Portail:Nazisme

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


Nazisme
3 407 articles de Wikipédia sont actuellement consacrés au nazisme,
dont 23 articles de qualité et 34 bons articles.


Introduction

Le Führer et chancelier du Reich Adolf Hitler faisant le salut nazi aux troupes SA qui défilent devant lui à Nuremberg, au congrès annuel du parti nazi de 1935 ; derrière lui, la Blutfahne, drapeau à croix gammée qui remémore le sang versé des premiers militants tombés lors du putsch manqué de 1923.
Vue (de l’intérieur) de l’entrée du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau où furent assassinées 1 100 000 personnes, essentiellement juives.

Le nazisme ou national-socialisme est l'idéologie du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (le NSDAP ou « parti nazi »), parti politique d'extrême droite, nationaliste, anticommuniste, raciste, antisémite et à vocation totalitaire. Fondé en Allemagne en 1919, le parti nazi arrive au pouvoir en Allemagne en 1933 ; il laisse le pays en ruines en 1945. La figure centrale du nazisme et du NSDAP est Adolf Hitler, le Führer, qui formule sa doctrine dans son livre Mein Kampf, publié en 1925.

L'idéologie nazie répond aux critères définis par Hannah Arendt pour identifier un régime totalitaire : un régime de parti unique, une absence de séparation des pouvoirs, une répression de masse, une confiscation de la sphère culturelle au profit de la propagande, une politique étrangère belliqueuse et le déclenchement de guerres d'agression.

Le nazisme vise à contrôler tous les aspects de la société, via la suppression des libertés publiques, l'interdiction des syndicats et des autres partis politiques, l'endoctrinement de la population, le noyautage de la société civile, le culte du chef, la mise en place d'un vaste système répressif, l'écartement ou l'élimination physique de tous les opposants réels ou supposés, notamment avec la création des camps de concentration. Son nationalisme expansionniste, à la recherche d'un Lebensraum (espace vital), conduit à la Seconde Guerre mondiale.

Le racisme constitue l'un de ses principaux piliers idéologiques. L'idéologie raciale des nazis est centrée sur la notion de race, définie par la langue, la culture, et des critères morphologiques avec parfois des appuis pseudo-scientifiques. Le but du régime nazi est de rassembler tous les « Aryens » au sein d'une même nation, comme l'indique le slogan Ein Volk, ein Reich, ein Führer (« Un peuple, un État, un guide »). La combinaison de l'eugénisme négatif (assassinats) et du racisme nazi débouchent sur l'assassinat de milliers de malades mentaux et de nombreux massacres de populations civiles, perpétrés en Pologne et en Union Soviétique. Les Juifs d’Allemagne, considérés par les nazis comme les plus dangereux ennemis de la race aryenne, sont frappés de mesures discriminatoires dès 1933. Après le début de l'invasion de l'Union Soviétique en , les Juifs qui n'ont pas fui l’Allemagne et ceux des pays d’Europe occupée font l'objet d'une politique d'extermination systématique (entre cinq et six millions de morts, hommes, femmes et enfants), menée par les Einsatzgruppen d’une part (en général des tueries par fusillade en bordure de fosses communes, de populations environnantes juives de l'Est de la Pologne et d’Union Soviétique) et, d’autre part, dans les centres d'extermination nazis installés à partir de 1942 en Pologne orientale, où la plupart des survivants des voyages exténuants (parfois de plusieurs milliers de kilomètres) en convois ferroviaires bondés sont assassinés (principalement par asphyxie) dans les heures qui suivent leur arrivée au quai.

Lire l'article principal…

Lumière sur...

Emblème de la Sturmabteilung (SA).
Emblème de la Sturmabteilung (SA).

La nuit des Longs Couteaux est l'expression généralement utilisée pour faire référence aux assassinats perpétrés par les nazis en Allemagne, au sein même de leur mouvement, entre le vendredi et le lundi , et plus spécifiquement pendant la première nuit, du au .

Depuis son accession au pouvoir, Hitler est confronté à des tensions croissantes qui opposent les milieux conservateurs et la Reichswehr à la Sturmabteilung (SA), dirigée par Ernst Röhm, avec lequel il entretient des relations amicales. La violence et la terreur de rue exercées par la SA, essentiellement entre 1926 et 1933, ont été précieuses dans sa conquête du pouvoir et immédiatement après celle-ci, au prix de plusieurs centaines d'assassinats. Cependant en 1934, elle est de moins en moins acceptable pour Hitler qui veut stabiliser son régime et qui a besoin de l'appui des partis conservateurs et de l'armée, notamment dans la perspective de la succession du président Paul von Hindenburg.

