Yvonne Baratte

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Yvonne Baratte
Yvonne Baratte (1910-1945) en 1938 (photo Harcourt).
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Yvonne Marie-Louise BaratteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Peintre et graveur, infirmière, résistante
Père
Mère
Madeleine Tenting
Fratrie
Françoise Baratte
Jacques Baratte
Parentèle
Autres informations
Religion
Membre de
Conflit
Lieu de détention
Distinctions
Archives conservées par
Service historique de la Défense (AC 21 P 421016)[1]
Archives nationales (72AJ/3645)[2]
La Contemporaine (F/DELTA//RES/0797/51)[3]Voir et modifier les données sur Wikidata

Yvonne Baratte, née le dans le 16e arrondissement de Paris et morte le au camp de concentration nazi de Ravensbrück[4], est une résistante française de la Seconde Guerre mondiale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Yvonne Marie-Louise Baratte naît le dans le 16e arrondissement de Paris.

Elle est la fille de Paul Baratte (1860-1928), inspecteur général des ponts et chaussées, et de Madeleine Tenting (1873-1952)[5],[6].

Originaire de Lorraine, son père s’est établi dans la capitale française à la fin du XIXe siècle et dirige le service des eaux et de l’assainissement de la ville de Paris dans les années 1920[7].

Elle est la benjamine d'une fratrie de 3 enfants : une grande sœur, Françoise Baratte (1896-1954), épouse Dupuis, et un grand frère, Jacques Baratte (1898-1989), la précèdent.

Par ailleurs, elle est la nièce d'Henri Tenting (1851-1919), député de la Côte-d'Or, et est apparentée à Jacques Sevestre (1908-1940), compagnon de la Libération[8], ainsi qu'à Émile Baratte (1859-1928), général médecin.

Enfance et formation[modifier | modifier le code]

Yvonne Baratte grandit à Paris et réside au 34 rue Copernic puis à compter d' au 31 avenue Henri-Martin devenue aujourd'hui avenue Georges-Mandel[9].

Dans le cadre familial, elle connaît une enfance heureuse, marquée cependant de l'empreinte sévère de la Première Guerre mondiale[7].

Passionnée d'arts (peinture, dessin, gravure sur bois, décoration)[10],[11], elle se forme à l'École nationale supérieure des arts décoratifs, puis à l'École des Beaux-Arts de Paris (1929)[12].

Yvonne devient peintre et graveur[13],[12],[14].

En parallèle de son métier, très tournée vers les autres, elle donne de son temps libre auprès de groupes d’enfants (chorale, théâtre, travaux manuels, découverte de la nature)[15],[16],[17].

Résistance[modifier | modifier le code]

À la déclaration de guerre en 1939, elle rejoint son poste de mobilisation comme infirmière volontaire de la Croix-Rouge française au H.O.E. N°20 (Hôpital d'Observation et d’Évacuation), hôpital de l'avant situé à Saint-Dizier[18]. Puis, face à l'inaction de la drôle de guerre, elle se consacre au développement des foyers militaires[18].

Durant l'été 1940, elle est transférée à l'hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce et dirige, à la caserne des Tourelles, transformée en centre de passage de réfugiés, un centre de 300 hommes[16],[19]. Elle s'emploie à provoquer des évasions, à établir des fausses identités, à organiser des passages en zone libre[8],[19].

Étiquette de la Croix-Rouge française (bibliothèques des prisonniers civils).

En 1941, elle crée et dirige le Service des bibliothèques des prisonniers civils de la Croix-Rouge française, pour distribuer des livres dans les prisons allemandes[20],[21],[22],[23],[24],[25].

Étiquette de l'Œuvre Sainte-Foy.

Au printemps 1942, avec Marie-Hélène Lefaucheux, elle fonde l'Œuvre Sainte-Foy (service social de la Résistance), destinée à aider les prisonniers, dont Sainte-Foy est la patronne[26],[27],[28],[29],[30]. L'association fournit des colis aux prisonniers civils de l'occupant allemand, c'est-à-dire les résistants français[31],[32],[33],[34],[35],[36],[29],[37]. Cette œuvre de charité chrétienne va jusqu'à livrer plus de 1 000 colis anonymes par mois aux prisons franciliennes des Allemands (Fresnes, la Santé, Romainville) en 1944[38],[16]. Par ces actions officielles, elles établissent un système de communication entre les détenus des prisons parisiennes et l'extérieur. Ce système, en liaison avec le service social des MUR (Mouvements Unis de la Résistance) de la zone Sud, donnera naissance plus tard au COSOR (Comité des œuvres Sociales de la Résistance)[34],[27],[39].

Malgré les risques qui se multiplient, elle s’engage dans les activités clandestines de la Résistance : soutien aux prisonniers et fusillés, fourniture de faux papiers, hébergement de clandestins, recueil et transmission de renseignements[16],[9].

