Aller au contenu

Vincent Cabot

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vincent Cabot
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Autres informations
Membre de

Vincent Cabot est un jurisconsulte français du XVIe siècle, né à Toulouse vers 1560 et mort en 1620.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il dispute, à l'âge de vingt-quatre ans, une chaire de droit canon à Paris. Sur sa réputation, il est appelé à Orléans par l'université, et, pendant quatorze ans, il y professe le droit public et privé. Sa célébrité toujours croissante le fait appeler dans sa patrie par Dufaur de Saint-Jorry, premier président du parlement de Toulouse. Il y remplit pendant vingt-deux ans la chaire confiée à ses soins, avec d'autant plus de succès qu'il cherche moins à montrer son savoir qu'à le communiquer à ses élèves. Léonard Campistron rapporte qu'il disait à ceux qui auraient désiré plus d'ornement et d'éloquence dans ses leçons

« qu'il était seulement gagé du public pour enseigner avec, fruit, et non ce pour paraître vainement éloquent ou savant. »

Il ne méprise pourtant pas l'éloquence ; mais il préfère une clarté simple à la pompe des paroles. Il meurt au commencement du XVIIe siècle.

Publications[modifier | modifier le code]

On a de lui :

  1. Laudatio funebris D. Michaclis Violœi, Orléans, in-4° ;
  2. Variorum juris publici et privati Dissertaltionum libri duo, Orléans, 1598, in-8° ;
  3. un Traité des bénéfices, que J. Doujat publia en 1636 sous le nom de J. Dart, et dont il a depuis reconnu Cabot pour l'auteur.
  4. Les Politiques de Vincent Cabot, publiées par Léonard Campistron, Toulouse, 1650, in-8° [1]. C'est le 1er volume d'un ouvrage projeté par Cabot, et qui devait avoir 28 livres. Il n'en avait achevé que six ; l'éditeur, qui les revit et les mit en ordre, les dédia au cardinal de Richelieu. Il rapporte, qu'en 1624, il les avait présentés aux ministres, au Parlement et à l'Université de Paris, et qu'on s'accorda généralement à reconnaître que Cabot y avait mis
  5. Notes de cours de droit donnés par Jean Vedel, de Lacoste et Vincent Cabot à l'Université de Toulouse en 1603, Toulouse, 1603 [2]

« Plus de secret de cette science (la politique) qu'on en trouvait dans tous les autres livres qui en avaient traité jusqu'alors. »

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « La monnaie vue par un toulousain, Vincent Cabot (1620) », introduction par Guy Thuillier, dans Études & documents, tome X, Paris, Comité pour l’Histoire Économique et Financière de la France, 1998, p. 647-654.
  • François Quastana, "Repenser le régime mixte après Bodin: Vincent Cabot et la théorie de la distribution des droits de souveraineté" dans , 2010, p. 76-92.
  • François Quastana, Repenser le régime mixte après Bodin : Vincent Cabot et la théorie de la distribution des droits de souveraineté. in : Lectures du régime mixte, Presses universitaires d'Aix-Marseille, coll. « Collection d'histoire des idées et des institutions politiques. », (lire en ligne), p. 75-92

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Les Politiques de Vincent Cabot tolosain, (lire en ligne)
  2. Notes de cours de droit donnés par Jean Vedel, de Lacoste et Vincent Cabot à l'Université de Toulouse en 1603 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]