'architecte de renommée internationale Karol Marcinkowski (qui a été acquitté).

Il représente actuellement Marian Banaś, président de la Cour des comptes[16], soupçonné d'avoir fait de fausses déclarations de patrimoine, dissimulé l'état réel de son patrimoine et des sources de revenus non documentées[17].

Activités extrajudiciaires[modifier | modifier le code]

Il est un mécène dans le domaine de l'Art et un philanthrope dont le principal objectif est de protéger le patrimoine culturel polonais. Il soutient la culture et l'art en effectuant des achats réguliers d'œuvres pour les musées nationaux et le Château Royal de Varsovie. Il a contribué à l'enrichissement des collections de peintures, d'argenterie, de pendules et de verres du XVIIIe siècle, qui sont exposées au Château Royal de Varsovie, aux Musées nationaux de Varsovie, Cracovie, Gdańsk, Poznań, ainsi que dans des musées régionaux à Toruń et Kazimierz nad Wisłą. Le Château Royal de Varsovie doit également à ce mécène une précieuse collection d'armes de Hussards, dont des carabines, des pistolets ainsi que des animaux empaillés, qui complètent l'arsenal présenté dans ce château. Il fournit également une assistance juridique et financière à des musiciens, compositeurs et ONG promouvant le développement de la Culture et de l'Art.

Il s'engage souvent dans des affaires judiciaires pour lesquelles il représente pro bono des accusés qui n’ont pas les moyens financiers d’assurer leur défense.

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Son épouse est Małgorzata Niedżwiecka-Małecka, diplômée de la Faculté de droit et d'administration de l'Université de Varsovie, diplômée de la Faculté de psychologie de l'Université SWPS).

Il est le père de deux filles, Marta et Maria Małecka.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (pl) « Nie będzie lustracji abp. Wielgusa », sur TVN24, (consulté le )
  2. (pl) Polsat News, « Sejm wybrał członków Trybunału Stanu », sur polsatnews.pl, (consulté le )
  3. « Warszawa - Pamięci Wojtka Króla. Atrakcje turystyczne Warszawy. Ciekawe miejsca Warszawy », sur www.polskaniezwykla.pl (consulté le )
  4. (pl) « Wciąż nie wiadomo, kto zabił studenta politechniki Wojciecha Króla », sur Focus.pl, (consulté le )
  5. (pl) ideo- www.ideo.pl, « Proces autorów stanu wojennego - bez Jaruzelskiego », sur Prawo.pl, (consulté le )
  6. (pl) Wirtualna Polska Media S.A, « "Afera Rywina" - jeden z najgłośniejszych skandali korupcyjnych ostatnich lat », sur wiadomosci.wp.pl, (consulté le )
  7. (pl) Wirtualna Polska Media S.A, « Afera podsłuchowa w rządzie Tuska », sur wiadomosci.wp.pl, (consulté le )
  8. (pl) « Tagi Rzeszów - Rzeszów », sur rzeszow.wyborcza.pl, (consulté le )
  9. (pl) Telewizja Polska S.A, « Afera podkarpacka. Jest akt oskarżenia przeciwko Janowi Buremu », sur rzeszow.tvp.pl (consulté le )
  10. (pl) « Marek Serafin, były członek zarządu Orlenu, o umorzonym śledztwie i przywracaniu dobrego imienia », sur wnp.pl (consulté le )
  11. (pl) « Sprawa lustracyjna abp. Wielgusa umorzona », sur Wprost, (consulté le )
  12. (pl) Wirtualna Polska Media S.A, « "Nająłeś się na psa, to szczekaj". Rozmowa z Kubą Jałoszyńskim », sur ksiazki.wp.pl, (consulté le )
  13. « Wyborcza.pl », sur warszawa.wyborcza.pl (consulté le )
  14. (pl) « Magdalenka. 20 lat od największej tragedii w polskiej policji. Czy to może się powtórzyć? », sur www.se.pl (consulté le )
  15. (pl) « Po 14 latach policjanci oskarżeni ws. Magdalenki prawomocnie uniewinnieni », sur www.pap.pl (consulté le )
  16. (pl) Sylwester Ruszkiewicz, « Szef NIK o "szokujących informacjach". Adwokat mówi nam o obawach », sur wiadomosci.wp.pl, (consulté le )
  17. (pl) « Pełnomocnik Banasia: Obawiamy się o tych ludzi », sur Do Rzeczy, (consulté le )