Thomas-Jean-Jacques Loranger

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Thomas-Jean-Jacques Loranger
Fonction
Conseiller du roi
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Conjoint
Sarah-Angélique Truteau (1850-1858)
Zélie-Angélique Borne (1864)

Thomas-Jean-Jacques Loranger, homme politique, juge et écrivain canadien, né le à Sainte-Anne-d’Yamachiche, fils de Joseph Rivard, dit Loranger, et de Marie-Louise Dugal, décédé le à Sainte-Pétronille.

Biographie[modifier | modifier le code]

Aîné d’une famille de 13 enfants, il fait ses études au séminaire de Nicolet et étudie le droit à Trois-Rivières. Admis au Barreau du Bas-Canada le , il exerce sa profession à Trois-Rivières et à Montréal, et est nommé Conseil de la Reine en 1854.

Élu en 1854 comme député reformiste de la circonscription de Laprairie à l’Assemblée législative de la province du Canada et réélu en 1857, il devient secrétaire provincial du Bas-Canada dans le gouvernement du John A. Macdonald et George-Étienne Cartier. Il joue un rôle important dans le débat sur la double majorité, et oppose le choix d'Ottawa comme capitale en faveur de Montréal. En 1862, Loranger contribue à la défaite des conservateurs sur le projet de loi de la milice, et le cabinet de John Sandfield Macdonald et de Louis-Victor Sicotte prend le pouvoir.

Nommé juge de la Cour supérieure du Québec en 1863, il siège à Beauharnois, à Saint-Jean et à Sorel, et est aussi souvent appelé comme juge ad hoc à la Cour d'appel du Québec. Il prend sa retraite en 1879 et devient professeur de droit administratif à l’université Laval.

Il est aussi auteur de plusieurs livres sur le droit civil et constitutionnel, et contribue aux revues de droit la Thémis et la Revue légale.

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Thomas-Jean-Jacques Loranger, Commentaire sur le Code Civil du Bas-Canada, A.E. Brassard, (lire en ligne)
  • Thomas-Jean-Jacques Loranger, Lettres sur l’interprétation de la constitution fédérale, dite l’Acte de l’Amérique britannique du Nord, 1867 (1re Lettre), (lire en ligne)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]