Constitution de l'État de Sonsorol

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Constitution de Sonsorol

Présentation
Titre Constitution de l'État de Sonsorol
Pays Drapeau de Sonsorol Sonsorol (Drapeau des Palaos Palaos)
Type Constitution
Branche Droit constitutionnel
Adoption et entrée en vigueur
Adoption 10 octobre 1983
Entrée en vigueur 1er mai 1984

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La constitution de l'État de Sonsorol est le texte fondamental de Sonsorol, un des États de la république des Palaos[1].

Adoption[modifier | modifier le code]

La Constitution de l'État de Sonsorol a été adoptée lors de la Convention constitutionnelle de l'État de Sonsorol, organisée du 19 juillet au 10 octobre 1983[2].

Contenu[modifier | modifier le code]

La Constitution est divisée en un préambule et 15 articles. Ces 15 articles sont eux-mêmes subdivisés en plusieurs sections.

L'article Ier définit le territoire de l’État comme comprenant les îles de Fanna, Dongosaro, Puro et Melieli[3].

L'article II établit la suprématie de la constitution dans l’État et la soumet à la constitution des Palaos[1]. Il en découle que toute norme contraire est invalidée[4].

L'article III définit les droits fondamentaux et traditionnels en renvoyant aux articles 4 et 5 respectivement de la constitution des Palaos[5].

La constitution établit le statut de personne de Sonsorol[6].

L'article V contient les dispositions relatives au suffrage[7].

L'article VI établit le Conseil des chefs[8].

L'article VII crée la fonction de gouverneur de Sonsorol[9].

L'article VIII crée la Législature de Sonsorol[10].

L'article IX intègre le système judiciaire sonsorolais dans le système judiciaire unifié paluan[11]. Aucune disposition explicitant le droit de l'Etat à établir un système judiciaire propre est prévue[11].

L'article X définit les responsabilités du Gouvernement de l’État[12].

L'article XI établit quatre municipalités : Fanna, Dongosaro, Pulo Anna et Merir[13].

L'article XII crée le trésor de l’État et en établit les finances[14].

Les dispositions générales, la procédure d'amendement et les dispositions transitoires sont prévues aux articles XIII[15], XIV[16] et XV[17].

Réformes[modifier | modifier le code]

Lors de la campagne électorale de 2008, le gouverneur Damien Albis, alors en campagne pour sa réélection, proposa une révision de la constitution afin de l’adapter aux réalités de l’État sonsorolais. Ces propositions incluaient la suppression de la fonction de lieutenant-gouverneur, d'abolir les municipalités et de réduire le nombre de législateur. Selon lui, cela permettrait de réduire les dépenses de l’État[18].

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Article II, section 1 de la Constitution
  2. Constitution de l’État de Sonsorol 1983, p. 1
  3. Article Ier, section 1 de la Constitution
  4. Article II, section 2 de la Constitution
  5. Article III de la Constitution
  6. Article IV de la Constitution
  7. Article V de la Constitution
  8. Article VI de la Constitution
  9. Article VII de la Constitution
  10. Article VIII de la Constitution
  11. a et b Article IX de la Constitution
  12. Article X de la Constitution
  13. Article XI de la Constitution
  14. Article XII de la Constitution
  15. Article XIII de la Constitution
  16. Article XIV de la Constitution
  17. Article XV de la Constitution
  18. « Sonsorol State takes the lead », okedyulabeluu,‎ (lire en ligne)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Constitution of the State of Sonsorol, Pacific Digital Library, (lire en ligne)

Compléments[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]