Juan Luis Rodríguez-Vigil

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Juan Luis Rodríguez-Vigil
Illustration.
Fonctions
Président de la principauté des Asturies

(1 an, 11 mois et 8 jours)
Gouvernement Rodríguez-Vigil
Législature IIIe
Coalition FSA-PSOE
Prédécesseur Pedro de Silva
Successeur Antonio Trevín
Biographie
Nom de naissance Juan Luis
Rodríguez-Vigil Rubio
Date de naissance (79 ans)
Lieu de naissance Valdepeñas (Espagne)
Parti politique PSOE
Diplômé de Université d'Oviedo
Profession Avocat

Juan Luis Rodríguez-Vigil
Présidents des Asturies

Juan Luis Rodríguez-Vigil Rubio, né le à Valdepeñas, est un homme politique espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Il est président de la principauté des Asturies entre 1991 et 1993.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation et vie professionnelle[modifier | modifier le code]

Peu après sa naissance, ses parents déménagent dans les Asturies. Ils s'installent d'abord à Infiesto, puis à Oviedo lorsqu'il atteint l'âge de 13 ans.

Après avoir étudié le droit à l'université d'Oviedo, il travaille comme juriste à Madrid, en premier lieu au ministère de l'Industrie. Par la suite, il rejoint le ministère des Travaux publics ensuite.

Il s'installe ensuite avocat en droit du travail auprès de l'Union générale du travail.

Début et ascension politiques[modifier | modifier le code]

Il adhère au Parti socialiste ouvrier espagnol en 1971 et siège au comité fédéral entre 1976 et 1979.

Trois ans plus tard, en 1982, il est nommé conseiller à la Santé du gouvernement régional pré-autonome des Asturies. Il est reconduit à son poste à la suite des élections régionales du et du .

Président des Asturies[modifier | modifier le code]

Pour le scrutin du 26 mai 1991, c'est lui qui mène la Fédération socialiste asturienne-PSOE (FSA-PSOE). Ayant totalisé 41 % des voix et une majorité relative de 21 députés sur 45 à la Junte générale, Juan Luis Rodríguez-Vigil est investi président de la principauté des Asturies le suivant.

Il doit cependant remettre sa démission deux ans plus tard, à la suite d'un scandale financier, le « Petromocho ». Dans cette affaire, son gouvernement et lui ont été induits en erreur par un faux représentant d'une compagnie pétrolière qui promettait de construire une raffinerie dans les environs du port de Gijón. Bien qu'il n'ait pas été corrompu dans cette affaire, il quitte le pouvoir en évoquant des raisons de « dignité politique ».

Fin de carrière[modifier | modifier le code]

Il est actuellement membre du Conseil consultatif de la Principauté des Asturies.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il est marié et père de trois enfants. Par ailleurs, il a publié en 2005 l'ouvrage Los montes comunales y vecinales de Asturias.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]