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Introduction
Façade du Congrès des députés.
Façade du Congrès des députés.

L'Espagne est une monarchie constitutionnelle à régime parlementaire dans laquelle le roi est le chef de l'État et le président du gouvernement le chef de gouvernement. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement. Le pouvoir législatif appartient aux Cortes Generales, composé du Congrès des députés élu et du Sénat élu et désigné. Le Tribunal suprême est la plus haute juridiction du pays.

L'actuelle constitution de l'Espagne a été approuvée par le Parlement le puis ratifiée par référendum le . Elle est entrée en vigueur le .

Depuis les années 1980, l'Espagne a engagé un processus de transfert des compétences de l'État central vers ses communautés autonomes ; processus qui n'est pas encore achevé.

L'Espagne est un pays multipartite dans lequel deux partis principaux alternent au pouvoir depuis 1982 : le Parti populaire et le Parti socialiste ouvrier espagnol. Le scrutin proportionnel tend à favoriser l'un ou l'autre des principaux partis mais permet l'éclatement des forces politiques au Parlement. Les élections générales ont lieu au maximum tous les quatre ans.

Scrutins récents
Dernière procédure électorale Prochaine procédure électorale
20 jours depuis les élections régionales au Pays basque. 1 jours avant les élections régionales en Catalogne.
Notions
Évènements
Communautés autonomes
Drapeau de la communauté autonome.

La Constitution espagnole de 1978 déclare que l'Espagne est une nation indissoluble qui reconnaît et garantit le droit à l'autonomie des régions qui la constituent. On reconnaît à la Catalogne, comme au Pays basque et à la Galice, un statut particulier de « communauté historique ». Compte tenu de la capacité d'accéder à l'autonomie, cela a entraîné en 1979 le statut d'autonomie de la Catalogne. Le statut d'autonomie de 1979 et l'actuel, approuvé en 2006, déclarent que la Catalogne, en tant que « nationalité » d'Espagne, exerce son autogouvernance comme une communauté autonome, conformément à la Constitution et au statut d'autonomie de la Catalogne, qui est un droit institutionnel de base.

Le préambule de 2006 sur le statut d'autonomie affirme que le Parlement a défini la Catalogne comme une nation, mais que la Constitution espagnole reconnaît la Catalogne comme une réalité nationale. Le préambule n'a pas de valeur juridique, donc le statut est le même que ce qu'il était en 1979, c'est-à-dire une communauté autonome. Bien que ce statut ait été approuvé à la fois par le Parlement catalan et par le Parlement espagnol et, plus tard, par un référendum en Catalogne, il a été juridiquement contesté par les Communautés autonomes environnantes de l'Aragon, des îles Baléares et par la Communauté valencienne, ainsi que par le Parti populaire. Les objections sont fondées sur divers aspects tels que le patrimoine culturel et le principe de « solidarité entre les régions ». En , le tribunal constitutionnel est chargé d'évaluer la constitutionnalité des articles en cause. Le , elle récuse les nouveaux statuts comme non conformes à la constitution sur plusieurs points tels que les notions de nation, de justice autonome et la fiscalité. Cette décision entraîne une manifestation rassemblant plus d'un million de personnes le lendemain.

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Citation
Un homme politique ne peut pas être un homme froid. Il doit se souvenir que chacune de ses décisions touchent à des êtres humains. Elles profitent à certains et nuisent à d'autres. Il doit toujours se souvenir des lésés.
Adolfo Suárez, en 1980.
Élections et partis politiques
Drapeau de l'Espagne. 9 mois et 18 jours depuis les élections générales.

Lors des dernières élections générales, le , le Parti populaire a remporté la majorité relative, avec 137 députés sur les 350 du Congrès des députés. Il devance le Parti socialiste ouvrier espagnol, qui en compte 121. Vox est la troisième force avec 33 députés, juste devant la coalition Sumar, qui en obtient 31. Le reste est occupé par des partis nationalistes, souverainistes ou indépendantistes périphériques.

Sièges au Congrès des députés à l'issue des élections de 2023.
Sièges au Congrès des députés à l'issue des élections de 2023.

Drapeau de l'Espagne Partis politiques nationaux :

Partis politiques régionaux :

Drapeau de l’Union européenne Élections européennes (dernières élections en 2019)

Institutions
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Lumière sur une personnalité historique
Federico Trillo en 2001.
Federico Trillo en 2001.

Federico Trillo-Figueroa Martínez-Conde est un homme d'État espagnol né le à Carthagène (province de Murcie). Il est membre du Parti populaire (PP).

Fils d’un cadre du franquisme et membre de l’Opus Dei, il est diplômé en droit de l’université de Salamanque et docteur de l’université complutense de Madrid. Il devient juriste militaire en 1974, puis auditeur au Conseil d’État cinq ans plus tard.

Il adhère en 1982 à l’Alliance populaire (AP), dont il devient un haut responsable dans le domaine juridique. En 1989, il est nommé secrétaire général adjoint du nouveau Parti populaire, après avoir été pressenti comme secrétaire général, puis élu député d’Alicante. À l’ouverture de la IVe législature, il accède au bureau du Congrès des députés en tant que deuxième vice-président.

Il quitte ses fonctions à la direction du PP en 1990, et échoue à prendre la présidence du Congrès après les élections générales de 1993. Il y parvient trois ans plus tard, après que le PP a remporté la majorité relative lors des élections anticipées. Au cours de son mandat, il tente sans succès de réformer le règlement du Congrès.

À la suite des élections de 2000, il cède ses fonctions à Luisa Fernanda Rudi et intègre le gouvernement Aznar II au poste de ministre de la Défense. Sa gestion se révèle parfois consensuelle, avec la réforme des services de renseignement qui remplace le Cesid par le CNI ; et parfois controversée, quand il défend la participation de l'Espagne à la guerre d'Irak où il doit gérer les conséquences du crash d'un Yak-42 vétuste loué pour transporter des troupes espagnoles.

Après la victoire des socialistes aux élections de 2004, il retrouve des responsabilités parlementaires. Il est d'abord porte-parole pour les questions institutionnelles et négocie l'adoption consensuelle de la réforme de 2006 du statut d'autonomie de la Communauté valencienne. Il devient en 2008 porte-parole pour la justice et les libertés publiques. Cette nouvelle étape de sa vie politique reste marquée par les suites de l'accident du Yak-42, les familles des victimes demandant sans succès sa mise en examen à deux reprises.

Il se met en retrait de la vie politique avec le retour au pouvoir du PP en 2011, et devient en 2012 ambassadeur au Royaume-Uni. Il remet sa démission cinq ans plus tard, après que le Conseil d'État a reconnu la responsabilité directe du ministère de la Défense dans le crash du Yak-42. Il réintègre alors le corps des auditeurs de cette même institution.

Des élections marquantes
Carte des élections.

Le référendum espagnol sur le traité établissant une constitution pour l'Europe (aussi appelé traité de Rome II ou traité de Rome de 2004) eut lieu le . À la question « Approuvez-vous le traité établissant une constitution pour l'Europe ? », le « oui » recueille 81,65 % des suffrages exprimés.

Le taux de participation s'élève à 42,32 % et le « oui » l'emporte dans l'ensemble des provinces. Le « non » perd avec 17,24 % des suffrages et un proportion de 6,03 % des suffrages exprimés s'incline pour le vote blanc.

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