Officiellement destinée à contrer une tentative de coup d'État de Röhm, inventée de toutes pièces par Heinrich Himmler, Reinhard Heydrich et Hermann Göring, cette purge permet à Hitler de briser définitivement toute velléité d'indépendance de la SA, débarrassant ainsi le mouvement nazi de son aile populiste, qui souhaitait que la révolution politique fût suivie par une révolution sociale. Elle frappe aussi les milieux conservateurs, essentiellement de la droite catholique.

Après plusieurs mois d'hésitation et de tergiversations, la purge débute par l'irruption de Hitler, pistolet au poing, à l'hôtel Hanselbauer à Bad Wiessee, où se trouvent Röhm et de nombreux responsables de la SA.

Les assassinats sont perpétrés dans toute l'Allemagne, particulièrement à Munich sous la responsabilité de Sepp Dietrich, et à Berlin sur les ordres de Göring et Himmler. Ils font au moins deux cents victimes, dont Röhm et l'ancien chancelier Kurt von Schleicher. Commis en dehors de tout cadre légal, ces meurtres sont légitimés par une loi rétroactive du , avec l'accord de tous les membres du gouvernement, au sein duquel les nazis sont pourtant minoritaires.

Cette purge est globalement appréciée par les dirigeants et la population allemande, elle fait apparaître Hitler comme le garant de l'ordre public. La nuit des Longs Couteaux assure à Hitler le soutien de la Reichswehr, des milieux conservateurs traditionnels, malgré les victimes issues de leurs rangs, des grands financiers et industriels, hostiles à des réformes sociales de grande ampleur, tout en créant un climat de terreur vis-à-vis de tous les opposants au régime. Après le décès de Hindenburg, le , Hitler cumule les fonctions de chef de l'État, du gouvernement, du parti nazi et de commandant suprême des forces armées.

Bons articles et articles de qualité

Ces articles ont été sélectionnés comme faisant honneur de façon exceptionnelle à Wikipédia, l'encyclopédie libre et gratuite. Ces articles satisfont à des critères stricts, mais vous pouvez encore les améliorer !

Article de qualité Articles de qualité sur le nazisme

Bon article Bons articles sur le nazisme

Résistance et opposition au nazisme

Œuvres sur le thème

Œuvres littéraires, artistiques et cinématographiques ayant pour thème le nazisme :


Voir les articles : Liste d'œuvres littéraires inspirées par la Seconde Guerre mondiale et Seconde Guerre mondiale dans la bande dessinée

Participer au Projet Nazisme

Vous vous demandez comment participer au Portail Nazisme ? C'est très simple. Venez visiter le Projet Nazisme. Merci de ne rien modifier ici.

Organisations politiques et structure

Personnalités

Propagande et médias

Services de propagande
Presse
Radio
Télévision

Symboles

Drapeau du Troisième Reich, avec sa croix gammée caractéristique.

Le parti nazi avait adopté comme symbole la croix gammée. Ce symbole était connu dans le monde oriental sous le nom de « svastika » (卐). Le symbole du parti nazi était penché à 45° sur la gauche par rapport au svastika initial. Dans la mystique nazie, ce symbole était censé venir des anciens Aryens.

Une fois au pouvoir, les nazis placèrent leur emblème sur le drapeau national et l’agrémentèrent des mêmes couleurs que l'ancien drapeau impérial, tout en leur donnant de nouvelles significations : par exemple le rouge était censé signifier leur souci social.

Par ailleurs, les nazis firent aussi placer la croix gammée sur les emblèmes et le matériel militaires.

Autres symboles

Les nazis s'inspirèrent des runes, en tant que symboles germaniques, notamment pour la réalisations de leurs emblèmes et insignes, mais aussi dans un cadre ésotérique.

Certains furent utilisés directement :

D'autres furent détournés ou composés :

Portails connexes

Sur Wikimédia

Commons
Commons
Médiathèque
Wikiquote
Wikiquote
Citations
Wikidata
Wikidata
Base de données
Wikivoyage
Wikivoyage
Guide de voyage
Wiktionnaire
Wiktionnaire
Dictionnaire
Wikisource
Wikisource
Bibliothèque
Wikinews
Wikinews
Site d'actualités