Elle n'appartient pas formellement à un réseau ou mouvement de Résistance, mais est proche du mouvement Organisation Civile et Militaire (OCM)[9], auquel appartient son frère Jacques[40] et de nombreux responsables et bénévoles de l’Œuvre Sainte-Foy.

En 1944 en vue de l'imminente Libération de Paris, elle est désignée comme chef de l’équipe de liaison féminine des FFI pour le 16e arrondissement de Paris[41],[9].

Arrestation et internement[modifier | modifier le code]

En juillet 1944 les Allemands sont sur la défensive depuis le débarquement de Normandie mais n’en redoublent pas moins d’efforts pour démanteler les réseaux de Résistance et arrêter leurs responsables. Du fait de son rôle, Yvonne Baratte est de plus en plus exposée[42].

Sur le vu d'une lettre suspecte, elle est arrêtée à son domicile familial du 31 avenue Henri-Martin (16e arrondissement) le par la Gestapo (Friedrich Berger et 5 hommes de son équipe)[42],[43],[44]. Elle leur tient tête et réussit en leur présence à faire disparaître tous les documents compromettants qu’elle détient et à prévenir plusieurs membres de son réseau[42],[43],[44].

Emmenée dans l'antenne de la Gestapo du 180 rue de la Pompe (16e arrondissement), elle est horriblement torturée toute la nuit[42],[43],[31],[44],[45],[46],[23],[30]. Elle est ensuite conduite au siège de la Gestapo du 11 rue des Saussaies (8e arrondissement)[43],[Note 1]. Elle ne parle pas[42],[43],[31].

Internée au centre pénitentiaire de Fresnes[42],[47],[9], elle y reste un mois sans être jugée[9], puis, le est transférée au fort de Romainville[42],[47],[9],[48],[49],[50].

Déportation et mort[modifier | modifier le code]

Convoi[modifier | modifier le code]

Carte d'internement d'Yvonne Baratte.

Dix jours avant la Libération de Paris, l'occupant allemand vide ses prisons et lance un dernier convoi francilien de quelques milliers de résistants français vers les camps du Reich[51]. Ce train de wagons à bestiaux part de la gare de marchandises de Pantin le . Il s'agit du convoi I.264, dit des « 57 000 », nommé ainsi en raison de la série de matricules attribués aux déportées[52]. Yvonne Baratte en fait partie[53],[54] et reçoit le matricule 57 769[55],[56],[Note 2].

Les hommes pénètrent le au camp de concentration de Buchenwald, tandis que les femmes arrivent le au camp de concentration de Ravensbrück[57],[58].

Camp de concentration et Kommandos[modifier | modifier le code]

Dans le camp de concentration pour femmes de Ravensbrück et les Kommandos de travail forcé, Yvonne Baratte poursuit sa résistance par sa dignité, son optimisme, son énergie et son humanité profonde[59],[60],[61]. Elle puise dans sa foi chrétienne force et courage pour soutenir ses camarades de déportation dans les souffrances quotidiennes[62],[63],[64],[65],[66],[67],[68],[69],[70],[71],[72].

En septembre 1944, avec un groupe de 500 Françaises, elle est transférée au Kommando de travail forcé de Torgau[73],[74],[75],[55],[56],[76], dépendant du camp de Buchenwald, où les détenues sont employées à la fabrication de munitions. Avec ses camarades, elle refuse de travailler à l'effort de guerre allemand[73],[77],[78],[79]. Les réfractaires sont ramenées à Ravensbrück, avant d'être envoyées en camp de représailles.

Ainsi, à partir de novembre 1944, elle est transférée à Königsberg-sur-Oder[73],[80],[81]. Là, à peine vêtues, à peine nourries, et par des températures souvent négatives, les déportées sont utilisées à des travaux exténuants : terrassement d'un champ d'aviation et bûcheronnage en forêt[73],[82],[83],[84],[66].

Début février 1945, devant l'avancée des armées soviétiques, les SS abandonnent précipitamment le camp, mais reviennent finalement 3 jours plus tard chercher les déportées pour les emmener à coup de crosse, à pied, à travers la neige, jusqu'à Ravensbrück, où elles parviennent à bout de force, pour celles qui ne sont pas mortes d'épuisement en chemin ou ont été abattues[85],[86].

Le elle est à nouveau transférée, cette fois-ci à Rechlin, camp de travail féminin dépendant de Ravensbrück, hébergeant un Kommando servant à la construction d'un aérodrome[82]. Les déportées y creusent des tranchées mais leur épuisement est tel qu'elles sont finalement enfermées à 800 dans une salle des fêtes avec tout juste 100 grammes de pain par jour[87],[85].

Mort[modifier | modifier le code]

Durant les derniers mois du Troisième Reich la mortalité dans les camps nazis atteint son paroxysme.

Le les rescapées de Rechlin, dont elle fait partie, sont ramenées à Ravensbrück, dans un état déplorable[88], comme le raconte Germaine Tillion[82] : « Elles n'étaient plus reconnaissables...chez toutes, ce même regard de bêtes agonisantes. »

La faim, les transferts incessants d’un camp à l’autre, le travail harassant et le froid glacial viennent à bout des dernières forces d'Yvonne Baratte[84],[89]. Elle demande son admission au Revier du camp le [88].

Elle meurt d'une dysenterie aigüe à 34 ans le au Revier de Ravensbrück[Note 3], soit quelques jours avant la libération du camp[9],[90],[91],[92],[93],[94],[95].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Yvonne Baratte est célibataire[96], sans enfant.

Publication[modifier | modifier le code]

  • Yvonne Baratte et Yvonne Debaisieux, Plein-air : Chansons recueillies par Yvonne Baratte, avec le concours d'Yvonne Debaisieux et un groupe de campeurs, Saint-Brieuc, Les presses bretonnes, , 143 p.[97]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Nomination d'Yvonne Baratte comme chevalier de la Légion d'honneur (à titre posthume) en 1946.

Décorations (à titre posthume)[modifier | modifier le code]

Citation[modifier | modifier le code]

Sa nomination dans l'ordre de la Légion d'honneur s'accompagne de la citation suivante :

« Entrée dans la Résistance en 1942. A organisé le Service Social clandestin sans prendre aucun repos, avec un dévouement inlassable, apportant ravitaillement et grand réconfort à de nombreux prisonniers et prisonnières de Fresnes et du Cherche-Midi. Arrêtée en juillet 1944, déportée en Allemagne, a continué à donner l'exemple de son dévouement avec un moral qui dominait toutes les épreuves. Est morte d'épuisement au camp de Ravensbrück. »

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

Hommages et postérité[modifier | modifier le code]

Odonymie[modifier | modifier le code]

Rue Yvonne Baratte à Villette (54).

Son nom a été donné à :

Monuments aux morts[modifier | modifier le code]

Son nom figure sur la liste des morts pour la France :

Marraine[modifier | modifier le code]

Après-guerre elle est choisie comme marraine d'une promotion de l’École Suzanne Pérouse (IFSI de la Croix-Rouge française)[9].

Expositions[modifier | modifier le code]

Son parcours et ses dessins en déportation sont exposés de manière permanente au Centre de la Résistance, de la déportation et de la mémoire de Blois[87].

Elle fait partie des 16 femmes dont le parcours est présenté dans le cadre de l'exposition temporaire « Déportées à Ravensbrück, 1942-1945 » organisée par les Archives nationales (site de Pierrefitte-sur-Seine) du au [106].

Témoignages[modifier | modifier le code]

Plusieurs de ses camarades résistantes et déportées témoignent sur elle après la guerre :

  • Sunneva Sandoe, alias Sunny Sander, déportée-résistante[107],[108] qui a connu Yvonne Baratte à Romainville et Torgau : « Yvonne Baratte est une belle figure française, témoin de cette culture qui a toujours su représenter la dignité, la haute tenue morale et la beauté, même dans les moments où l'esprit semblerait devoir perdre tous ses droits. »[109] ;
  • Yvonne Pagniez (1896-1981), déportée-résistante[110] qui a connu Yvonne Baratte par le réseau OCM, le convoi, Ravensbrück et Torgau[111] : « Jamais abattue, jamais découragée, elle était près de toutes celles qui avaient besoin d'un réconfort, près des malades, des désespérées, des mourantes ; elle avait cette lumineuse espérance qui rayonne, dont le secret est dans une totale acceptation de la volonté divine, et toute son âme était dans ce rayonnement, épandu sur les autres, sans jamais aucun retour vers soi. »[112] ;
  • Paule Chaumat (future Mme Georges Reynaud) (1920-2013), résistante[113] qui a connu Yvonne Baratte par les œuvres sociales de la Résistance : « Elle avait cette foi lorraine, obstinée et irrésistible dans les destinées et la gloire de la France ; pour elle, les raisonnements raisonnables n'avaient pas de valeur et, même aux plus noirs moments, sa croyance en la victoire finale n'a pas faibli un moment. »[114].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Ouvrages biographiques sur Yvonne Baratte[modifier | modifier le code]

Ouvrages mentionnant Yvonne Baratte[modifier | modifier le code]

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

  • Dossier "Mort en déportation" d'Yvonne Baratte au SHD de Caen : cote AC 21 P 421016[9].
  • Dossier sur Yvonne Baratte aux archives de l'ADIR (Association des Déportées et Internées Résistantes) à La Contemporaine (ex-BDIC) à Nanterre : cote F/DELTA//RES/0797/51[115].
  • Fonds Yvonne Baratte aux Archives nationales (site de Pierrefitte-sur-Seine) depuis 2022 : cote 72AJ/3645[116],[117].
  • Fiche Yvonne Baratte dans le fichier des infirmières bénévoles de la Croix-Rouge française aux Archives nationales (site de Pierrefitte-sur-Seine) : cotes 20200062/13 et 20200062/33.
  • Fiche Yvonne Baratte dans le fonds Germaine Tillion des déportées à Ravensbrück du Musée de la Résistance et de la Déportation (Besançon).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notices d'autorité : International Standard Name Identifier ; Bibliothèque nationale de France (données)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Son passage au siège de la Gestapo de la rue des Saussaies est incertain car mentionné par une seule source (ouvrage Âme et cendres). Il est cependant possible car une autre résistante, Jacqueline Bernard (1913-1998), ép. Ventre d'Auriol, arrêtée le même jour puis torturée par la même bande de la Gestapo de la rue de la Pompe, est passée par la Gestapo de la rue des Saussaies avant d'être internée à Fresnes comme Yvonne Baratte. Il est donc possible que les 2 résistantes aient suivi le même parcours.
  2. La plupart des sources lui attribuent le matricule 57 769 ; cependant certaines sources évoquent le matricule 57 770. Par ailleurs, sur son image mortuaire est renseigné le matricule 75 460 qui lui a été attribué lors de son 2e séjour à Ravensbrück, probablement en octobre 1944.
  3. Elle décède :
    • soit au block 6, selon Jacqueline Héreil, assistante sociale, dans son dossier de déportée-résistante au SHD de Caen, et selon l'ouvrage Notre Yvonne.
  4. La ville de Saint-Nazaire a baptisé en 2007 une allée du nom d'Yvonne Baratte, habitante de Saint-Nazaire, résistante et morte à Ravensbrück. Or, après des recherches contradictoires, il s'est avéré que derrière cette description figuraient 2 personnes différentes dont les biographies avaient été mélangées :
    • Yvonne Baratte (1910-1945), habitant à Paris (sans aucun lien avec Saint-Nazaire), résistante et morte à Ravensbrück.
    • Marie Baratte (1915-1993), habitant à Saint-Nazaire qui s'installe aux États-Unis en 1946 en tant que professeur de français à Andover (Abbot Academy qui fusionne avec la Philipps Academy en 1973), fille d’Étienne Baratte (1889-1956), principal de collège de Saint-Nazaire et résistant.
    Pour résoudre cette incohérence, le conseil municipal de Saint-Nazaire, par délibération du 31 janvier 2014, s'est prononcé pour attribuer finalement ladite allée à Yvonne Baratte (1910-1945). La date et le lieu de naissance d'Yvonne Baratte ont été mis en cohérence dans la base des rues de Saint-Nazaire en conséquence.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « https://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/ark/530435 »
  2. « https://www.calameo.com/read/00537511473456bd91857 »
  3. « http://www.bdic.fr/pdf/adir.pdf »
  4. Base Mémoire des Hommes - Base des morts en déportation, « Service Historique de la Défense - Dossier Yvonne Baratte - cote AC 21 P 421 016 » (consulté le )
  5. Archives municipales de Paris, « Etat-civil du 16e arrondissement de Paris - Acte de naissance d'Yvonne Marie-Louise Baratte du 22/08/1910 - vue 4/31 » (consulté le )
  6. Journal Officiel de la République française, « Pension de réversion au bénéfice de Madeleine Tenting, sa veuve, et Yvonne Baratte, sa fille mineure, à la suite du décès de Paul Baratte - Décret du 6 avril 1929, JO du 24 avril 1929 » (consulté le )
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  8. a et b Baratte 1951, p. 8.
  9. a b c d e f g h i j et k Service Historique de la Défense, « Dossier individuel "Mort en déportation - Seconde Guerre Mondiale" - Yvonne BARATTE - cote AC 21 P 421016 - Décision ministérielle du 7 juin 1966 portant attribution du titre de déporté résistant » (consulté le )
  10. Le Prat 2005, p. 6.
  11. La Vie intellectuelle, Éditions du Cerf., (lire en ligne), p. 138
  12. a et b Baratte 1951, p. 6.
  13. Alexandre Garbell, « Les Expositions - Yvonne Barath (à corriger en Yvonne Baratte) et Yvonne Debaisieux », Beaux-arts,‎ , p. 4/8 (lire en ligne)
  14. Exposition internationale de 1937 à Paris), Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne, t. 1, Paris, , 983 p. (lire en ligne), Mention Yvonne Baratte dans les exposants p.383
  15. Baratte 1951, p. 5, 21.
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  21. Site web Cluny histoires d'Histoire, « Figure de la résistance née à Cluny : Alfred Rosier » (consulté le )
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